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LOSAKO
31 octobre 2007

J. Kabila, président en exercice de la CEEAC

La République démocratique du Congo se réveille, l’Afrique se réveillera. C’est la lecture qu’il faut se faire de cette marque de confiance que viennent de témoigner les chefs d’Etat des pays de l’Afrique centrale, mem_40589485_kabila_300bres de la CEEAC en confiant la présidence en exercice de cette organisation à Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo.

Lourde charge qui intervient 10 mois après la même marque de confiance et de sympathie à lui témoigner par ses pairs de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour la tenue du IIIème sommet de conférence à Kinshasa. Ce sont là des signes qui ne témoignent d’un regain de confiance diplomatique certain. Et qui appellent à plus de responsabilité politique pour l’image de marque de la RDC.

La 13ème session de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, CEEAC, a clos ses travaux hier mardi 30 octobre, au palais du Parlement. Cette rencontre qui regroupait les chefs d’Etat et du gouvernement de l’Afrique centrale a été rehaussée de la présence de cinq chefs d’Etat de la Région. A savoir Omar Bongo du Gabon, François Bozizé de la République Centrafricaine, Fradique de Menenzes de Sao Tomé Principe, Joseph Kabila Kabange de la République démocratique du Congo, et Denis Sassou Nguesso de la République du Congo. Bien sûr que les pays comme l’Angola, le Cameroun, la Guinée Equatoriale ont été représentés par des personnalités de haut rang. Au terme de ces travaux qui ont duré une journée, la présidence en exercice a été confiée à Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo. Une belle opportunité pour la RDC de bien la gérer pour voir plus loin dans cette vision partagée au niveau de la sous-région afin de jouer pleinement son rôle moteur en Afrique centrale. Aussi, à l’occasion de cette rencontre de Brazzaville, la RDC a apuré ses arriérés en versant un montant de 1million de dollars à titre de cotisation.

Prenant la parole en cette circonstance, le chef de l’Etat a parlé « de la renaissance de la CEEAC, alors moribonde ». Une renaissance caractérisée par ce regain d’intérêt de la part des institutions financières africaines et internationales, notamment la Bad, l’Union européenne et les Nations unies. Il a souligné qu’il s’agit d’un honneur fait à son peuple et à son pays et que désormais il faut marquer la rupture d’un passé et se tourner vers l’avenir, un avenir plein d’espoir pour la CEEAC.

Une haute responsabilité qui honore la RDC, mais témoigne de cette marque de confiance à l‘endroit de notre pays. Marque de confiance qui constitue un véritable encouragement quand on sait que la RDC sort d’un long chemin de croix après tant d’années marquées par des guerres aussi sanglantes que destructrices. Il s’agit là d’un signe avant-coureur qu’il y a lieu d’espérer et de s’animer d’une volonté inébranlable d’aller résolument de l’avant pour rencontrer les préoccupations de l’Union africaine visant à accélérer l’intégration régionale et le bien-être des peuples du continent africain.

UN NOUVEAU DEPART

Il est vrai qu’à Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale, les chefs d’Etat de la CEEAC avaient levé l’option d’imprimer une nouvelle dynamique à l’organisation, comme l’a bien souligné le président Denis Sassou Nguesso, dans son discours d’ouverture. Mais, il a reconnu que jusque-là, l’Afrique centrale passe pour un maillon faible de l’Afrique, mais « ne peut rester en marge de l’allure que l’Union africaine tient à imprimer à l’ensemble du continent ».

Il s’agit d’un engagement pour marquer un nouveau départ en Afrique centrale. Car, les travaux de Brazzaville ont porté sur la promotion et le renforcement d’un développement équilibré dans tous les domaines, notamment l’élimination des droits de douane à l’importation et à l’exportation, l’allègement des entraves au commerce, l’obstacle à la libre circulation des biens et des personnes.

Mais puisqu’il ne peut y avoir de développement sans paix et sécurité, les chefs d’Etat et de gouvernement ont évoqué des voies et moyens pour renforcer le mécanisme d’exécution pour assurer la paix et la sécurité en vue d’assainir l’espace socioéconomique. Un engagement a été pris pour la paix, la prospérité, la solidarité politique dans la région. Une option a été levée pour parvenir à une seule communauté au niveau de l’Afrique centrale et qu’à l’unanimité, la candidature de Jean Ping, vice-premier ministre gabonais, a été soutenue pour succéder à Alpha Oumar Konaré à la présidence de la Commission africaine de l’Union africaine. Comme l’a reconnu M. Sylvain Ngoma, secrétaire exécutif de la CEEAC -lequel a été reconduit à ce poste- des efforts ont été accomplis malgré un temps mort consécutif à tous les conflits armés qui ont secoué l’Afrique centrale. Raison pour laquelle il a été institué le Conseil de paix et sécurité pour gérer les conflits. Mais, il appartient maintenant de doubler des efforts pour une nouvelle impulsion à la CEEAC qui, on le sait, a été créée en 1983.

Le potentiel

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