L'Université de Kinshasa menacée par 82 têtes d'érosion
Il y a péril en la demeure. Quatre-vingt deux têtes d’érosion menacent le site de l’Université de Kinshasa. Plusieurs établissements importants tels que le Centre neuro psychopathologique (CNPP) et le Centre de recherche en énergie nucléaire de Kinshasa, sont menacés d’écroulement. Tel est le constat fait sur place ce jeudi sur le Mont Amba par des services techniques du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, à l’issue d’une visite du ministre de tutelle, rapporte radiookapi.net
Le site du Mont Amba qui abrite l’Université de Kinshasa est en danger. Le cri d’alarme est de l’Intendance générale de l’Enseignement supérieur et universitaire. Les érosions progressent inlassablement. Du coup, le CNPP, l’Ecole de santé publique, la prestigieuse résidence du recteur, le centre hospitalier, l’Ecole régionale des forêts et territoires tropicaux, ERAIFT, ainsi que le Centre de recherche en énergie nucléaire de Kinshasa, CRENK, sont menacés d’écroulement.
« Le CNPP risque d’être écroulé d’ici là, parce que nous sommes à 200 mètres des ouvrages. L’Ecole de santé publique est danger, l’ERAIFT est en danger, y compris l’ISTM. Ces sont des ouvrages d’une valeur de 9 à 10 millions de dollars par ouvrage. Ce sont des grandes extensions. Il faut arrêter… », affirme l’ingénieur Pierre Masumbuko, directeur technique de l’intendance générale.
Pour les services techniques, il suffit à l’Etat congolais de débloquer près de 16 millions de dollars américains pour sauver la première université congolaise. Ce fonds permettra d’arrêter la progression des 18 grandes têtes d’érosion, d’assainir les sites et de construire des collecteurs et caniveaux pouvant drainer les eaux.
Nous n’avons pas encore de réaction du gouvernement face à ce problème.