Succession Kamerhe : voici les candidats avancés... Kabila, le gouvernement et l'AMP ont peur du vendredi 17 avril !
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"Kamerhe et son bureau paient leur courage dans la recherche de la vérité..", affirme un diplomate sous le couvert de l'anonymat, précisant qu'il y avait de vives tensions à Kinshasa.
Personne ne saura prévoir les conséquences de ce comportement voyou du pouvoir... Au sein du PPRD-AMP, ceux qui se font appeler des "intellectuels" et qui pensent au positionnement par complicité avec les tutsis rwandais (pires ennemis du peuple) pour continuer ensemble à piller, violer, voler et meurtrir la nation congolaise... devront savoir qu'ils seront les Lubanga ou les Bemba de demain. O.M...tirer le meilleur du pire !
Les candidats sélectionnés !
A l’AMP, Kabila n’a encore rien dit, sur les candidats de la majorité. Mais les tractations sont très avancées. L’AMP et ses deux principaux alliés, le Palu et l’Udemo, ont laborieusement œuvré à la finalisation de la mouture. Evariste Boshab, Nyabirungu, Kikaya Bin Karubi, Tshongo, Zénon Mukwankani, … sont en bonne place.
A l’Opposition, François Muamba, du Mouvement de Libération du Congo de JP Bemba, n’est pas candidat. Mais, c’est la réunion de l’Opposition projetée pour cet-après midi, au Palais du Peuple, qui va trancher. Clément Kanku Bukasa, Bofassa Djema, Kiakwama Gilbert et Lisanga Bonganga auraient, eux aussi, des prétentions à briguer la présidence de la chambre basse. Déjà, le Caucus du Kasaï Oriental a levé un coin du voile. Martin Mukonkole de l’ODR et Tshibangu Kalala, de l’AMP, sont désignés, pour rivaliser d’ardeur, dans cette rude bataille de succession à la série Kamerhe.
Chez les Indépendants, Tryphon Kin-Kiey et Bahati se bouffent. L’élu de Masi saisit ses avocats, pour en découdre. Ce samedi, c’est bel et bien parti, pour la suite du feuilleton Kamerhe. Cette fois-ci, c’est vraiment le début de la fin d’une ère, à la chambre basse du Parlement. L’appel à candidatures est à terme. Les Députés intéressés aux postes sont priés de se mouvoir. Le Secrétariat de cabinet du président démissionnaire les attends, à bras ouverts. Chacun devra décliner ses ambitions et déterminer le poste convoité. L’exercice ira jusqu’à lundi 13, à minuit. Le mardi 14, la liste de candidats sera affichée. La campagne électorale intervient, quant à elle, le mercredi et jeudi prochains. Puis, l’élection proprement dite, le vendredi 17 avril, à 11 heures, dans la salle de Congrès du Palais du Peuple.
Ce jour-là, en effet, le résultat sera proclamé, officiellement. C’est alors que les nouveaux élus seront présentés, avant leur installation, le lundi 20 avril, par l’ex-Speaker de la petite chambre du Parlement. Le processus de succession s’ouvre et, avec lui, la querelle d’ambitions. La preuve de la levée des boucliers est toute dans les tiraillements au sein du GPI. Tryphon Kin-Kiey et Modeste Bahati Lukwebo ont cessé de convoler en justes noces. La passe est à la désunion des esprits. Fini les amitiés et confidences diurnes et nocturnes, entre les deux hommes. Place est donc donnée à la guerre larvée. Et que le meilleur l’emporte, quel que soit le prix à payer en termes de survie du Groupe.
A l’AMP, le Raïs n’a encore rien dit. Les troupes sont pourtant rangées, pour s’exécuter. Les deux alliés, Palu et Udemo, auraient été finalement associés aux tractations en vue de la désignation des candidats de la majorité. Reste seulement que Kabila, l’Autorité morale, donne sa caution, pour le go. Il en a jusqu’à ce soir, à minuit, s’il faut respecter le calendrier. Le temps lui est compté, pour s’y prononcer. De plus en plus, des noms sont avancés, à l’AMP. Ce sont les mêmes qui reviennent sur toutes les lèvres. Dans ce pays où des réunions ne se tiennent pas au ciel, des indiscrétions ne manquent pas. Evariste Boshab, Tshongo Gilbert, Nyabirungu, le professeur de l’Unikin, un des élus du Sud-Kivu, Kikaya Bin Karubi, Théophile Mbemba sont toujours en lice, même s’ils n’ont jamais dit un mot.
A l’Opposition, François Muamba dit niet. « Je ne suis pas candidat. Chacun est libre de s’exprimer », a-t-il lâché hier, au téléphone. Thomas Luhaka n’infirme, ni confirme sa candidature. Dans le lot des autres ambitieux, des noms sont cités. Clément Kanku, Bofassa Djema, Kiakwama, Lisanga Bonganga feraient déjà leur veillée d’armes. D’ailleurs, cet après-midi, une réunion de l’Opposition est envisagée, pour les derniers réglages. Déjà, au Caucus du Kasaï Oriental, Martin Mukonkole et Tshibangu Kalala ont été désignés. L’un et l’autre appartiennent à l’Opposition et à la majorité. Mais chacun d’eux, a ses ambitions. Martin Mukonkole serait tenté, à sa manière, de remplacer Michel-Eugide Ngokoso, au poste de Rapporteur Adjoint. Tshibangu Kalala, juriste, serait, quant à lui, préparé à briguer l’un des postes à la présidence même s’il est conscient que le dernier mot revient, au propre comme au figuré, au Raïs.
Le vote à bulletins secrets mettrait, apparemment, tout le monde en confiance. Toute la journée d’aujourd’hui est consacrée à d’ultimes tractations. Au fait, tout Député a droits au rêve. La Constitution offre des garanties telles qu’indépendamment de sa famille politique, tout Député peut oser. C’est cela, au fait, l’entreprise de liberté à laquelle les esprits sont conviés, à un certain moment de l’histoire. Un sursaut d’orgueil peut gêner en même temps qu’il provoque le choc d’idées. Osez ! O.M/La Prospérité (Pro-Kabila)