Insécurité à Kinshasa Des personnes abattues par des inconnus

L’insécurité a atteint son paroxysme à Kinshasa. Voilà, au quotidien, plus d’une âme assassinée. Le sang coule. Les pitoyables familles victimes du drame de la mort explosent en larmes, les orphelins abondent, la misère bat son record puisque la personne rentrée au près du père céleste était le pilier de la famille à la fois restreinte et élargie. Une fois le forfait commis, les bandits s’en vont et s’en vont de plus bel. Mais, où est la police qui a reçu de l’Etat mission de la protection des personnes et de leurs biens ? Ces crimes odieux  et mortels se perpètrent tout près des commissariats de police. Les policiers assistent impuissants et font semblant d’intervenir plus tard quand les bandits ont déjà pris le large.
Quelles sont les causes de la criminalité ?
Les causes de la criminalité sont multiples. De toutes celles-là, on peut retenir le mécontentement des militaires. Personne n’ignore que les militaires sont les fonctionnaires les plus mal payés. D’où, ils vivent dans des conditions minables. Ils trouvent solution à leurs problèmes en traquant la population, en commettant des actes d’extorsion, de vols à mains armées, des viols et consort. Le déguerpissement forcé des militaires qui habitaient IEM et FONAMES constitue aussi, sans doute, une cause d’insécurité. Devenus clochards ou passant la nuit à la belle étoile, ces militaires sont l’incarnation du danger public. De sources sûres, apprend-t-on, les militaires clochardisés vers Mpasa, à Maluku, sont en train de brutaliser, brimer la paisible population. Les observateurs avertis s’accordent à dire que les militaires et policiers sont le symbole éloquent de l’insécurité au lieu d’être le signe de la sécurité. Il suffit qu’un civil aperçoive un policier ou militaire pour qu’il tremble de peur. Les hommes en uniforme inspirent le mal. Et c’est l’Etat qui est la cause lointaine de cette situation.
Quels remèdes faut-il ?
Les pouvoirs publics sont appelés à prendre leurs responsabilités. Les dirigeants doivent résoudre les problèmes sociaux des militaires et des policiers. Il est question de réhabiliter leurs infrastructures, les unités de production et améliorer leur salaire. Aussi, doivent-ils multiplier les commissariats dans la capitale. IL faut doter l’armée et la police des instruments de travail suffisants et viables : véhicules ou chars, téléphones, cartes de crédit, la conscientisation, l’initiation aux droits de l’homme.

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[mawa trop]

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