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LOSAKO
9 octobre 2009

Kabila : sa vraie guerre ! Les stratèges Kanambistes ne l'avaient pas vu venir

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Le Chef de l'Etat, Joseph Kabila, est confronté, depuis son élection à la tête du pays, à une nouvelle « guerre », laquelle a pour front ses propres « Cinq chantiers » (Infrastructures, Emploi, Education, Santé, Eau et Electricité). Il lui faut la gagner, s'il tient à se représenter, tête haute, en 2011. Après trois ans de mandat, chaque Congolais et chaque Congolaise se surprennent à dresser des bilans annuels de l'action gouvernementale, laquelle se confond avec celle du président de la République.

kabilablablaUne compatriote, députée nationale de son état et membre du bureau sortant de l'Assemblée Nationale, est sortie du bois le samedi 02 octobre dernier pour s'indigner de la transformation de la question sécuritaire de l'Est en fond de commerce politique. Une bourde ? Sans doute si l'on tient compte de l'importance que revêt la problématique de sécurisation de nos populations et du rétablissement de la paix dans chacun de nos territoires. La sortie de Brigitte Kalaba a eu pour effet de susciter une émotion très vive doublée d'indignation dans le chef de plusieurs élus et particulièrement ceux des provinces ciblées. Ernest Kyaviro qui n'a jamais gardé sa langue dans la poche l'a crié haut et fort.

boshab_kengoMais l'émotion passée, le moment est sans doute venu de s'interroger sur le véritable sens à donner à la sortie de Brigitte Kalaba. Les mots ont-ils dépassé sa pensée ou a-t-elle voulu exprimer des préoccupations plus globalisantes qui seraient restées mal perçues à cause de l'utilisation des formules maladroites ? De quelles assurances dispose-t-on pour penser que d'autres honorables, moins enclins à s'exposer, ne pensent pas la même chose que l'élue du Katanga mais n'ont pas le courage de parler à visage découvert ? Qu'une élue du peuple en arrive à parler publiquement, haut et fort, d'un sujet qui fâche, cela exige que l'on s'y attarde un peu, même si le Président de l'Assemblée Nationale, par la voie de la sagesse, a réussi à éteindre l'incendie et à clore l'incident.

kin8La vérité est sur le terrain

En allant aux élections- en 2006, les Congolais avaient exprimé l'espoir de voir leur environnement socio-économique changer fondamentalement. Certes, ils n'attendaient pas des miracles du jour au lendemain mais ils avaient la conviction que le retour de la transparence dans la gestion, la bonne affectation des ressources et le respect des droits fondamentaux des citoyens allaient favoriser l'émergence d'une ère nouvelle. Trois ans sont déjà écoulés. Les Congolais de toutes les provinces scrutent l'horizon et s'interrogent sur ce qu'on a fait de leurs espoirs. Les routes demeurent au stade de voeux, les hôpitaux ont foutu le camp et l'école a cessé d'être ce haut lieu du savoir pour devenir un terrain où se déroulent des vilains tours de passe-passe sentant souvent l'odeur de l'argent. Le sentiment général est que l'essentiel des ressources de la République continue d'être englouti dans des dépenses sécuritaires.

kin_432Ainsi donc, si les « 5 chantiers de la République » commencent à affirmer leur visibilité à Kinshasa, leur impact à l'intérieur du pays demeure marginal. Des villageois à qui l'on avait annoncé une autoroute, un barrage, une borne fontaine, une école, une université, un hôpital, un stade, un marché moderne, un aéroport, un port... dans les deux à trois ans, et qui ne 'voient rien venir, sous prétexte que les guerres de l'Est consomment le gros du budget national, se sentent quelque part frustrés. Ils le sont davantage lorsqu'ils apprennent qu'en guise de primes à la guerre, ceux-là même qui ont versé le sang des millions de compatriotes, jeté des milliers d'autres sur le chemin de l'exil, détruit des bâtiments et ouvrages publics, affaibli l'autorité de l'Etat, remis en cause l'intégrité territoriale pendant des années, sont réintégrés et promus dans l'armée et la police nationale, l'administration publique, les services de sécurité, sans autre forme de procès. Des Congolais d'ailleurs sont étonnés d'apprendre qu'après le ralliement du CNDP et d'autres groupes armés, les bruits de bottes restent permanents au Nord-Kivu et au Sud-Kivu et que l'effort de guerre est loin de s'arrêter. C'est cette spirale-là de l'insécurité récurrente et de l'accroissement de la facture à payer pour la paix qui dérange.

36325032Parler vrai

» L'interrogation de Brigitte Kalaba mérite des réponses. Comme elle, des millions des citoyens de ce pays veulent savoir si le quinquennat du Chef de l'Etat va se confiner à la seule gestion du dossier sécuritaire de l'Est, pendant que de nombreux chantiers routiers lancés à Kinshasa s'enlisent dans les prolongations. A propos de la sécurité, les populations du Bas-Congo, qui sont sous la menace permanente de l'armée angolaise à Tshela, Moanda, Songololo, Kimvula, Matadi se demandent si, dans les prévisions budgétaires gouvernementales, elles sont prises en comptent autant que leurs compatriotes de l'Est.

untitled120Phénomène jusque-là spécifique à la Province Orientale, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les déplacés de guerre et les refoulés se rencontrent désormais par milliers dans les contrées du Bas-Congo, du Bandundu, des deux Kasaï et du Katanga frontalières de l'Angola. En clair, un plan humanitaire d'urgence s'impose, en attendant que la commission mixte congolo-angolaise clarifie les choses. Les ressortissants de différents territoires congolais en contact géo-physique avec l'Angola aimeraient aussi voir les députés discuter de leur situation sécuritaire et l'exécutif national mobiliser les moyens conséquents pour leur protection et prise en charge humanitaire.

Au regard des problèmes divers pour lesquels ils n'ont pas de réponses, des Congolais, surtout ceux des provinces, se demandent si l'après-2006 ne risque pas d'être pire que l'avant-2006, aux, plans des infrastructures avec des chantiers aux chronogrammes non respectés, de l'emploi avec la montée des chômeurs et la faillite des unités de production, de l'éducation et de la santé avec la grogne persistante des enseignants et médecins, de l'eau avec un taux de desserte très faible et de l'électricité avec ses délestages et « poches noires ».

kivuDans deux ans, un état des lieux exhaustif du pays sera en mesure d'être fait.

Le temps est compté à Joseph Kabila dans la « guerre » qui se développe sur le front social, sécuritaire, économique, culturel et autre. Cette guerre-là n'est pas à perdre, au risque de donner raison à ceux qui soutiennent que les 5 chantiers de la République ne seraient qu'un slogan. Le Phare

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Commentaires
P
La réalité politique veut que le responsable s'engage à l'intérieur comme à l'extérieur pour montrer son pragmatisme ,mais nous constatons un manque d'action concrète des réalisations pour sortir ce pays de son immobilisme en clair les 5 chantiers n'améliorent rien à prèsent comme si l'ombre de la destruction avance sur ce pays depuis sa venue au pouvoir et pourtant la démocratie et l'Etat des droits étaient voulues par tous les congolais,alors il ne peut pas fonctionner sans JP BEMBA ,hier il était son pretexte pour l'éliminer,lui qui pésait dans l'électorat de la population afin de le faire avancer dans les attentes du peuple par le jeu d'opposition donc la démocratie sans l'opposition est une liquidation d'un Etat.AVEC CE TABLEAU SOMBRE DU PAYS ,tout ministre s'est mis à l'air de 5 chantiers comme tendance,par contre nous ne comprenons pas qu'il soit maintenant au solde de la "TOLERANCE ZERO" qui est une notion de fraude fiscale initiée lors de la deuxième république : "yiba ndambo, tika mpe ndambo".voilà où nous en sommes aujourd'hui les villas poussent comme des champignons sans respect de l'environnement et des mesures des principes et des obligations de l'urbanisme pour l'intérêt géneral qui n'a pas compte à rendre aux électeurs primaires qui végetent dans une misère sans precèdent dans l'histoire de ce pays où le reste de la providence nous l'attendons du seigneur JESUS CHRIST comme si le PHARAON NOUS MULTIPLIE LES CHARGES DES CORVEES POUR NOUS MAINTENIR DANS L'ESCLAVAGISME,mais dans cette soufrance nous sortirons vainqueurs congolais ,car la vraie libération ne tardera pas, si DIEU est avec nous QUI SERONT CONTRE NOUS,NOS ennemis s'entretueront entre eux et d'ici peu ces egyptiens nous les verront plus dans ce pays. UNITED STAND UP CONGOLAIS
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