Après Kamhere... Revenant de Kinshasa pour Lubumbashi: Moïse Katumbi échappe à la mort !
Le système électronique de son avion a bloqué, refusant de libérer les pneus pour permettre son atterrissage.
Les pilotes ont été obligés d’aller atterrir à Johannesburg après avoir actionné le système mécanique qu’on appelle dans l’aéronautique civile « cabotage ». *Informé, le chef de l’Etat, Joseph Kabila a sensibilisé les autorités sud-africaines afin de prendre des dispositions pour l’atterrissage de l’avion du gouverneur du Katanga avec peu de risques. *Il y a eu plus de peur que de mal, l’avion s’est posé sans dégâts. * Moïse Katumbi est rentré à Lubumbashi depuis hier à 15 heures. *Dans l’opinion la spéculation va bon train à cause de la personnalité emblématique du gouverneur, mais rien n’est moins sûr que ce soit un sabotage. * D’après les premiers témoignages des experts, le train d’atterrissage a bloqué à cause des secousses qu’il a subis à l’aéroport de N’djili à Kinshasa dont la piste n’est pas en très bon état.
Le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Tchapwe l’a échappé belle dans la nuit de mardi à mercredi. Selon le communiqué diffusé par Digital Tv hier mercredi 29 août 07 sur sa bande passante, c’est au retour de Kinshasa où il a pris part aux échanges sur les modalités de rétrocession des 40% avec le chef de l’Etat et les personnalités du gouvernement, que cela est arrivé. Vers minuit à la verticale de Lubumbashi la capitale de cuivre et fief du plus populaire gouverneur, le jet qui le ramenait a tout simplement refusé de faire sortir son train d’atterrissage afin de lui permettre d’embrasser le ciment de la piste de l’aéroport de la Luano, cela en dépit de tous les efforts du commandant de bord et de ses pilotes. D’après les explications techniques fournies par nos sources, les ennuis du train d’atterrissage de l’avion du gouverneur Moise Katumbi étaient dus au mauvais état de la piste de l’aéroport de N’djili à Kinshasa où l’homme d’Etat katangais a séjourné récemment pour des raisons professionnelles. C’est à cause des secousses subis que les roues de l’avion se sont rétractés à l’intérieur de leur compartiment, donnant ainsi des sueurs froides aux membres d’équipage et à leurs passagers, dont le gouverneur Moise Katumbi. Il faut dire que angoissés, ces derniers auraient bien voulu tenter le « cabotage » c’est –à – dire la procédure mécanique recommandée dans ce genre de circonstance, quand les procédés électroniques font défaut, pour un atterrissage forcé, mais ils se sont vite rendus compte que l’aéroport de Lubumbashi n’offrait pas suffisamment des garanties de sécurité pour ce genre de procédure d’urgence. Pour ne pas faire courir des risques insensés à leur illustre passager, l’équipage a décidé de mettre le cap sur l’Afrique du sud ; c’est à l’aéroport Lanceria de Johannesburg que l’avion du gouverneur Moise Katumbi a réussi son atterrissage forcé sans dégâts collatéraux pour le gouverneur du Katanga et sa suite. L’inquiétude trop grande au début a fait place à 2 heures du matin heure de Johannesburg, à un grand soulagement de toutes les autorités du pays, avec au premier plan, le président Joseph Kabila.
Intervention du chef de l’Etat
Le drame qui se déroulait dans l’avion de Moise Katumbi a été suivi en direct par le chef de l’Etat. C’est le président du Tout Puissant Mazembe lui-même qui de son propre aveu au journal télévisé de Digital Congo Tv, a décroché avec beaucoup de sang-froid son téléphone satellitaire pour informer le chef de l’Etat Joseph Kabila de ce qui lui arrivait. Aussitôt ce dernier a mis en branles la machine politico administrative du pays, demandant aux autorités d’Afrique du sud de tout mettre en œuvre pour encadrer l’avion du gouverneur Moise Katumbi en difficulté. L’Ambassadeur de la RDC sur place à Pretoria a été réveillé en pleine nuit afin de suivre minute après minute, les manœuvres de l’avion en détresse. A la suite de cette intervention diplomatique, toutes les dispositions furent prises au sol, et l’avion finit par libérer ses passagers presque normalement, sous l’œil vigilant des experts sud Africains en catastrophe aérienne. Il y a eu plus de peur que de mal. Les dieux ont compris qu’il y a trop de larmes en Rdc en ce mois d’août finissant, et que le Katanga en particulier, et la RD Congo en général avaient encore énormément besoin de ce fils, digne parmi les dignes et qui s’efforce d’appliquer à la lettre les recommandations contenues dans les cinq chantiers du chef de l’Etat, pour un développement endogène de la République démocratique du Congo par le travail. Le gouverneur Moise Katumbi est donc reparti de Johannesburg hier mercredi 29 août 2007 à 13 heures pour enfin rejoindre Lubumbashi à 15 heures, heure de la capitale du cuivre. Son intervention en duplex sur Digital Congo a rassuré définitivement les Congolais sur son état de santé. En dépit d’une légère tremblote dans la voix due sans doute à la forte émotion de cette journée tumultueuse de mercredi, Moise Katumbi est bel et bien indemne, et plus que jamais déterminé à poursuivre sans relâche le travail de bâtir la RDC à travers la prospérité de son cher Katanga. L’homme est plein de reconnaissance pour l’aide apportée à distance par le président de la République, Joseph Kabila et par le peuple congolais qui n’a eu de cesse de l’encourager dans ses actions politiques et éminemment sociales depuis le début de son mandat à la tête du Katanga.
Qui en veut à Moïse ?
Cet accident raté grâce à la bénédiction du Très Haut vient de relancer la polémique sur le destin de cet homme d’Etat exceptionnel qu’est Moise Katumbi. Ses actions d’éclat qui le mettent en première ligne du décollage économique de la RDC, ne peuvent pas ne pas susciter des remous parmi les envieux ; lui-même a reconnu que au sein même de sa famille politique il existe des gens prêts à l’immoler sur l’autel de la jalousie politique. Instruite par l’expérience malheureuse de ce qui a souvent subvenu aux vrais nationalistes dans ce pays, l’opinion congolaise vit d’ailleurs dans la hantise de voir cet enfant du peuple disparaître prématurément, victime des ennemis de la patrie. C’est pourquoi le peuple congolais qui a pris acte de cet événement malheureux, demande aux autorités publiques de mettre un cordon de sécurité sur les dignitaires du pays qui démontrent jour après jour leur capacité à aider celui-ci à sortir du marasme économique dans lequel il se débat depuis des lustres. Le combat que le gouverneur du Katanga mène pour l’essor de la RD Congo n’est pas de nature à plaire à tous ceux qui avaient acquis l’habitude de casser du sucre sur le dos des Congolais, et qui se sont toujours opposés aux vrais nationalistes. Quant on suit la direction du regard du peuple, on comprend facilement de qui on veut parler. Mais quoi qu’il en soit des spéculations en cours, la vie d’un homme qui qu’il soit, appartient en dernier ressort au Créateur de l’univers, Dieu à qui appartient le souffle de vie. Moise Katumbi l’a reconnu avec émotion, et il faut respecter son témoignage et le courage avec lequel il a affronté cet impair. A partir de cet instant, le gouverneur du Katanga a juré de travailler encore plus pour laisser un souvenir impérissable de sa carrière politique au peuple congolais. Car comme disent les Américains : « on ne vit vraiment que lorsqu’on a échappé à la mort. »