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LOSAKO
12 mars 2007

JP Bemba et A. Ruberwa discréditent-ils la Police nationale ? Qui dirige la RDC ?

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La réponse logique qui sied à cette interrogation est affirmative. Les anciens vice-présidents de la République Jean-Pierre Bemba Gombo et Azarias Ruberwa Manywa jettent un discrédit sur la police nationale congolaise. Ces dignitaires qui n’ont pas apparemment confiance dans cette force de sécurité s’opposent à avoir ces éléments comme garde personnelle.

A leur place, ces dignitaires préfèrent le statu quo en s’accrochant aux militaires à leur service depuis qu’ils étaient chefs rebelles. Quoique ayant intégré les institutions républicaines à la faveur de l’Accord global et inclusif de San City qui a fait d’eux des vice-présidents de la République en 2003, Azarias Ruberwa et Jean-Pierre Bemba ont conservé des éléments issus de leurs mouvements rebelles respectifs pour cette tâche.

La garde de Jean-Pierre Bemba est restée composée des anciens soldats du Mlc tandis que chez Azarias Ruberwa ce sont ceux du Rcd/Goma. C’était de bonne guerre et admis quand on considère la méfiance que devaient se vouer logiquement les uns les autres. Ce qui ne l’est pas est par contre cette attitude réfractaire à l’évolution de la situation vers la paix dans ce pays qui est le leur. Le comportement qu’affichent actuellement ces deux anciens vice-présidents est un acte incivique.

Tous deux ne veulent pas céder leurs gardes respectives à l’armée qui doit céder ces postes à la police nationale. Cette prérogative légale brandie la semaine dernière par le Chef d’Etat-major des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), le lieutenant général Kisempia Sungilanga reste contesté par ces anciens vice-présidents. Dans son communiqué, Kisempia Sungilanga avait rappelé, sans exception, tous les éléments des unités combattantes affectés à la garde des dignitaires.

Comme s’ils ont quelque reproche à l’endroit de cette police qu’ils ont formée ensemble avec les autres belligérants de l’époque, Azarias Ruberwa et Jean-Pierre Bemba, manifestent une aversion face à ce corps. Ce dernier est animé à divers échelons par des membres de toutes les composantes qui se sont combattues entre 1998 et 2003. De l’inspection générale aux inspections provinciales en passant par des directions, la configuration de la police nationale congolaise comprend les « composantes et entités » de la transition.

La résistance de Ruberwa et Bemba à cette opération prouverait qu’ils ne se sentent jamais concernés des mutations en cours dans ce pays. Dans les corps de sécurité, ils continueraient à caresser leurs postes de présidents à la tête des rebellions. Raison pour laquelle cette garde qu’ils ne veulent pas lâcher au profit de l’Etat n’a jamais porté l’uniforme en vigueur ou l’a porté en des rares occasions. Chez Ruberwa et chez Bemba le Congolais moins averti se croirait sur Mars de par les couleurs arborées par des soldats sur le lieu. Le combat du sénateur et vice-président honoraire JP Bemba ainsi que l’autre vice-président Ruberwa est sans lendemain. La loi aura raison d’eux.

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