Tempête dans Zaïko Nkolo Mboka :« Muana na Muana bendana »... Déjà vu !
Le fils de Yogo prépare un album avec un autre collègue de Zaïko Nkolo Mboka, en l’occurrence le chanteur Shu Lay, fils du chanteur Evoloko Jocker. Ce dernier présente la même exigence que Lola Muana avant de poursuivre sa carrière au sein de Zaïko Nkolo Mboka.
Depuis quelque temps, le chanteur Lola Muana n’a pas été vu dans les rangs du groupe Zaïko Nkolo Mboka. Le fils de Dindo Yogo conditionne la reprise de ses prestations au sein de l’orchestre de Jossart Nyoka Longo par la signature d’un contrat. Pour Lola, la balle est dans le camp du patron de Zaïko Nkolo Mboka.
Si ce dernier lui tend la perche en présentant le contrat négocier pour signature, Lola Muana assure qu’il reprendra sa place aux côtés de Ya’ Nyoch.
Le jeune chanteur relève par ailleurs qu’en dépit de ses bons et loyaux services au profit du groupe de Nyoka, tant en Europe qu’à Kinshasa.
En attendant, le fils de Yogo prépare un album de six chansons intitulé « Merci » avec un autre collègue de Zaïko Nkolo Mboka, en l’occurrence le chanteur Shu Lay, fils du chanteur Evoloko Jocker. Ce dernier présente la même exigence que Lola Muana avant de poursuivre sa carrière au sein de Zaïko Nkolo Mboka.
Suivant une source proche de cet orchestre, il y a fort peu de chances de voir Nyoka Longo se plier aux exigences de ses deux chanteurs. L’homme n’apprécie pas beaucoup les « diktats » autant que le chantage.
Signalons que Lola Muana avait intégré Zaïko pendant que Nyoka Longo était en tournée européenne avec son groupe. Appelé en Belgique pour participer à la réalisation d’un album de Zaïko Nkolo Mboka, Lola avait regagné Kinshasa avec pour mission de prendre la tête de la formation kinoise de Zaïko que Jossart avait recommandé de mettre sur pied. On peut dire que Lola a rempli sa mission haut la main jusqu’au retour au pays, il y a quelques mois, de Nyoka Longo.
Zaïko Langa Langa à Lubumbashi 18 ans après
Tom Daouda Ebondo, président de GénérationS Zaïko Katanga évoque pêle-mêle nostalgie, bonheur et surprise : « Cela faisait 18 ans que les Lushois n’avaient plus vu Zaïko Langa Langa sur scène, et pourtant toutes les générations ont assisté, euphoriques, à ce concert.
Une scène m’a particulièrement frappé : un homme d’une soixantaine d’années était sur la piste avec ses quatre garçons adultes... Ils exécutaient, tous, à merveille les pas de différentes danses de Zaïko ! ». Ainsi nous a-t-il résumé, au téléphone depuis Lubumbashi dans la province du Katanga, le premier des trois concerts de Zaïko Langa Langa dans cette ville.
C’est au Katanga International Show, une sorte de foire internationale, que Zaïko Langa Langa a renoué avec la ville cuprifère à l’initiative de l’homme d’affaires Kayembe « Chez Ntemba », propriétaire de plusieurs discothèques réputées en RDC et dans quelques pays africains.
Ces trois concerts pourraient être suivis, dans un avenir immédiat, par une tournée internationale à partir de Lubumbashi. Sur l’engouement suscité par cet orchestre malgré l’absence de nouveautés qui auraient percé dans cette ville, Daouda explique : « Les derniers albums de Zaïko ne sont pas connus ici faute de promotion, mais dans toutes les fêtes les tubes de cet orchestre accusent une intemporalité indiscutable ».
Et de donner une liste surprenante des chansons les plus prisées : « Dédé sur mesure bien sûr, mais aussi Muvaro, Sandralina, Zekira et, tenez-vous bien, Elo de feu Teddy Sukami qui date des années 70 ! ».
De son surnom Daouda VIP, comme l’avait immortalisé, un titre de l’album « Eurêka » de Zaïko Langa Langa, Tom est aussi admiratif du renouvellement de l’orchestre qu’il considère réussi : « Nous avons découvert un groupe rajeuni sans des chanteurs et musiciens auxquels nous étions habitués, mais la qualité est toujours là. Le bassiste en l’occurrence est très bon et a fait l’unanimité. Pareil pour les guitaristes solistes ».
Deux autres productions étaient programmées à Lubumbashi : deux concerts VIP dimanche dernier au club Chez Ntemba et mercredi au Real Park.