COMMUNIQUE GRANDS LACS MAGAZINE...RDC ALERTE ROUGE !
QUAND, A TRAVERS LE BRASSAGE, LE CONGO
EST VENDU AUX ENCHERES
Surveillez
l’Est! Les frontières du Congo n’ont jamais été aussi fragiles! La situation
qu’on a vue avant l’occupation, avec les assassinats continus et impunis
perpétrés sur les populations congolaises, risque de se répéter maintenant,
malgré la présence à Kinshasa d’un gouvernement démocratiquement
élu.
L’opération de
brassage qui devait concerner seulement l’armée congolaise est devenue la porte
grandement ouverte par laquelle les ennemis du Congo entrent librement dans le
pays, peaufinent leurs stratégies et se préparent à porter le coup fatal à la
nation congolaise.
Grands-Lacs
Confidentiel présente les faits inquiétants et anormaux de la situation
sécuritaire telle qu’elle se présente aux frontières orientales de la
RDC.
Alors que le
Congo tout entier a été trompé qu’un mandat d’arrêt a été lancé contre le
rwandais Laurent Nkundabatware par le gouvernement congolais en 2004, les
nouvelles confirment que le vendredi 23 mars, l’assassin du peuple congolais a
pris place à Kitshanga à la tribune aux côtés
d’officiels civils et militaires lors de la cérémonie de mixage de la brigade
« Delta ». Laurent Nkundabatware était assis aux cotés du général John Numbi,
chef d’État-major des forces aériennes. Etaient aussi présents des officiers de
la 8ème région militaire et une délégation de la Monuc.
Avec l’aide
imposante de Tango Fort, Nkundabatware ne ménage aucun effort pour placer ses
hommes à la tête du contrôle de l’Est du Congo. Depuis qu’il a joué le jeu
rejoindre le camp gouvernemental, magiquement, Tango Fort s’est vu récompensé
par le poste de chef d’État Major des forces terrestres, un poste très
stratégique pour la défense de tout pays. Depuis qu’il est à ce poste, l’homme
du Rwanda a pris des dispositions pour réduire et muter les vrais militaires
congolais qui sécurisaient les frontières orientales. Ils sont ainsi remplacés
par des militaires de Nkundabatware du Front Patriotique Rwandais, convertis en
congolais sous le slogan du brassage.
Un
peu plus au Sud, de Kamanyola jusqu’à Fizi, les habitants de cette contrée
remarquent curieusement et de manière désenchantée que ce sont des militaires
rwandais sortis du brassage qui sont déversés dans la plaine de la Ruzizi; soi
disant pour sécuriser la zone d’Uvira. Pourtant, la sagesse la plus élémentaire
nous fait rapidement remarquer que peu importe le nombre d’années qu’un morceau
de bois peut passer dans la rivière, il ne sera pas transformé en poisson. Le
peuple congolais, a été facilement trompé, lui qu’on a amené à croire que les
rwandais qui l’ont génocidé vont se transformer en congolais à cause du
brassage. Pourtant, les rwandais sont au Congo pour une mission à accomplir; peu
importe le temps que cela leur prendra.
Depuis que les
hommes de Nkundabatware, sous le marketing du brassage, prétendent sécuriser les
frontières, les infiltrations massives de mercenaires à partir du Rwanda et du
Burundi ont repris en toute force.
Runingu : Un avant-gout de ce qui
s’en vient
Runingu, est
une cité située sur la route de Bukavu à Uvira, à 7 km au nord de Kiliba. Un
contingent de 1560 mercenaires venus de Minembwe y installe sa base sous
prétexte de se faire brasser. Malgré les pourparlers avec les autorité
congolaises, ces mercenaires armés jusqu’aux dents refusent de se soumettre aux
ordres des autorités de l’état. La population de Runingu commence à fuir vers
Uvira, emportant tous ses biens.
Au cours de
négociations les mercenaires révèlent un autre aspect de leurs affinités avec
les autorités de Kinshasa. Ils affirment avoir une convention avec les chefs des
forces terrestres et des forces aériennes de ramener leurs militaires du Rwanda,
du Burundi, de l’Ouganda et du Congo-Brazzaville. Ces ententes ont été faites en
catimini avec Amisi Tango Fort et John Numbi, deux figures de l’armée congolaise
dont Grands-Lacs Confidentiel a toujours montré la prostitution avec les ennemis
du Congo. Malgré ces évidences ils sont à la tête de la Défense Nationale, un
organe dont dépend la sécurité de tout le pays.
Le Général
Sylvain Tshikwej ne pouvait pas contenir sa surprise devant les journalistes
locaux présents par rapport à ces ententes dont il ignorait l’existence. « Je
suis un peu bloqué. Quand j’ai commencé avec eux on parlait du problème de
brassage. Je suis surpris de ce que vous venez de suivre vous-mêmes. Le problème
de leurs militaires qui sont en Ouganda, au Burundi et au Rwanda, on n’avait
jamais parlé de ça. Et cela me bloque, je ne sais pas comment répondre mais je
crois que peut-être je vais voir avec qui ils avaient traité ça pour trouver une
solution. »
Par les propos du Général Sylvain Tshikwej, nous arrivons à comprendre que le gouvernement congolais fonctionne comme une république bananière, chacun fait la loi sur le territoire qu’il contrôle, sans souci des populations autochtones congolaises. On assiste à la création progressive et insidieuse de mini-états dans un état par des accords non officiels. Ou sont le role du Parlement et du Sénat dans une décision qui implique l’importation dangereuse de mercenaires au Congo?
Alors qu’ils faisaient semblant de négocier avec le gouvernement, ces mercenaires basés à Runingu facilitaient la traversée de la Ruzizi de leurs collègues stationnés à Bujumbura, vers le Congo.
Dans le centre de brassage de Mutarule, à une vingtaine de kilomètres au sud de Luvungi sur la route Bukavu Uvira, alors que ce positionnement des troupes rwandaises se fait sans obstacle au Congo, les sources de Grands-Lacs Confidentiels ont documenté de manière fiable l’injustice et le mauvais traitement dont sont victimes tous les autochtones Mai-Mai qui ont accepté ce brassage. Les gradés Mai-Mai ont été rétrogradés et deviennent des soldats simples qui doivent suivre les ordres des militaires rwandais de Nkundabatware. Cette situation insupportable se passe sous le regard insouciant du gouvernement congolais.
A Luvungi, cette armée rwandaise devenue congolaise par le brassage maltraite la population autochtone. Les militaires volent tout ce qu’ils veulent, les poules, les récoltes et arrêtent ceux qu’ils croisent sur leur chemin.
Le criminel Nkundabatware, dans la négociation de palais avec le gouvernement prétend avoir 12 000 de ses troupes à brasser. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est ce nombre gonflé, c'est-à-dire le vrai chiffre multiplié par un facteur proche de 15, pour créer une occasion aux hommes de Kagame de se présenter comme congolais. Pourquoi les ennemis du Congo visent-ils à augmenter leur nombre de militaires à Minembwe? Parce qu’ils savent que celui qui a les canons contrôle le pouvoir. Ainsi les hommes de Rwanda trouvent leur garantie de controler le Congo à travers ces chiffres exagérés. Par cette tricherie, tous deviennent automatiquement congolais, se positionnent lentement mais sûrement et contrôlent progressivement le pouvoir à Kinshasa, les frontières et facilitent ainsi l’entrée d’autres mercenaires avant de relancer la guerre totale contre le Congo.
Des instructeurs
américains et sud africains à Minembwe
Dans ces jeux
qui ramènent au premier plan les anciennes alliances entre les autorités de
Kinshasa et l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, la nouvelle la plus curieuse
révèle que les mercenaires qui sont dans les hauts plateaux de Minembwe sont
dirigés par des instructeurs américains et sud-africains, des militaires à la
retraite; une façon détournée de fournir une aide militaire sans que cela soit
reconnu de façon officielle.
La présence des
mercenaires au Burundi
Grâce à ce
positionnement le long de la rivière Ruzizi qui sépare Congo et Burundi, les
mercenaires recrutés en Ouganda, au Rwanda et au Burundi qui se regroupent à
Bujumbura ont ainsi une voie libre, controlée par leurs frères, qu’ils
empruntent pour rejoindre les hauts plateaux de
Minembwe.
Le
premier groupe de ces marchands de la mort est arrivé à Bujumbura vers le 21 ou
22 mars. Ils ont été logés dans le quartier
Ngagara.
Un
peu avant, le vendredi 9 mars, un homme connu sous le nom de Papa Yvette est
parti de Bujumbura pour aller conduire des mercenaires vers le Congo. Ces
derniers étaient stationnés et logés à Rugombo par un certain Léonard Nzobandora
qui est le responsable de la coordination des mercenaires qui traversent le
Congo.
La
logistique et les équipements de ces mercenaires entrent au Burundi sous couvert
de l’aide à un orphelinat dont Léonard Nzobandora est le responsable. Les
mercenaires arrivent ensuite comme des spécialistes humanitaires qui font
affaire avec l’orphelinat.
Dans la suite des préparatifs de la guerre contre le Congo, les sources certaines de Grands-Lacs Confidentiel dans la région révèlent que des boites contenant des liasses de faux billets en francs congolais ont été acheminées à Bujumbura par les filières qui tiennent à relancer la guerre. Les faux billets servent à corrompre les officiers de l’armée congolaise qui surveillent les frontières, ainsi que des civils congolais pour qu’ils facilitent le passage des mercenaires. Ils servent aussi à recruter de jeunes congolais affamés pour qu’ils se joignent aux mercenaires. La zone d’Uvira serait le point d’entrée visé par tous ces mercenaires.
Le Congo est-il déjà
vendu?
Un
peu plus au sud encore, les Zambiens occupent, une portion du territoire
congolais. Un rapport faisant étant de la situation aurait été soumis aux
autorités du pays sans mener à aucune action du gouvernement. Les zambiens
affirment que ce territoire habité par des congolais leur appartient.
Au
sud de Kinshasa, l’occupation de Kahemba par l’armée angolaise depuis plusieurs
semaines est un autre fait curieux. Bien que des sources concordantes démontrent
ces faits, les versions contradictoires des autorités militaires congolaises
démontrent une complicité aux motifs non avoués dans ce
plan.
Comme à l’est,
il faut toujours des alibis pour justifier l’occupation. Les sources fiables de
Grands-Lacs Confidentiel attribuent l’origine de cette affaire aux restants des
troupes de Jonas Savimbi qui vivent dans le maquis. Ces derniers seraient entrés
en contact avec les milices du chef traditionnel Misele Nsemi Lubadeka qui
promeut la sécession du Bandundu, Bas Congo et Kinshasa, du reste du pays.
Celui-ci serait en connection avec les milices de Jean-Pierre Bemba et des
cellules militaires latentes de Honoré Ngbanda. Il se fait que des milices de
cette région bénéficient de formations de maquisards faites par le restant des
hommes de Savimbi.
Le
silence affiché entre les gouvernements angolais et congolais vise à laisser
passer le temps pour permettre aux troupes de Luanda de nettoyer ces maquisards
que Luanda aurait pourchassé jusqu’au Congo, avec la bénédiction du gouvernement
de Kinshasa. Mais à l’allure ou vont les choses c’est une partie du territoire
congolais qui tombe graduellement sous
l’occupation.
A qui profite
l’affaiblissement de l’armée congolaise?
Les vrais fils
du Congo qui ont fait preuve d’un amour inconditionnel pour la Nation sont
brimés, renvoyés au dernier rang et privés de tout pouvoir au profit des
étrangers.
Pourquoi ne pas
les soutenir et les promouvoir alors que par leurs actes, ils ont démontré bien
des fois qu’ils sont capables de mettre fin aux promenades des mercenaires en
territoire congolais?
Si
le gouvernement était capable de mettre en déroute les troupes de Bemba armées, il doit être en
mesure de faire fuir aussi les rwandais qui prennent le Congo en otage, en
complicité avec certains membres du gouvernement.
C’est cette vérité non dite mais observable par tout observateur attentif qui démontre que le territoire congolais est pris en otage. Plusieurs personnalités du gouvernement congolais collaborent étroitement avec l’ennemi. Et tant que cela continue, il revient au peuple congolais de se prendre en main.
Les résistants français n’ont-ils pas défendu leur pays qui était sous l’occupation nazie? Si le gouvernement fait preuve de complicité flagrante avec l’ennemi, alors le peuple congolais doit s’armer et défendre la Nation!
La liberté s’acquiert, elle n’est jamais donnée sur un plateau en or.