Kamerhe et son bureau seront installés demain au Palais du Peuple... En présence de Joseph Kabila

Initialement prévue pour le samedi dernier, l’installation du Bureau définitif de la chambre basse du Parlement aura bel et bien lieu ce mardi 9 janvier 2007, en présence du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. Le communiqué officiel diffusé à cet effet demande à toutes les personnalités invitées pour ce faire à se présenter à l’Hémicycle du Palais du peuple. Portés à la tête de cette institution législative du pays par leurs pairs à la suite d’une élection qui a suscité beaucoup d’émotions au soir du 28 décembre 2006,  les membres du Bureau définitif, au nombre de sept, sont revêtus de la mission de conduire les séances plénières, gérer les Honorables Députés en appliquant scrupuleusement le Règlement intérieur pendant toute la durée de la législature afin que cette institution produise des lois idoines  pour la bonne marche de la Res Publica.

Dans sa composition, le Bureau a pour Président ; Vital Kamerhe, 1er Vice-président, Christophe Lutundula Apala, 2ème Vice-président, Mvuana Anedu, Rapporteur ; Katende wa Ndaya, Rapporteur Adjoint, Egide Ngokoso Apa, Questeur, Modeste Bahati Lukuebo et Questeur Adjoint, Brigitte Kalaba Sankwa.

Affiché complet, ce Bureau n’échappe pas  aux critiques de certains analystes politiques. Parmi celles-ci, l’on note l’absence de la prise en compte du critère de représentativité provinciale, pourtant inscrit en lettres d’or dans le dernier message de vœux de Joseph Kabila à la nation. 

Pour appuyer leurs argumentaires, ils considèrent comme inadmissible que les provinces du Bas-Congo, Equateur, la Province Orientale et le Kasaï Occidental ne soient pas représentées. Autre chose, pourquoi, se demande-t-on, ce Bureau a-t-il pu avoir  outre mesure,  deux membres issus du  Kasaï Oriental et deux pour la partie Est, singulièrement, du  Sud-Kivu ?  Quoi qu’il en soit, c’est la règle de la démocratie qui a prévalu partout. Même si la coterie avec son avalanche d’injustices en a décidé autrement. Nous y reviendrons !