Le manque d’humanisme chez Félix Wazekwa

Dans ses propos, « S’Grave » a révélé (par une divine intuition certainement) que l’actuel patron de Hono Kapanga aurait tenté de le sacrifier au profit du succès de sa prochaine réalisation artistique pour laquelle il mettrait toutes les chances de son côté (sacrifice humain aussi ?).

Au lendemain de l’agression perpétrée contre son ancien directeur artistique, le soliste Hono Kapanga, à l’occasion d’une embuscade accomplie par une dizaine d’hommes de main de « Cultur’A pays vie », l’infortuné est cloué sur le lit des Cliniques universitaires pour des soins appropriés, mais aussi son ancien patron, Félix Wazekwa n’entend pas compatir à sa situation. A cet effet, nombreux observateurs avisés, téléspectateurs et mélomanes, forts indignés au constat de cette indifférence de la part de « Mokua Bongo », ont délié leurs langues pour dénoncer le « manque d’humanisme » de cet artiste, compté parmi des intellectuels et des croyants.

A en croire cette frange de personnes, les propos qu’a tenu « S’Grave », invité dimanche 9 septembre dans « Station One », une émission spécialisée des activités socioculturelles diffusée sur Raga Tv, aurait validé la thèse de l’indifférence à l’égard de Hono Kapanga, qui aura contribué à l’éclosion et à l’essor de « Cultur’A Pays Vie ».

De surcroît, il a nié tous les réquisitoires portés sur sa personne, au sujet de cette tentative d’élimination qui, du reste, a-t-il indiqué, serait l’œuvre de Koffi Olomide. Dans ses propos, « S’Grave » a révélé (par une divine intuition certainement) que l’actuel patron de Hono Kapanga aurait tenté de le sacrifier au profit du succès de sa prochaine réalisation artistique pour laquelle il mettrait toutes les chances de son côté (sacrifice humain aussi ?).

Au regard de cette affirmation qu’il qualifie de non fondée, « Grand Mopao » s’en remet à la justice pour que celle-ci statue sur la culpabilité des agresseurs et du commanditaire de cet acte de barbarie.

Hono Kapanga toujours convalescent

Admis aux Cliniques universitaires où il est suivi par une équipe médicale qualifiée, Hono Kapanga dont la situation sanitaire reste préoccupante, en appelle à la justice. Ainsi, l’opinion attend les réactions des services compétents ainsi que de l’Union des musiciens du Congo (Umuco) et l’Amicale des musiciens congolais (Amc).

Par là, il est sous-entendu le contrecoup du gouverneur de la ville, André Kimbuta Yango, qui l’on se souvient lors des obsèques de l’artiste musicien Madilu System, avait mis en garde tous les artistes qui s’adonneraient encore à la polémique. Jusque-là, aucun écho ne bruisse des couloirs de l’Hôtel de ville de Kinshasa. Par ailleurs, un autre son de cloche soutient l’idée d’un « embargo musical ».

Pesant d’or de l’embargo ?

Pratiquement tous les musiciens mais aussi une frange de journalistes semblent soutenir l’idée d’un « embargo musical » contre Félix Wazekwa, au cas où il serait inculpé. Pour la majorité, cette idée semble propice pour sanctionner les artistes qui s’adonneraient encore à la pratique de la violence dans les milieux musicaux.

A titre exemplatif, il y a l’embargo porté sur Koffi Olomide, au lendemain de l’agression de Marc Tabou, animateur télévisé sur la chaîne Raga Tv. On se souviendra que le patron de « Quartier Latin International » avait écopé, à l’époque, d’une suspension des activités durant 45 jours.

Au regard de ces deux faits, quelques observateurs émettent tout d’abord, une similarité. Celle-ci met en exergue les deux artistes qui n’ont personnellement attaqué les victimes. A l’instar de Koffi Olomide qui est tombé victime à l’issue de son homme de main, Tony dit « Mokombosso », il en serait de même pour Wazekwa qui devrait subir le même châtiment suite au dérapage de ses « Pomba » (gardes du corps). Dossier à suivre…