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LOSAKO
2 avril 2007

COMMUNIQUE GRANDS LACS MAGAZINE...RDC ALERTE ROUGE !

QUAND, A TRAVERS LE BRASSAGE, LE CONGO

EST VENDU AUX ENCHERES

Surveillez l’Est! Les frontières du Congo n’ont jamais été aussi fragiles! La situation qu’on a vue avant l’occupation, avec les assassinats continus et impunis perpétrés sur les populations congolaises, risque de se répéter maintenant, malgré la présence à Kinshasa d’un gouvernement démocratiquement élu.

L’opération de brassage qui devait concerner seulement l’armée congolaise est devenue la porte grandement ouverte par laquelle les ennemis du Congo entrent librement dans le pays, peaufinent leurs stratégies et se préparent à porter le coup fatal à la nation congolaise.

Grands-Lacs Confidentiel présente les faits inquiétants et anormaux de la situation sécuritaire telle qu’elle se présente aux frontières orientales de la RDC.

Alors que le Congo tout entier a été trompé qu’un mandat d’arrêt a été lancé contre le rwandais Laurent Nkundabatware par le gouvernement congolais en 2004, les nouvelles confirment que le vendredi 23 mars, l’assassin du peuple congolais a pris place à
Kitshanga  à la tribune aux côtés d’officiels civils et militaires lors de la cérémonie de mixage de la brigade « Delta ». Laurent Nkundabatware était assis aux cotés du général John Numbi, chef d’État-major des forces aériennes. Etaient aussi présents des officiers de la 8ème région militaire et une délégation de la Monuc.

Avec l’aide imposante de Tango Fort, Nkundabatware ne ménage aucun effort pour placer ses hommes à la tête du contrôle de l’Est du Congo. Depuis qu’il a joué le jeu rejoindre le camp gouvernemental, magiquement, Tango Fort s’est vu récompensé par le poste de chef d’État Major des forces terrestres, un poste très stratégique pour la défense de tout pays. Depuis qu’il est à ce poste, l’homme du Rwanda a pris des dispositions pour réduire et muter les vrais militaires congolais qui sécurisaient les frontières orientales. Ils sont ainsi remplacés par des militaires de Nkundabatware du Front Patriotique Rwandais, convertis en congolais sous le slogan du brassage.

Un peu plus au Sud, de Kamanyola jusqu’à Fizi, les habitants de cette contrée remarquent curieusement et de manière désenchantée que ce sont des militaires rwandais sortis du brassage qui sont déversés dans la plaine de la Ruzizi; soi disant  pour sécuriser la zone d’Uvira. Pourtant, la sagesse la plus élémentaire nous fait rapidement remarquer que peu importe le nombre d’années qu’un morceau de bois peut passer dans la rivière, il ne sera pas transformé en poisson. Le peuple congolais, a été facilement trompé, lui qu’on a amené à croire que les rwandais qui l’ont génocidé vont se transformer en congolais à cause du brassage. Pourtant, les rwandais sont au Congo pour une mission à accomplir; peu importe le temps que cela leur prendra.

Depuis que les hommes de Nkundabatware, sous le marketing du brassage, prétendent sécuriser les frontières, les infiltrations massives de mercenaires à partir du Rwanda et du Burundi ont repris en toute force.

Runingu : Un avant-gout de ce qui s’en vient

Runingu, est une cité située sur la route de Bukavu à Uvira, à 7 km au nord de Kiliba. Un contingent de 1560 mercenaires venus de Minembwe y installe sa base sous prétexte de se faire brasser. Malgré les pourparlers avec les autorité congolaises, ces mercenaires armés jusqu’aux dents refusent de se soumettre aux ordres des autorités de l’état. La population de Runingu commence à fuir vers Uvira, emportant tous ses biens.

Au cours de négociations les mercenaires révèlent un autre aspect de leurs affinités avec les autorités de Kinshasa. Ils affirment avoir une convention avec les chefs des forces terrestres et des forces aériennes de ramener leurs militaires du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda et du Congo-Brazzaville. Ces ententes ont été faites en catimini avec Amisi Tango Fort et John Numbi, deux figures de l’armée congolaise dont Grands-Lacs Confidentiel a toujours montré la prostitution avec les ennemis du Congo. Malgré ces évidences ils sont à la tête de la Défense Nationale, un organe dont dépend la sécurité de tout le pays.

Le Général Sylvain Tshikwej ne pouvait pas contenir sa surprise devant les journalistes locaux présents par rapport à ces ententes dont il ignorait l’existence. «  Je suis un peu bloqué. Quand j’ai commencé avec eux on parlait du problème de brassage. Je suis surpris de ce que vous venez de suivre vous-mêmes. Le problème de leurs militaires qui sont en Ouganda, au Burundi et au Rwanda, on n’avait jamais parlé de ça. Et cela me bloque, je ne sais pas comment répondre mais je crois que peut-être je vais voir avec qui ils avaient traité ça pour trouver une solution. »

 

Par les propos du Général Sylvain Tshikwej, nous arrivons à comprendre que le gouvernement congolais fonctionne comme une république bananière, chacun fait la loi sur le territoire qu’il contrôle, sans souci des populations autochtones congolaises. On assiste à la création progressive et insidieuse de mini-états dans un état par des accords non officiels. Ou sont le role du Parlement et du Sénat dans une décision qui implique l’importation dangereuse de mercenaires au Congo?

 

Alors qu’ils faisaient semblant de négocier avec le gouvernement, ces mercenaires basés à Runingu facilitaient la traversée de la Ruzizi de leurs collègues stationnés à Bujumbura, vers le Congo.

 

Dans le centre de brassage de Mutarule, à une vingtaine de kilomètres au sud de Luvungi sur la route Bukavu Uvira, alors que ce positionnement des troupes rwandaises se fait sans obstacle au Congo, les sources de Grands-Lacs Confidentiels ont documenté de manière fiable l’injustice et le mauvais traitement dont sont victimes tous les autochtones Mai-Mai qui ont accepté ce brassage. Les gradés Mai-Mai ont été rétrogradés et deviennent des soldats simples qui doivent suivre les ordres des militaires rwandais de Nkundabatware. Cette situation insupportable se passe sous le regard insouciant du gouvernement congolais.

 

A Luvungi, cette armée rwandaise devenue congolaise par le brassage maltraite la population autochtone. Les militaires volent tout ce qu’ils veulent, les poules, les récoltes et arrêtent ceux qu’ils croisent sur leur chemin.

 

Le criminel Nkundabatware, dans la négociation de palais avec le gouvernement prétend avoir 12 000 de ses troupes à brasser. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est ce nombre gonflé, c'est-à-dire le vrai chiffre multiplié par un facteur proche de 15, pour créer une occasion aux hommes de Kagame de se présenter comme congolais. Pourquoi les ennemis du Congo visent-ils à augmenter leur nombre de militaires à Minembwe?  Parce qu’ils savent que celui qui a les canons contrôle le pouvoir. Ainsi les hommes de Rwanda trouvent leur garantie de controler le Congo à travers ces chiffres exagérés. Par cette tricherie, tous deviennent automatiquement congolais, se positionnent lentement mais sûrement et contrôlent progressivement le pouvoir à Kinshasa, les frontières et facilitent ainsi l’entrée d’autres mercenaires avant de relancer la guerre totale contre le Congo.

 Des instructeurs américains et sud africains à Minembwe

Dans ces jeux qui ramènent au premier plan les anciennes alliances entre les autorités de Kinshasa et l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, la nouvelle la plus curieuse révèle que les mercenaires qui sont dans les hauts plateaux de Minembwe sont dirigés par des instructeurs américains et sud-africains, des militaires à la retraite; une façon détournée de fournir une aide militaire sans que cela soit reconnu de façon officielle.

La présence des mercenaires au Burundi

Grâce à ce positionnement le long de la rivière Ruzizi qui sépare Congo et Burundi, les mercenaires recrutés en Ouganda, au Rwanda et au Burundi qui se regroupent à Bujumbura ont ainsi une voie libre, controlée par leurs frères, qu’ils empruntent pour rejoindre les hauts plateaux de Minembwe.

Le premier groupe de ces marchands de la mort est arrivé à Bujumbura vers le 21 ou 22 mars. Ils ont été logés dans le quartier Ngagara.

Un peu avant, le vendredi 9 mars, un homme connu sous le nom de Papa Yvette est parti de Bujumbura pour aller conduire des mercenaires vers le Congo. Ces derniers étaient stationnés et logés à Rugombo par un certain Léonard Nzobandora qui est le responsable de la coordination des mercenaires qui traversent le Congo.

La logistique et les équipements de ces mercenaires entrent au Burundi sous couvert de l’aide à un orphelinat dont Léonard Nzobandora est le responsable. Les mercenaires arrivent ensuite comme des spécialistes humanitaires qui font affaire avec l’orphelinat.

Dans la suite des préparatifs de la guerre contre le Congo, les sources certaines de Grands-Lacs Confidentiel dans la région révèlent que des boites contenant des liasses de faux billets en francs congolais ont été acheminées à Bujumbura par les filières qui tiennent à relancer la guerre. Les faux billets servent à corrompre les officiers de l’armée congolaise qui surveillent les frontières, ainsi que des civils congolais pour qu’ils facilitent le passage des mercenaires. Ils servent aussi à recruter de jeunes congolais affamés pour qu’ils se joignent aux mercenaires. La zone d’Uvira serait le point d’entrée visé par tous ces mercenaires.

Le Congo est-il déjà vendu?

Un peu plus au sud encore, les Zambiens occupent, une portion du territoire congolais. Un rapport faisant étant de la situation aurait été soumis aux autorités du pays sans mener à aucune action du gouvernement. Les zambiens affirment que ce territoire habité par des congolais leur appartient.

Au sud de Kinshasa, l’occupation de Kahemba par l’armée angolaise depuis plusieurs semaines est un autre fait curieux. Bien que des sources concordantes démontrent ces faits, les versions contradictoires des autorités militaires congolaises démontrent une complicité aux motifs non avoués dans ce plan.

Comme à l’est, il faut toujours des alibis pour justifier l’occupation. Les sources fiables de Grands-Lacs Confidentiel attribuent l’origine de cette affaire aux restants des troupes de Jonas Savimbi qui vivent dans le maquis. Ces derniers seraient entrés en contact avec les milices du chef traditionnel Misele Nsemi Lubadeka qui promeut la sécession du Bandundu, Bas Congo et Kinshasa, du reste du pays. Celui-ci serait en connection avec les milices de Jean-Pierre Bemba et des cellules militaires latentes de Honoré Ngbanda. Il se fait que des milices de cette région bénéficient de formations de maquisards faites par le restant des hommes de Savimbi.

Le silence affiché entre les gouvernements angolais et congolais vise à laisser passer le temps pour permettre aux troupes de Luanda de nettoyer ces maquisards que Luanda aurait pourchassé jusqu’au Congo, avec la bénédiction du gouvernement de Kinshasa. Mais à l’allure ou vont les choses c’est une partie du territoire congolais qui tombe graduellement sous l’occupation.

A qui profite l’affaiblissement de l’armée congolaise?

Les vrais fils du Congo qui ont fait preuve d’un amour inconditionnel pour la Nation sont brimés, renvoyés au dernier rang et privés de tout pouvoir au profit des étrangers.

Pourquoi ne pas les soutenir et les promouvoir alors que par leurs actes, ils ont démontré bien des fois qu’ils sont capables de mettre fin aux promenades des mercenaires en territoire congolais?

Si le gouvernement était capable de mettre en déroute les troupes de Bemba armées, il doit être en mesure de faire fuir aussi les rwandais qui prennent le Congo en otage, en complicité avec certains membres du gouvernement.

C’est cette vérité non dite mais observable par tout observateur attentif qui démontre que le territoire congolais est pris en otage. Plusieurs personnalités du gouvernement congolais collaborent étroitement avec l’ennemi. Et tant que cela continue, il revient au peuple congolais de se prendre en main.

Les résistants français n’ont-ils pas défendu leur pays qui était sous l’occupation nazie? Si le gouvernement fait preuve de complicité flagrante avec l’ennemi, alors le peuple congolais doit s’armer et défendre la Nation!

La liberté s’acquiert, elle n’est jamais donnée sur un plateau en or.

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Commentaires
N
NTUMBA WAMULU <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Objet : projet d'article <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mr <br /> <br /> <br /> <br /> Veuillez recevoir par la présente ma proposirion d'article. <br /> <br /> <br /> <br /> La révolution panafricaine dans la région des grands lacs : violence et neutralisme positif. <br /> <br /> <br /> <br /> S'il est vrai que certaines parties de cet article pourraient choquer, il n'en est pas moins vrai que ce travail est le fait d'un homme épris de paix et de justice.(diplômé en sciences politiques de l'université de Bordeaux ,France). <br /> <br /> <br /> <br /> En dehors du chemin pointé du doigt par l'auteur, la république démocratique du congo s'éteindra et alors l'Afrique entière ainsi que le monde moderne sombrera dans la ténèbre. <br /> <br /> <br /> <br /> La motivation au coeur de cette réflexion n'est pas, comme la plupart des propositions sur la question sécuritaire à l'est du pays, de séduire, mais de dire la vérité , car l'amour du pays ne s'accomode d'aucun mensonge: <br /> <br /> si nous mourrons pour le congo , alors le congo ne mourra pas. <br /> <br /> <br /> <br /> vous avez jusqu'à présent toujours traité le sujet de la sécurité à l'est du pays en publiant, favorisant les théories douteuses (création d'une force neutre, renforcement du rôle de l'ONU...).<br /> <br /> vous avez à présent la possibilité de publier, favoriser le cri de tout un peuple. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci de votre compréhension, <br /> <br /> <br /> <br /> veuillez recevoir Monsieur, l'expression de mes salutations les meilleures. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> LA REVOLUTION PANAFRICAINE DANS LA REGION DES GRANDS LACS <br /> <br /> Violence et neutralisme positif<br /> <br /> <br /> <br /> L'injustice dont a été et continue d'être victime le peuple noir d'Afrique, à travers ses communautés dans l'est de la RDC est une monstruausité face à laquelle aucune échappatoire n'est possible.<br /> <br /> <br /> <br /> Combattre ou se laisser détruire, telle est la question. <br /> <br /> <br /> <br /> La solution à un problème aussi effrayant est qu'il n'existe aucune solution si ce n'est la moins pire de toutes. <br /> <br /> <br /> <br /> Puisque la paix dans la région s'apparente aux cris et grincements de dents, elle doit être combattue. <br /> <br /> <br /> <br /> La violence, lorsqu'elle n'es pas dirigée contre l'Homme mais contre ceux qui font peser une menace sérieuse sur l'avenir du genre humain , revêt du sens. <br /> <br /> <br /> <br /> La guerre ou plutôt devrions nous dire, tout effort supplémentaire dans le processus de libération du peuple noir , est une bonne chose en soi. <br /> <br /> <br /> <br /> la révolution panafricaine dans la région des grands lacs ne doit pas être une guerre de plus mais la dernière, l'achèvement d'un processus de libération initié par nos pairs en ces temps reculés et lointain où l'on inscrivait en eux , la chicotte et les mauvais traitements. <br /> <br /> <br /> <br /> La république démocratique du congo est un scandale géologique (80 pour cent de la production mondiale de niobium...) ou plutôt devrions nous dire, pour reprendre une expression courue en géopolitque : the new heartland. <br /> <br /> <br /> <br /> Cette partie du continent, vitale pour les puissances de l'argent est actuellement sous le contrôle ou à tout le moins, la menace tutsi. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui pose de façon brutale et incongrue la question du rwanda. <br /> <br /> <br /> <br /> Le problème en RDC ne se situe pas à l'Est du pays et dans cette partie du pays, le problème n'est pas le rwanda. <br /> <br /> <br /> <br /> la vérité , dite et redite tout au long de notre histoire, pose un verdit sans appel : l'ennemi juré de la RD congo n'est pas un bout de bois dont on fait pantin -kagame- ou un pantin pieds et pongs ficelés -Ntaganda- mais un marionnettiste passé maître dans l'art de la guerre: l'occident. <br /> <br /> <br /> <br /> Loin de nous l'idée de verser dans un anti occidentalisme bête et méchant mais force est de constater que le chaos en RDC se' situe essentiellement dans les zones riches en minerais d'où la question qui se pose : A qui profite la déstabilisation de ces territoires.<br /> <br /> <br /> <br /> Au siècle de l'atome, les nations industrielles,dépendentes à cent pour cent des minerais stratégiques, doivent à tout prix , -mains coupées, femmes violées, enfants tués-contrôler ces zones riches en minerais. <br /> <br /> <br /> <br /> Sur la balance des intérêts stratégiques occidentaux, la mort de millions d'individus ne peut faire contre poids à l'enrichissement de toute une nation. <br /> <br /> <br /> <br /> Dans leur course à l'approvisionnement en terres rares les nations occidentales se sont choisies comme auxiliaire, un peuple qui, fraîchement sorti d'un génocide est devenu lui même génocidaire autrement dit, plein de haine : le peuple tutsi.<br /> <br /> <br /> <br /> il existe à l'est de la RDC une question tutsi. <br /> <br /> <br /> <br /> La force de cette petite communauté réside, entre autre dans son alliance avec les puissances anglosaxones.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette force est d'autant plus grande que son ennemi juré, le congo, -affaibli par une myriade de petites nations qui, par pure gourmandise, ont le courage de mettre les doigts dans le pot de confiture-, ne compte aucun allié sérieux sur la scène internationale.<br /> <br /> <br /> <br /> Le pacte américano tutsi ou le pantutsimse est une réalité militaire et politico-économique contre laquelle les meilleures intentions du monde ne peuvent rien. La bête, insensible aux discours de paix et de démocratie, reste la bête. <br /> <br /> <br /> <br /> C'est à partir du rwanda que l'occident organise, américains en tête , la déstabilisation économique et politque du congo.<br /> <br /> <br /> <br /> La position de la société civile congolaise sur la situation à l'est du pays qui consiste à éloigner le spectre de la guerre à tout prix au risque de tout perdre y compris la paix, ou plutôt devrions nous dire , les apparences de la paix, est inacceptable. <br /> <br /> <br /> <br /> Peut on vraiment traduire en justice -à l'instar du procès de nuremberg- comme le préconise la société civile dans ses solutions pour la crise à l'est du congo, les présidents kagame, museveni et tout leur état major sans au préalable recourir à la force? (conférence en date du 22 Septembre 2012 à notre dame de fatima)<br /> <br /> <br /> <br /> Nuremberg n'est pas un procès au sens juridique du terme -équitable, respectueux des droits de la défense- mais un projet politique, l'application stricto sensu de la justice des plus forts. <br /> <br /> <br /> <br /> Est il besoin de rappeler que nuremberg n'a été possible qu'à partir du moment où hitler poussé au suiscide , son état major décapité, la nation nazie, appeurée, soumise, acculée à la frontière de l'extermination totale était dans l'impossibilité de contre attaquer. <br /> <br /> <br /> <br /> Quant à l'idée d'une force neutre déployée aux endroits sensibles de la région, s'il ne fait aucun doute que la neutralité d'une telle force est difficilement possible, il n'en est pas moins vrai qu'elle est tout à fait envisageable : la neutralité profite toujours à un camp donné. <br /> <br /> <br /> <br /> Ne serait il pas plus judicieux d'investir tout cet effort financier -la mise en place d'une telle force aurait un coût sur le budget national à peu près identique à celui du paiement de la dette- dans la création d'une véritable Armée Nationale. <br /> <br /> <br /> <br /> A qui profiterait le fait que la stabilité dans la région et plus exactement la sécurité dans l'est de la RDC serait désormais sous la responsabilité de soldats étrangers?<br /> <br /> <br /> <br /> Si les armées étrangères pouvaient ramener la paix au congo, la MONUSCO aurait réussi sa mission depuis longtemeps. <br /> <br /> <br /> <br /> La guerre contre le pantutsisme est juste. Ne pas s'opposer de toutes ses forces à l'injustice est malhonnête. <br /> <br /> <br /> <br /> La reconfiguration territoriale dans la région des grands lacs suppose que les éléments négatifs, soient éliminés ou le cas échéant, acculés à la frontière du non retour.<br /> <br /> <br /> <br /> Si nous ne tuons pas ceux qui veluent nous tuer, nous mourrons, par la seule volonté tutsi qui est d' ouvrir sur le territoire congolais, par tous les moyens nécessaires y compris celui d'une guerre sale, un espace vitale. <br /> <br /> <br /> <br /> Comment interpréter le revirement d'alliance opéré par le rwanda (de la francophonie au commonwealth) si ce n'est par un acte purement militaire : l'encerclement. <br /> <br /> <br /> <br /> En effet, toute la partie est du pays, jusqu'au sud, est désormais ceinturée par des pays du commonwealth (rwanda, ouganda, zambie). <br /> <br /> <br /> <br /> Par conséquent, attaquer l'un d'entre eux, le rwanda par exemple,reviendrait à déclarer la guerre aux autres. <br /> <br /> <br /> <br /> Pire encore, une agression du rwanda vis à vis de son voisin congolais ne serait certainement pas dénoncée ou ne fut ce que critiquée par l'ensemble des pays limitrophes auprès desquels aucun soutien sérieux ne pourrait être obtenu côté congolais ni à l'intérieur de l'Union Africaine ni dans le cadre de relations bilatérales. <br /> <br /> <br /> <br /> Ici se pose la question de la francophonie.<br /> <br /> <br /> <br /> En une période de notre histoire où l'intégrité du territoire, l'union nationale n'ont jamais été aussi gravement menacés qu'en cette année 2012 la question qui se pose est de savoir qui sont nos amis si tant il est vrai que nous en ayons ? <br /> <br /> <br /> <br /> Si la francophonie se résume en des discours de bonnes intentions, une vision purement économique des rapports franco congolais (diplomatie économique), face à un besoin urgent et crucial d'aide militaire , logistique pour sortir notre Nation du danger, le congo doit quitter cette institution au plus vite. <br /> <br /> <br /> <br /> Si la francophonie permet une véritable amitié entre les peuples français et congolais, où les problèmes des uns ne laisseraient pas indifférents les autres mais seraient l'occasion d'un renforcement des liens économiques, politiques, alors le congo dans la francophonie est une bonne chose en soi. <br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, l'influence française dans la région des grands lacs est moins importante que celle de l'Afrique du sud, du nigéria, de l'ouganda et du rwanda pour ne citer que ceux là. <br /> <br /> <br /> <br /> De plus, les intérêts français en RDC étant moins consolidés que ceux des états unis et de la chine , il est peu probable que la France ait une politique étrangère vis à vis de la RDC en contradiction avec les règles du jeux fixées par toutes les nations précitées.<br /> <br /> <br /> <br /> Comment expliquer le fait que malgré les nombreuses condamnations du rwanda par la communauté internationale concernant son implication dans les guerres et pillages à l'Est de la RDC le président français nicolas sarkozy, dans son discours à kinshasa en 2010 soutienne ouvertement la politique de balkanisation du congo orchestrée par le rwanda?<br /> <br /> <br /> <br /> Que dire et penser de la déclaration de l'ambassadeur d'allemeagne à l'ONU refusant toute sanction contre le rwanda accusé à juste titre , non sans preuves , d'agression contre son voisin. <br /> <br /> <br /> <br /> A ce jour, rien ne nous permet de penser que la politique étrangère de François Hollande pour la région des grands lacs soit différente de celle de son prédecesseur et quand bien même en serait il ainsi, la france s'opposerait elle à l'Allemagne pro kagame ? <br /> <br /> <br /> <br /> Aussi longtemps que nous tergiverserons, face à un ennemi préparé de longue date à la guerre -encerclement du territoire, infiltration des hautes sphères de l'état- négocierons avec un état nous ayant déclaré la guerre, nous ne gagnerons pas la paix car celle ci n'est pas un dîner de gala. <br /> <br /> <br /> <br /> Ceci étant , la victoire contre les forces négatives ne fait aucun doute. Rayer le pantutsisme de la carte D'Afrique est possible. Pour autant que nous parvenions à échafauder des plans d'avenir en donnant sens à notre mémoire (jacques Attali).<br /> <br /> <br /> <br /> Un plan d'avenir aussi important que la guerre ne peut réussir en dehors d'une mobilisation générale. <br /> <br /> L'union sacrée c'est à dire le regroupement de <br /> <br /> tous les acteurs sociaux politiques -partis politiques,société civile et autres personnes morales d'envergures nationales- autour d'un projet commun est elle possible ? <br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement non; les partis politiques, enfermés dans des logiques partisanes et autres contingences ne sont pas suffisamment matures pour sacrifier sur l'autel de l'intérêt national leurs intérêts propres et la plupart des organisations non gouvernementales sont en vérité des caisses à résonnance de partis politiques nationaux ou étrangers. <br /> <br /> <br /> <br /> En revanche, il existe à l'intérieur de ces formations politiques, en règle général au niveau de la base, une masse critique, toute prête à l'action patriotique.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette force vive de la nation trouverait son expression la plus juste au sein d'une Conférence Nationale Souveraine au terme de laquelle serait institué un superministère, le ministère de la guerre. <br /> <br /> <br /> <br /> Nous n'entrerons pas ici dans les détails ou dédales d'une telle institution. L'essentiel sur la question tient en quelques lignes : si le gouvernement kabila n'opère pas une ouverture significative en direction de l'opposition politique, <br /> <br /> aucune mobilisation générale ne sera possible et <br /> <br /> dès lors, tous les scénarios sont envisageables comme par exemple, l'explosion de cette foule révolutionnaire en divers groupes armés pilotés à partir de l'étranger par les nostalgiques de la conférence nationale. <br /> <br /> <br /> <br /> Nombreux sont celles et ceux qui doutent de notre capacité à gagner une guerre contre le rwanda tant l'image que renvoie ce pays sur la scène internationale est positive. <br /> <br /> <br /> <br /> La vérité du rwanda est tout autre : à l'intérieur de la maison, la réconciliation parfaite est impossible tant reste encore vif à l'esprit des uns et des autres les nuits chaudes des années quatre ving quatorze. <br /> <br /> <br /> <br /> Les tutsi sont parvenus à faire croire que leur pouvoir était démocratique, la majorité hutu réconciliée avec la minorité tutsi, leur armée nationale la plus forte de la région. Un tel château de cartes ne saurait résister aux bruits de bottes. <br /> <br /> <br /> <br /> La supériorité dans l'armement,l''organisation, la bravoure de notre ennemi existe bel et bien et aura un coût en pertes de vies humaines non négligeable côté congolais. <br /> <br /> <br /> <br /> L'essentiel pour nous étant de maintenir la guerre en dessous de notre seuil critique en perte de vies humaines (15 pour cent de la population)tout en poussant le conflit à un niveau de tuerie au delà duquel le régime tutsi ne pourrait plus combattre.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous estimons qu'une saingée de dix pour cent seulement des gens du nil, résultat pouvant être atteint très rapidement dans la mesure où la majorité Hutu se joindrait au mouvement, mettrait un terme, une bonne fois pour toute, à leur velleité d'hégémonie. <br /> <br /> <br /> <br /> Notre combat ne saurait se réduire à un simple acte de vengeance. L'extermination totale des tutsis ne s'inscrit pas dans la droite ligne de notre logiquie, nationaliste et panafricaine. <br /> <br /> <br /> <br /> Les tutsis, placés à la frontière du génocide, c'est à dire , dans l'impossibilité de perturber l'ordre naturel des choses -un congo fort, un rwanda frère- sous peine de disparaître, doivent être intégrés dans la région. <br /> <br /> <br /> <br /> Il s'agit ni plus ni moins d'écrire l'Afrique autrement que petitement, en se référant à une conception de l'union, large : l'union ne serait alors plus percu comme le simple fait de vivre tous sous le même toit mais de s'accepter et se respecter les uns les autres. (Maasbach Johan).<br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque l'union fait l'impuissance (OUA, UA) que dire si ce n'est que seule la puissance du droit des peuples à disposer d'eux mêmes peut faire l'union.<br /> <br /> <br /> <br /> II est plus que temps de pointer autre chose qu'un simple doigt dénonciateur contre les effets pervers de la conférence des loups (berlin, 1885).<br /> <br /> <br /> <br /> Il reveint aux africains eux mêmes d'élever à un niveau intellectuel supérieur à celui atteint par les pyramides d’Egypthe, une construction socio politique où chaque groupe humain, aussi petit et récent soit il, disposerait de lui même. <br /> <br /> <br /> <br /> Dans le cas contraire, cette nouvelle construction socio politique serait artificielle, vouée à l'échec. <br /> <br /> <br /> <br /> Donner du sens à nos espaces -la solidarité dans le respect des différences- est la seule garantie sérieuse et durable à la paix dans la région. La création d'un état panafricain en lieu et place des guerres du coltan est la condition sine qua non du développement économique dans cette partie de l'Afrique. <br /> <br /> <br /> <br /> La chute du régime de kigali interviendra d'autant plus rapidement que les américains lâcheront leur pion. A partir du moment où il ne sera plus dans l'intérêt des états unis de soutenir les ennemis de leurs ennemis, les premiers ne seront plus fréquentables et les seconds, courtisés.<br /> <br /> <br /> <br /> Il nous revient donc de faire pression sur l'administration américaine jusqu'à ce que le soutien direct ou indirect apporté aux assassins et autres criminels de guerre dans la région cesse. <br /> <br /> <br /> <br /> De toutes les marionnettes entre les mains des américains, le régime de kigali est de loin la plus fragile : la moindre étincelle -une forte pression sur les intérêts américains en RDC- suffirait à mettre le feu à ce bout de bois encore tout humide de l'eau du nil. <br /> <br /> <br /> <br /> De toutes les pressions que pourraient exercer le régime sur l'hyperpuissance américaine il en est une qui nous parâit être la meilleure -en terme d'efficacité- quand bien même cette solution soit difficile à réaliser et aux conséquences difficilement prévisibles : un rapprochement stratégique avec l'ennemi de notre ennemi, la République Islamique d'iran.
P
J'aime bel et bien votre magazine Grand Lac en tout cas Sam Pe Ngombey Allez de l'avant mais une suggestion car les intellectuels aiment les propositions pour épanouir leur vision. Si vous pouvez ajouter la Plume et ajouter des commentaires parce que il y a trop de photos mais peu des commentaires dans votre magazine
T
Congo, la Nation en Danger <br /> Des nilotiques en territoire Bantu<br /> <br /> L’avenir du Congo est comparable à la situation actuelle de notre jeunesse : <br /> Prostrée, Sur ces chemins qui ne mènent nulle part si ce n’est en enfer, l’enfer de la déchéance sociale, l’enfer de la criminalité et de la prostitution.<br /> Cette situation de grand désordre s’explique entre autre par le fait que les premiers acteurs du développement au Congo- les congolaises et congolais -, ont délaissé leurs responsabilités vis-à-vis du pays préférant se soucier en premier lieu de ce que le pays devrait faire pour eux. <br /> Cette logique absurde, pousse bon nombre de nos mamans, papas, frères et sœurs sur les chemins des bureaux de vote avec cette idée non moins absurde, qu’ils marchent dans le bon sens, celui de la libération du peuple. <br /> N’en déplaise aux démocrates de tout bord, leur conception du pouvoir -un bulletin de vote- n’est pas Bantu. Le pouvoir chez nous ne saurait se réduire à un petit bout de papier quand bien même celui-ci porterait le nom du plus illustre de nos combattants pour la liberté. <br /> Le pouvoir ou la colère du peuple trouve son expression la plus juste dans une opposition radicale aux injustices ; le spectacle d’une classe politique soumise à toutes sortes de compromis ou compromissions est pathétique.<br /> Puisqu’aucun de nos leaders politiques ne pointe du doigt les sources de nos maux préférant dénoncer les faux problèmes, kabila entre autre, en lieu et place des problèmes de fond-les nilotiques en territoire Bantu-, je dis ceci : dans la région des grands lacs, la place des pantutsistes n’est pas au rwanda mais à la frontière du génocide. <br /> Comprenons par là que tout changement positif au congo- résorption du chômage, amélioration des conditions de vie…- suppose au préalable la destruction d’une menace qui venue de l’est, se retrouve aujourd’hui au cœur de nos institutions les plus sensibles : le gouvernement, les forces armées, la police, les services secrets.<br /> Le décor des élections présidentielles 2011 est plutôt clair : le recours à la tricherie, la violence, pour une nouvelle mandature placée sous le sceau de la balkanisation.<br /> Ici se pose une question fondamentale, plus importante encore que celle de savoir qui d’entre nous ira voter ou pas : combien d’entre nous seraient prêts à mourir pour que vive le Congo.<br /> <br /> TUDIESHA KATUMBA Dominique
B
Bonjour au service Magasine Grand Lac ! je viens juste vous que le grand magasine de l'Afrique "GRAND LAC" est juste pour un seul artistre africain qui est KOFFI OLOMIDE ou bien se pour tout les monde ?
E
Suite à votre travail remarcable et en lisant votre dernier numero, j'ai eu à l'esprit l'idée d'écrire en votre faveur un madrigal concernant la République Démocratique du Congo. Ce poème expime les souffrences qu'endurent cette population sans défence et ainsi que ses attentents.<br /> En outre il comporte un message codé en ce terme:"LE GRAND LAC MAGAZINE DIT QUE NOUS VOULONS LA PAIX AU CONGO". Souvenez-vous que vous avez écrit que la RDC est victime des ses richesses.C'est dans cet optique que s'explique mes motifs et objectifs.<br /> Il est aussi important pour moi de vous signalez que j'ai eu à publier plusieurs poèmes notamment: - Congo:un paradis perdu de vue et aussi "ligne droite". Au cas où l'idée vous sera favorable contactez moi au 00243811551772 si possible.Au cas contraire, par mon adresse e-mail.
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