RDC SUR RFI: les tutsis rwandais..Azarias Ruberwa,Kisangani,le gouvernement fantoche de Gizenga,contrat chinois,arrestations etc

«Il est important que le pouvoir apprenne à consolider la
réconciliation. Il faut chercher dans les blessures du passé le règlement des
problèmes actuels.»Il y a quatre ans, le 13 août 2004, plus de 160 Tutsis congolais - dont des
femmes et des enfants - étaient massacrés dans un camp de réfugiés à la
frontière burundaise. Plusieurs groupes armés ont été soupçonnés du massacre de
Gatumba, revendiqué par les FNL burundais.
Quatre ans après, la justice
a-t-elle été rendue ? Quatre ans après, qu'en est-il de la réconciliation entre
communautés au Congo ?
Gizenga "Papy" s'accroche...
Comment redynamiser un gouvernement de plus en plus critiqué pour son absence
de résultats ? Actuellement à Kinshasa cette question alimente les débats. La
présidence congolaise visiblement embarrassée cherche une solution à mettre en
œuvre à la rentrée. Mais le départ du Premier ministre Antoine Gizenga a peu de
chance de se réaliser. Le vieux patriarche fait valoir l'accord électoral passé
avec Joseph Kabila avant le deuxième tour de la présidentielle de 2006 pour
rester à son poste pendant les 5 ans du mandat présidentiel.
Si cet accord a permis à Joseph Kabila de l'emporter il y a deux ans, aujourd'hui ce pacte risque de le faire perdre. C'est en tous cas l'analyse défendue dans les propres rangs de sa majorité politique. La mouvance présidentielle très critique à l'égard du gouvernement qu’elle juge atone et impuissant craint de payer la facture lors des prochains rendez vous électoraux.
Des élections municipales sont attendues dès l'année prochaine. En politique le temps passe très vite. Chargé de mettre en œuvre les objectifs du quinquennat le gouvernement Gizenga patauge. Les fameux cinq chantiers du président n'ont même pas été lances. En clair, la question explique un ministre, « c'est ce que nous tous, nous devons couler avec ce gouvernement » dont l'avenir se joue maintenant.
Au mois de mai dernier l'hypothèse d'un départ forcé d'Antoine Gizenga a, semble t-il été abandonnée. Le scenario en cours consisterait à lui adjoindre deux vice-Premiers ministres pour redonner de l'impulsion au navire. Des noms circulent déjà : l'actuel secrétaire général du PPRD (le parti présidentiel), un député adepte du nomadisme politique passé du mobutisme au RCD puis au MLC pour figurer aujourd'hui dans les rangs de l'alliance présidentielle,
En lice également, un ancien ministre de l'économie sous la transition réputé proche de Joseph Kabila mais peu apprécié du PPRD. Reste à savoir si le Premier ministre acceptera de lâcher en partie ses prérogatives. Dans le cas contraire les changements ne seront que d'ordre cosmétique.
Les
autorités de Kinshasa accusées de brader les intérêts du pays
Congo-Kinshasa : le financement contesté des infrastructures
Les
autorités de Kinshasa accusées de brader les intérêts du pays
En s’engageant à construire de nombreuses infrastructures en
République Démocratique du Congo, la Chine a obtenu en échange l’exploitation de
concessions minières.
Pour de nombreux députés de l’opposition, ce protocole
d’accord consiste à brader les richesses nationales du
pays
Comment reconstruire le Congo-Kinshasa ravagé par plusieurs
années de guerre ?
A l'Est... On est où là ?
Par Vladimir Cagnolari
A
Kisangani, province orientale de la République Démocratique du Congo.
A
Kisangani, province orientale de la République Démocratique du Congo.
- 2000-01-01T00 min
et 19 s
Papa Rovensky est une figure, une figure chantante,
qui continue de contempler avec amour et nostalgie le fleuve Congo, qui relie
Kisangani au reste du paysLes défenseurs des droits de l'homme en RDC
«Les pressions se sont accentuées à l'encontre des défenseurs des droits de l'homme en RDC.»
En République démocratique du Congo, la situation des droits de l'homme est préoccupante. Selon les organisations Human Rights Watch, Amnesty International et la FIDH, les meurtres, viols et pillages continuent dans l'est de la RDC en dépit des accords de paix signés en janvier dernier et l'insécurité est toujours très forte dans le reste du pays.