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LOSAKO
11 décembre 2006

Kabila : 100 jours pour convaincre !

kabilablabla

Routes, chemins de fer, voies navigables, ports, aéroports, projets agricoles de grande envergure, reforme du système éducatif, eau potable, électricité, soins de santé et habitat ; les Congolais attendent dresser le bilan de 100 jours du Président Kabila. Au regard des attentes de la population, le nouveau gouvernement ne va apparemment pas bénéficier d’un état de grâce. 

Mercredi 6 décembre courant devant plus de 10 mille invités réunis dans les jardins du Palais de la Nation, le Président Joseph Kabila a sifflé la fin de la recréation en République Démocratique du Congo. Dans son discours programme, Kabila a dit qu’il rêvait d’un Congo nouveau où chaque jour le peuple se remet au travail, renversant les paramètres de la pauvreté, en chantier de la prospérité. Il s’agira, avait-il dit, d’engager les travaux de réhabilitation des infrastructures des voies de communication, notamment les routes, les chemins de fer, les voies navigables, les ports et les aéroports ainsi que les projets agricoles de grande envergure, la reforme du système éducatif, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, les structures des soins de santé et l’habitat. La lutte contre la pauvreté, l’injustice, les inégalités sociales, la protection de l’enfant et de toutes personnes vulnérables seront aussi au cœur de l’action du Gouvernement au cours des cinq prochaines années.

Ambitieux, vraiment très ambitieux. Les promesses du Chef font rêver.

Depuis, les Congolais, surtout les Kinois ont revu à la hausse leurs attentes. On veut juger le nouveau pouvoir par les actes. Apparemment, il n’y aura pas un moment de répit.    

Le gouvernement aura-t-il les moyens de sa politique ?

La fête terminée, il faut se mettre au travail. En attendant la formation du Gouvernement que va conduire Antoine Gizenga, sauf une surprise désagréable pour le PALU, l’opinion se demande d’où viendront les moyens financiers. Tout semble indiquer que le nouveau régime compte essentiellement sur l’apport des bailleurs de fonds, que l’on appelle aussi les Partenaires au développement. Le Haut Commissaire européen à l’Humanitaire et au Développement Louis Michel a promis une aide accrue à la RDC. Néanmoins, la hauteur du montant et les modalités de financement doivent être déterminées par tous les pays membres de l’UE d’ici 2008. La Belgique s’est engagée à multiplier par dix son aide bilatérale  pour les cinq ans à venir. On parle d’une centaine de millions de dollars. Mais que représentent cent millions de dollars pour la RDC ? Si l’on est sincère envers soi-même, 100. 000. 000, c’est l’argent que les maffieux juifs basés à Anvers remettent à un trafiquant de diamant. On comprend d’ors et déjà que si les Congolais se permettent de croire qu’il faut beaucoup attendre de l’extérieur, ils ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Car, pour les rares occidentaux qui se prononcent sur le dossier congolais, le seul fait d’avoir élu des dirigeants suffit. Le transfert des capitaux se fait plus à l’Est de l’Europe qu’en Afrique. Et les occidentaux sont des maîtres en chantage. Dans sa tombe à Rabat où il se repose  en paix, Mobutu se rappelle son ambitieux programme dit Objectif 80. Devant une foule en liesse, en 1974, Mobutu pensait qu’en 1980, le Zaïre serait si pas premier en Afrique, donc deuxième. Au jour d’aujourd’hui, le Congo se trouve dans le trou. Il avait pourtant reçu les promesses des Occidentaux.   

Compter sur ses propres forces

D’où viendront alors les moyens financiers ? Un homme disait souvent qu’on ne laisse jamais sa vie à quelqu’un d’autre. La RDC est réputée potentiellement riche avec une population la plus pauvre de la planète. Il est curieux que les gouvernements qui se sont succédés depuis 1960 n’aient jamais réussi à inverser cette équation. Pour plusieurs observateurs avertis, la solution à cette équation de la misère réside d’abord dans la lutte contre la corruption, le clientélisme, le tribalisme, le régionalisme. Il faudrait, en outre, gérer rationnellement les ressources humaines.      

Pour qu’un programme politique ne passe pas pour de la démagogie, les analystes politiques sont unanimes qu’il faut, au-delà de l’origine des moyens à engager, le comparer aux personnes qui sont chargées de l’exécuter. C’est la raison pour laquelle Kabila se doit de faire un choix judicieux des hommes devant l’accompagner tout au long de son mandat.   

Des signaux forts attendus

Pour s’affirmer, Kabila devrait donner des signaux forts dans les 100 premiers jours de son gouvernement. Au Nord Kivu, la population voudrait qu’une solution urgente soit trouvée à l’insécurité que sème le général déchu Nkandabatware. A Kinshasa, les gens font face à la dureté de la vie. Pas de routes, pas d’eau, pas d’électricité. Manger devient un luxe. Y’aura-t-il une solution miracle ?

Fin de la récréation en RDC

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Commentaires
C
losako tozali koyeba position na bino te lelo awa lobi kuna bozali wapi, bokumisa awa mabe lobi kuna yango bonioooooooooooooooooooooooooooooh<br /> position position wendila mungolu wa toluka na kiyaka balobi malembe malembe
C
fraude na élection<br /> <br /> identité na ye fraude<br /> <br /> diplome na ye fraude<br /> <br /> mbongo zali na yango fraude bongo mutu ya boye azala mokonzi 1+4= o bongo 1+1 na élection = 0<br /> <br /> donc na moto abimi na élection comme président = 0
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