COMMUNIQUÉ DE LA D.C. (DEMOCRATIE CHRETIENNE) : LIBEREZ DIOMI NDONGALA
Suite aux contre-vérités inoculées dans l’opinion publique nationale et internationale au sujet de l’arrestation, la détention et du jugement expéditif qui a porté à la condamnation « Kafkaïenne » de son Président National, Monsieur Eugène DIOMI NDONGALA, la Démocratie Chrétienne, « DC » en sigle, tient à apporter toute la lumière sur la réalité des faits déformés à dessein pour des intérêts politiciens et sur sa récupération politique destinée, une fois de plus, à écarter son président des échéances électorales qui s’annoncent.
Egalement elle dénonce l’harcèlement répressif dont il est victime son Président de la part des services de sécurité congolais, qui, manifestement sur instruction de leur hiérarchie, utilisent abusivement l’appareil sécuritaire et judicaire afin de régler des comptes politiques avec les opposants au régime en place, en les empêchant d’exercer librement des activités politiques surtout en à l’intérieur de la RDC.
En effet, dans le cadre de la redynamisation de son parti, en vue de la tenue du Congrès National prévu pour le mois prochain, le Président National de la DC a entrepris une série des contacts avec sa base, qui l’ont conduit dans la Province du Bas-Congo, passant par les différentes étapes de Kasangulu, Kimpese, Matadi, Boma et Moanda.
A la dernière étape de sa tournée, il s’est résolu de l’occasion offerte pour se rendre au Cabinda pour prendre des contacts dans le cadre de ses activités sportives, en sa qualité d’ Agent International de match de football de la Fifa pour l’Afrique Centrale, « le seul » d’ailleurs habilité officiellement à opérer sur toute l’étendue de la RDC, Congo Brazzaville et Angola sur licence de la Fifa.
A la frontière, il lui sera refusé le laissez-passer par la au motif que compte tenu de son rang – expression textuel des agents - il lui fallait un visa (sic). S’y inclinant de bon gré, il a sollicité et obtenu, de l’immigration angolaise, grâce à la sollicitation des responsables sportifs qui l’attendaient au Cabinda, l’autorisation d’y entrer avec un visa dit « volant » qu’il a été bel et bien délivré en sa faveur.
Malgré cela, les tracasseries ont continué jusqu’au moment où, le 12/01/2011 vers 20 heures, dans la rue, prés de son Hôtel, des inconnus l’ont abordé en demandant de leur remettre son passeport. Face à son refus les quatre inconnus l’ont bousculé pour lui arracher le document. Malgré la brutalité en particulier d’un de ces inconnus, prétendument agent des services d’immigration, M. Diomi Ndongala a catégoriquement refusé de se faire intimider par les « quatre » individus qui ont ainsi renoncé a leur entreprise de confiscation illégale de la pièce d’identité.
Le lendemain matin, il a été appréhendé par des policiers munis d’un mandat d’amener, au motif - inventé de toute pièce - d’avoir administré un coup à la personne d’un agent des services ! Accusation alambiquée pour justifier la privation de sa liberté.
Le 13 février, après un passage « éclair » aux Services Spéciaux de la Police, son dossier sera précipitamment requis par le Parquet de Muanda pour sa fixation devant le Tribunal de Paix du même lieu, suivant curieusement une procédure de flagrance qui n’avait pas raison d’être.
Il sied de souligner que deux semaines auparavant, les mêmes individus avaient brutalisé une dame agent de la brigade routière locale, de nom de Nelly, chargée de circulation, pour des raisons anodines, sans qu’une quelconque procédure ne soit engagée à leur charge malgré la plainte officiellement introduite par la dame..
Cela pour souligner à quel point ces prétendus agents des services Anr et/ ou Dgm ont l’habitude de brutaliser sans raison les citoyens congolais à Muanda, en abusant de leur statut d’intouchables. Jugé « en plein air », sous des manguiers, le président Diomi Ndongala a été condamné à 5 mois de servitude pénale assortis de la clause d’arrestation immédiate pour infractions de coups et blessures et d’outrage à un fonctionnaire, en dépit des moyens pertinents apportés par sa défense. Par contre, sa plainte déposée le même jour contre les agents prétendument de la Dgm demeure sans instruction jusqu’à ce jour.
Tout le monde a pu s’apercevoir, avant, pendant et après ce procès, que les services spéciaux de la police, le parquet et le juge agissaient sous les instructions en provenance de Matadi et de Kinshasa, visant à humilier le Président National, en le détenant, jugeant et condamnant comme il a été fait. Ceci se confirme de plus en plus au regard du comportement qu’affichent tous les intervenants dans ce dossier.
L’indignation de la population à cause de l’iniquité notoire de ce jugement, à amené le juge de céans à faire une causerie morale à son intention à la fin du procès, pour justifier la décision qu’il a prise et à appeler la population au calme.
Cette population a témoigné sa solidarité et son soutien par des applaudissements et des chants en faveur du Président National et en l’accompagnant massivement jusqu’au lieu de sa détention. Son mécontentement a même précipité le transfert du Président National à la Prison de Boma le 15/01/2011 par crainte de soulèvement populaire dans la ville côtière.
Le président Diomi Ndongala, victime d’une cabale, attend, en état de détention à Boma la fixation de cette cause au degré d’appel où, tant que continueront les interventions intempestives du politique sur l’appareil judiciaire, difficilement la Justice sera rendue.
Egalement, il sied de souligner que le juge qui à prononcé sa condamnation, non motivée en droit à ce jour, il a dit au cours du procès qu’il « ignorait » le contenu de l’art. 28 de la Constitution de la RDC, au point que la défense a été obligée d’apporter la preuve matérielle du contenu de la loi fondamentale en vigueur en RDC en plein audience…
La Démocratie Chrétienne exige la libération immédiate de son Président National, prisonnier politique du régime en place à Kinshasa, et prend à témoin l’opinion tant nationale et qu’internationale par rapport au niveau d’instrumentalisation de la justice en République Démocratique du Congo, manipulée afin de plier la détermination au changement de notre leader, Eugène Diomi Ndongala et de tous les congolais qui luttent comme lui, pacifiquement, pour l’avènement d’un véritable Etat de Droit en République Démocratique du Congo.
Vérité et Justice pour le Congo.
Fait à Kinshasa, le 15 janvier 2011
Me. Marc Mawete,
Porte Parole de la
DEMOCRATIE CHRETIENNE, D.C.