JOSEPH KABILA LE SILENCE DE L'AGNEAU...
Aujourd’hui, des informations sur ce coup d’Etat nous arrivent en quantité industrielle et les risques d'un coup d'État sont en train de dépasser le stade de simples rumeur.
Mais voilà que depuis quelques temps le << raïs >> congolais fait planer le doute, Joseph KABILA préférant garder le mutisme et mettre le pays dans une situation de vide institutionnel qui ouvrirait la porte à tout aventurier qui s’accaparerait du pouvoir suivant l'ère de l'après-Assassinat de Mzée KABILA.
LE SILENCE INQUIÉTANT DU CHEF DE L'ETAT
Tout se passe comme si de rien n’était. Le comble, c’est le silence qu’observe religieusement le président Joseph KABILA, donnant hélas l’impression complice de ce deal. On se demande bien jusqu’à quand le chef de l’Etat dont l’honorabilité pourrait être souillée dans cette rumeur scabreuse va sortir de sa tour d’indifférence dans l’intention de tirer cette affaire au clair.
Dans un tel contexte, Joseph Kabila président élu de la république démocratique du Congo doit agir avec vigueur pour condamner et défendre la démocratie au Congo et surtout lancer un appel ferme à la mobilisation générale et à la vigilance de toutes les forces politiques et démocratiques contre ce projet qui vise à déstabiliser le pays.
Il est bien malheureux de constater en République Démocratique du Congo, le recul ou la fuite en avant des autorités quand il s’agit de prendre son courage à deux mains et pondre du concret pour mettre les Congolais en confiance face à un éventuel danger.
Cette campagne qui vise à déstabiliser et mécontenter tout le monde, y compris l’homme de la rue, crée un malaise social généralisé. Les récents mouvements de grèves des syndicats, fonctionnaires, médecins, professeurs, magistrats, camionneurs, etc...attestent bien l'immobilisme du gouvernement Kabila-Gizenga. D’aucuns estiment que la situation devient inquiétante et le pays n'est pas gouverné.
Cette stratégie n’est pas une nouveauté dans l’histoire politique du Congo. En 2000, cette démarche avait été utilisée par les anciens détracteurs de feu Mzée Laurent Désiré KABILA dans le but de le discréditer au sein de la population, vous connaissez la suite...
DE TROIS CHOSES, L'UNE...
Soit le chef de l’Etat est personnellement impliqué dans cette affaire sale et salissante à bien des niveaux au point où cela lui ôte le verbe, soit il connaît la vérité mais refuse d’en parler du fait de la culpabilité avéré de certains de ses parrains (occidentaux) et proches collaborateurs (étrangers) surtout que cela pourrait rejaillir sur son image et affaiblir son pouvoir, soit il attend de situer les responsabilités dans l’affaire avant de “ frapper ”.
Dans tous les cas, le problème est sérieux et le silence du président de la République inquiète à plus d’un titre. Mais au-delà de ce point de vue, l’image de la République Démocratique du Congo prend des coups que le chef de l’Etat n’a certainement pas le devoir de laisser perdurer.
Certains optimistes considèrent ces rumeurs de coup de force à Kinshasa comme du déjà vu. Cependant, face à un homme qui est toujours parti sans partir, les congolais devraient se souvenir de cet adage que nous a légué nos ancêtres « il n’y a pas de fumée sans feu». Et de celui-ci surtout « MAYI ENINGANAKA PAMBA TE ». C’est pourquoi tout le monde doit rester vigilant afin de ne pas engouffrer le pays au profit de quelques individus << Kabilistes >> qui, souffrant d’une presbytie politique et craignant d’être jugés dans le nouvel ordre politique qui s’annonce, préfèrent tenter le tout pour le tout.
LE PRÉSIDENT EST VIVANT, MAIS...
Les membres du PPRD, comme on le constate depuis l’éclatement de cette rumeur scabreuse, ne sont nullement inquiétés. Après le secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, c'est au tour du gouverneur de la capitale, André KIMBUTA de qualifié de "faux bruits" "Il s’agit essentiellement de rumeurs. Vous savez, les rumeurs courent le monde entier". Et KIMBUTA de rester vigilant : "Mais n’empêche que nous prenions des dispositions et nous les avons prises à notre niveau, l'exécutif provincial va réserver une sévère sanction à quiconque serait surpris en train d'intoxiquer la population dans le dessein de troubler l'ordre public, de torpiller la démocratie". Dans un message livré en français puis en lingala, il a tenu à rassurer ses administrés quant à la bonne santé dont continue de jouir Joseph Kabila.
Le représentant de la Monuc persiste : "Il n’y a pas de menace de déstabilisation en particulier". Et comme pour rester collé aux rumeurs, Alan Doss précise : "Comme dans tout processus de sortie de crise (à l'Est), il y a des fragilités, il faut les prendre en compte. Il ne me semble pas qu’il y ait un grand péril en la demeure.
ALORS MESSIEURS, POURQUOI LE RAÏS SE CACHE-T-IL ?
Et si c'est réellement vrai que "Nous sommes dans le royaume des rumeurs et on entend tout et son contraire".
Pourquoi le Président Joseph KABILA ne sort pas de sa tanière pour minimiser les rumeurs de coup d’Etat qui circulent dans le pays en disant qu’il est impossible de le démettre de ses fonctions par un coup d’état et mettre en veilleuse cette rumeur afin de rassurer tout le monde, au lieu de laisser la population congolaise dans l’incertitude du lendemain..?
JOSEPH KABILA N'EST-IL PAS LE GARANT DE LA NATION ?
Cette rumeur scabreuse éclabousse l’image de la République Démocratique du Congo incarnée par le chef de l’Etat. De simples rumeur que le président de la République devrait s’atteler à gérer, sans faux fuyant et surtout avec responsabilité, au risque de prendre un sérieux coup dans cette affaire qui n’honore pas la République Démocratique du Congo aux yeux de l’opinion internationale et démoralise les investisseurs nationaux et étrangers prêts à s'investir dans la reconstruction de notre pays.
*Où sont passés les fous (Francis KALOMBO, KUDURA KASONGO, Zacharie BABABASWE, etc...arrogants, démagos, avec un discours populiste et réducteur) du raïs ? Pour une fois que le peuple Congolais aimerait et détesterait vous entendre dire: LE RAÏS EST MORT, VIVE LE RAÏS !!!
LE LOUP SERAIT-IL DEVENU L'AGNEAU QU'ON VOUDRAIT DÉVORER ?
O.M...Il n'y a rien, c'est l'homme qui a peur