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LOSAKO
25 novembre 2009

Le Kivu subit une annexion silencieuse... Attention Danger !!!

kab_rwandaisIl est pratiquement difficile de démêler tous les Paramètres de l'intrigue qui se trame dans des officines occultes pour le Kivu. Certains pensent que la balkanisation du Congo—Zaire-Rdc serait devenue improbable à cause d'une résistance farouche opposée par la population aux manoeuvres tentées en 1998 par des pays voisins avec le concours de certaines puissances étrangères et qui s'étaient soldées par un échec.

Les instigateurs et les partisans de ce plan machiavélique l'auraient—ils enterré où auraient—ils tout simplement temporisé? Le regroupement des belligérants majeurs et mineurs à Kinshasa, gratifiés des primes d'encouragement à la guerre avec leur coparticipation à la gestion du pays qu'ils venaient de piller et de ravager; le processus électoral dont sont sortis les nouvelles .institutions et leurs animateurs; l'accord de Nairobi signé entre Kinshasa et Kigali, la conférence de Goma sanctionnée par un acte d'engagement signé par le gouvernement et tous les groupes armés opérant au Kivu ; l'installation à Goma d'une structure supranationale permanente composée des Plénipotentiaires de certaines puissances d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord ;le brassage ; les opérations militaires combinées RDC-Rwanda au Nord Kivu ; l'intégration des éléments du CNDP dans les institutions; les opérations Kimia II etc.

refugi_s_burundiToutes ces stratégies n'ont pas mis fin à la guerre et ramené la paix au Kivu. La situation va toujours de mal en pis. Les rapports de la Monuc et des ONG de défense des droits de l'homme aussi bien internationales que nationales décrivent dramatiquement cette situation, tant et si bien que d'autres parmi elles s'attirent le foudre du pouvoir. Le pourrissement • d'une situation chronique qu'on ne parvient pas à maîtriser ou à endiguer, peut à la longue devenir le fit accompli. C'est vers là que le Kivu s'acheminer. La balkanisation peut s'opérer par des procédés directs ou indirects, tous les chemins menant à Rome.

La faillite de toutes les stratégies et la persistance de l'imbroglio sur le terrain n'autorisent pas à pressentir le contraire. Des groupes armes rebelles font allégeance aux institutions légales du pays, sont intégrés dans l'armée régulière et mêlés aux opérations de pacification. D'autres, par contre, déjà repentis et familiarisés avec les FARDC, font défection et retournent dans le maquis.

maimai2On fait semblant de s'amender, puis on redevient rebelle. Cela ne parait pas de bon augure. Ce sont les travaux d'approche dont la finalité nous échappe encore, et qui ne peut être connue que des tireurs de ficelles et des meneurs de jeu. Le site de radio Okapi signalait mercredi 4 novembre qu'un « groupe d'ex Maï-Màï a attaqué, dans la nuit de mardi à mercredi, le camp militaire d'intégration de Luberizi, dans la plaine de Ruzizi, au Sud-Kivu. Selon le porte—parole des opérations Kimia II, le capitaine Olivier Wamuli, cette attaque meurtrière aurait été conduite par un sous—lieutenant FARDC déserteur. » «Plus tard, poursuit—il, l'attaque a été revendiquée par un certain Idi Amin, qui s'est déclaré responsable d'un mouvement politico—militaire dénommé Union du peuple congolais pour la révolution (UPCR).

Idi Amin a reconnu avoir perdu deux hommes au cours de cette attaque. Son objectif, atteint selon lui, était de récupérer du matériel militaire et quelques—uns de ses éléments qui se trouvaient au camp pour leur intégration dans le FARDC. Toujours selon Idi Amin, UPCR regrouperait plusieurs mouvements Mai-Mai qui contesteraient les résultats des opérations Kimia II. Ce groupe dont le quartier général se trouverait dans les hauts .plateaux de Mulenge, prétend reprendre le flambeau de la lutte contre les éléments étrangers sur le territoire Congolais...» Une inquiétante prolifération de maquis au Kivu.

Les FARDC piégées dans le brassage

fardc_liwaCertaines sources du Sud-Kivu soupçonnent les Mai—Mai partisans du capitaine Yakutumba et du général Dunia d'être de connivence avec l'UPCR. Ils se disent déterminés à se battre jusqu'au bout contre l'impérialisme et l'hégémonie du Rwanda sur le territoire congolais. Il est étrange que des éléments engagés dans les opérations Kimia autant que les autres jugés dignes de confiance pour la pacification du Kivu, y participent pendant un temps, puis ils en contestent les résultats et passent de l'autre côté de la barricade. Le brassage s'avère aujourd'hui la pire des stratégies. Cette stratégie a été vivement recommandée et appuyée par la Monuc et les plénipotentiaires de certaines puissances du monde capitaliste réunis au sein d'une structure supranationale dénommée « Task force » installée en permanence à Goma. Ils savaient très bien, dans leur for intérieur, que c'était un remède qui serait pire que le mal. Ne disposant pas de son propre potentiel militaire de dissuasion en tant qu'Etat indépendant et souverain, le gouvernement Congolais n'avait pas le choix. L'intégration à l'aventure des éléments de différents groupes ebdles dans l'armée nationale égItère comportait beaucoup de risques réels et prévisibles.

Les troupes amalgamées, composées d'éléments de toutes provenances ne peuvent constituer une armée sûre et de confiance. C'est un corps disparate, mêlé d'agents perturbateurs d'autodestruction qui vont nuire à l'ensemble. Ce sont ces troupes qu'on a eu dans les opérations dont on déplore les bavures. Malheureusement ce sont les, FARDC qui en font les frais.

On a entendu la Monuc confirmer le rapport de l'ONG Human Rights Watch dénonçant le massacre des civils qui aurait été commis par les FARDC. C'est l'histoire de la paille et de la poutre, teintée d'hypocrisie. La Monuc avait encouragé le brassage et en avait suivi de près le processus d'exécution. Il n'y a aucune preuve que ces bavures sont l'oeuvre des soldats réguliers des FARDC et pas de ces éléments de toutes provenances intégrées vaille que vaille dans le corps de l'armée nationale, au nom du brasage. Le brassage était une stratégie piégée et porteuse d'une gangrène ravageuse du corps des FARDC.

Selon certaines sources, les vrais auteurs de ces bavures seraient des éléments recyclés dans un pays voisin, des démobilisés de l'armée de ce même pays, de même que ceux du CNDP et ceux résiduels de l'ancien mouvement rebelle , RCD, inamovibles au Kivu, tous déguisés en FARDC.
Le site Beni-Lubero signalait le 28 octobre dernier que « la cité de Lubero était paralysée parce que la population ne voulait pas de la présence de deux commandants anciens' CNDP soupçonnés d'entretenir l'insécurité sur l'axe Kanya-bayonga-Musienene ».

soldats_fardc_monuc_sud_kivuDes accusations très graves portées indistinctement contre" les FARDC par Human Rights Watch et la Monuc, ainsi que par d'autres ONG, sont destinées à falsifier délibérément l'histoire que les fils et filles de ce pays pourraient lire demain et apprendre non sans étonnement et indignation, que c'était l'armée nationale régulière congolaise qui s'acharnait à tuer les populations civiles au Kivu, mettant ainsi intentionnellement sous le boisseau les détails sur les vrais auteurs de ces crimes ; tels que des Inféra hamwe recyclés au Rwanda, des éléments résiduels du RCD et ceux du CNDP, opérant sous le couvert des FARDC au nom du brassage. Une véritable conspiration, car les commanditaires de cette éternelle guerre de l'Est sont justement des multinationales dés puissances impérialistes du monde capitaliste plus puissantes que Leurs Etats, de mèche avec plusieurs ONG internationales et des institutions financières d'obédience de es même puissances néo-colonialistes.

Outre la prolifération des réseaux de maquis au Kivu, on signale aussi un phénomène bizarre qui s'y développe encore maintenant. Depuis 4 mois, on observe un afflux dans les Provinces de Masisi et de Rutshuru, des réfugiés évalués à des milliers de personnes, évacués de camps où ils étaient hébergés au Rwanda. Ces vagues successives d'arrivants sont troublantes et inquiètent beaucoup les populations autochtones de ces deux territoires.

La prolifération des maquis. L'afflux des réfugiés. Une guerre chronique dévastatrice. A quel son, à Kivu serait-il prédestiné ? La question reste posée. Mais, certains observateurs y voient déjà des signes d'une annexion silencieuse. O.M/La Tempête des Tropiques

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