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LOSAKO
18 décembre 2006

Congo-Kinshasa: En prévisions des fêtes de fin d'année

post_file_14839post_file_14843Les opérateurs économiques appelés à disponibiliser les produits de première nécessité.

Dès cette semaine, les ménages congolais vont se ruer vers les produits de première nécessité en guise de préparatifs des festivités de la Noël et de la Saint Sylvestre. Pour prévenir toute hausse des prix des produits de grande consommation, bon marché pendant cette période de fêtes de fin d'année, le ministre de l'Economie continue à sensibiliser les importateurs et les producteurs locaux des produits de première nécessité de disponibiliser des stocks nécessaires afin d'éviter la carence. Bien plus, le patron de l'Economie en RDC appelle les opérateurs économiques au respect de la structure des prix.

Le ministère de l'Economie a entre autres charge de veiller à l'application de la structure des prix conformément à la réglementation mais aussi à la non rupture des stocks de certains produits stratégiques ou de première nécessité. C'est dans ce cadre qu'il faut placer la série de visites que le nouveau ministre de l'Economie, Moïse Nyarugabo, a entreprise auprès notamment des importateurs et producteurs locaux des produits de grande consommation. Après avoir pris langue avec les opérateurs des secteur de ciment de farine de froment ainsi que les importateurs des vivres frais, le ministre de l'Economie s'est rendu du 12 au 16 décembre derniers successivement à Kwilu-Ngongo au Bas-Congo et à Lubumbashi dans le Katanga. Et ce pour sensibiliser les producteurs et les importateurs pour qu'il puissent disponibiliser les produits de grande consommation pendant la période des fêtes de fin d'année et se rassurer de la non rupture des stocks des produits de grande consommation pendant cette période de fin d'année, aussi bien à Kwilu-Ngongo qu'à Lubumbashi, Moïse Nyarugabo a demandé aux opérateurs économiques de maintenir les prix de vente des produits à leur niveau actuel jusqu'à la fin de l'année.

Au Bas-Congo, le ministre de l'Economie a visité la Sucrière de Kwilu-Ngongo qui évalue sa production à 85.456,193 tonnes de sucre pour cette année et qui emploie 2.403 employés effectifs. Ici, le ministre a pris connaissance des contraintes auxquelles est confrontée cette entreprise publique. La pertinence de ces difficultés exigent que le gouvernement se penche aux problèmes de cette compagnie et y trouve des solutions concrètes.

Dans le chapelet de contraintes, on peut citer des réquisitions intempestives des véhicules ou de carburants par les autorités à tous les niveaux ; l'insécurité juridique caractérisée généralement par les saisies intempestives des comptes bancaires ; les coûts élevés du gasoil ; le manque de promotion à la mécanisation de l'agriculture suite aux coûts élevés des droits et taxes à l'importation des matériels agricoles, engrais et semences améliorées ; la détérioration des infrastructures de base notamment du port de l'Onatra, entraînant de ce fait des charges supplémentaires pour les agro-industries. A ces difficultés s'ajoutent la faiblesse du niveau de rendement de la main d'oeuvre locale candidate au recyclage ; l'absence d'un régime fiscal adapté au monde agricole et incitatif au développement du secteur, etc.

PROTEGER L'INDUSTRIE LOCALE

Le Directeur financier et commercial adjoint de la sucrière de Kwilu-Ngongo, Gilbert Mosala, a dénoncé l'absence de volonté politique clairement affichée des autorités compétentes de donner une priorité absolue au développement de l'agriculture afin d'amener le pays à une autosuffisance alimentaire. « Même si le libéralisme économique est opéré comme philosophie politique, le gouvernement doit veiller à une protection ciblée des entreprises viables et méritant le soutien limité dans les temps, pendant une durée pouvant permettre à ces entreprises de réhabiliter l'outil de travail afin de devenir compétitives par rapport aux entreprises similaires des pays émergeants », a-t-il souligné. Le sucre étant un des produits les plus consommés par la population, le ministre Nyarugabo a estimé qu'il est important d'encourager et de protéger l'industrie locale contre la concurrence des entreprises étrangères.

A Lubumbashi, le ministre de l'Economie a fait la ronde des quelques entreprises notamment Syntexkin qui est en proie à la piraterie de ses dessins, la TMT, une banque de proximité spécialisée dans le micro crédit, la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) dont les agents et cadres accusent des arriérées de salaires non sans compter les difficultés de fonctionnement qui perturbent l'exploitation de ses lignes ferroviaires privant ainsi sa trésorerie des recettes. Tout autant, le ministre de l'Economie a visité une société qui est née des cendres de la Générale des carrières et des mines (Gecamines), à savoir la Société d'exploitation du terril (STL), installée sur le site même de la Gecamines à Lubumbashi. Ici le ministre a été agréablement surpris par le niveau des investissements réalisés dans le secteur minier par STL qui emploie un personnel estimé à 360 personnes.

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