25 mars: l’humanité se souvient de la traite négrière
Cette journée instituée par les Nations Unies permet de se souvenir du passé
et d’honorer les victimes.
Celles de l’esclavagisme et de la traite transatlantique des esclaves.
Le rétroviseur de l’histoire humaine renvoie les images des millions d’africains arrachés de leurs terres.
Des millions d’africains forcés de traverser l’atlantique pour subir la mort, la misère et l’exploitation sur l’autel des bénéfices des autres.
Les chiffres existent.
Historiens et chercheurs admettent que jusqu’au milieu du 20è siècle, la traite vers les Amériques porte sur moins de 10 000 esclaves par an.
Les captifs proviennent notamment du Congo, de l’Angola, de Haute-Guinée, de Sénégambie (Ndlr : De l’époque où le Sénégal et la Gambie formés un seul Etat), du Bénin.
Les traces sont encore visibles dans tous les pays touchés par l’esclavagisme.
La République Démocratique du Congo figure parmi ces pays.
A Moanda village, dans le territoire de Moanda dans le Bas Congo, on peut encore observer la marmite et les chaînes des esclaves.
A Nsiamfumu, les pêcheurs montrent aux visiteurs le cimetière des négriers, les vestiges de leur construction et le pont d’embarquement des esclaves.
Autres traces, la route des esclaves entre l’ex-Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa et la ville portuaire de Matadi.