RDC : LA DEMOCRATIE EN DANGER Kinshasa, RDC, le 3
RDC : LA
DEMOCRATIE EN DANGER
Kinshasa, RDC, le 3 mai 2007, (GLAC)
- Un regroupement de factions rebelles sous la mouvance de Rwanda et de
l’Ouganda prépare minutieusement un coup d’état visant à mettre fin à la
démocratie en République Démocratique du Congo.
Des sources très bien renseignées
qui se sont confiées à Grands-Lacs Confidentiel ont exposé certains détails de
ce coup prévu pour les mois de mai ou juin 2007. Celui-ci est coordonné à partir
de plusieurs pays voisins en position stratégique pour sa
réussite.
Au moment ou nous mettons sous
presse ce communiqué, une série de réunions a lieu dans plusieurs endroits dans
les pays voisins de la RDC. Ces réunions ont pour objectif la coordination et
la réussite du renversement du pouvoir à Kinshasa. C’est dans ce cadre qu’une
réunion regroupant les architectes du coup est prévue à Kampala autour du
Président Yoweri Museveni le 19 mai 2007. Selon les grandes lignes du plan, les
actions suivantes sont prévues :
1 - Le Président Joseph Kabila et le
Premier Ministre Antoine Gizenga doivent être assassinés le plus vite possible.
Selon les organisateurs du coup il vaut mieux agir vite pour mettre fin au
gouvernement actuel avant qu’il ne s’enracine.
2 - A Brazzaville des officiers se
réunissent pour analyser les renseignements recueillis à Kinshasa avant de
relancer la guerre. C’est dans ce cadre que Honoré Ngbanda a séjourné à
Brazzaville le 19 avril dernier. Il était accompagné de Charles Telengano
(citoyen centrafricain), Mpeti (militaire), Faustin Shungu Imbongo (militaire),
et Akanga Rigobert.
3 - Avant le lancement de
l’opération, une arrivée massive de troupes étrangères est prévue à travers
l’opération de brassage.
4 - L’axe Kampala-Kigali afflue de
militaires vers le Congo pour aider à l’exécution du coup. La semaine dernière
300 militaires sont entrés au Congo par le village Bunagana. Un peu plus au Sud,
au Burundi, Jules Mutebusi réunit ses troupes et certaines d’entre elles
rejoignent le Congo en préparation du coup. Simultanément Laurent Nkundabatware
dirige des infiltrations de troupes rwandaises à partir de Beni. Le
coordonnateur de ces infiltrations est un congolais de la tribu Nande appelé
Kakolele.
5 - A la tête de ce coup se trouvent
neuf généraux rwandais qui font partie des FARDC ainsi que des officiers
supérieurs congolais du gouvernement actuel.
6 - Le scénario du coup est déjà
bien préparé : les cartes de l’opération, les responsabilités de chacun ainsi
que le commandement des attaques et le contrôle du pays après le coup. Celui-ci
est prévu pour ne pas échouer, mais si cela arrivait, un plan visant à scinder
le Congo est déjà mis en place.
7 - Les instructeurs de l’opération
sont des rwandais et des ougandais qui reçoivent leur formation dans un camp
militaire américain situé dans le Nord du Kenya. On les envoie dans un cadre de
coopération militaire trilatéral entre Rwanda, Ouganda et Etats-Unis. Une fois
leur formation complétée, ils sont infiltrés au Congo en tant que militaires
congolais.
8 - Au Sud-Kivu, dans la plaine de
la Ruzizi, les agents qui travaillent pour la réussite de ce coup sont bien
connus. Kasomora basé à Mutarule, Rurondo basé à Bwegera, tous deux rwandais, et
un congolais appelé Kagayo Migayano basé à Luvungi documentent régulièrement le
régime de Kigali sur tous les emplacements des FARDC dans la plaine de la
Ruzizi.
9 - Parmi les sujets congolais
cités, des officiers de la 12ième brigade intégrée et de la
8ième brigade sont activement impliqués dans la facilitation des
infiltrations.
10 - A Uvira des signes
avant-coureurs inquiètent même les autorités locales. Les mercenaires se sont
arrogé une zone. Celle-ci est subdivisée en cinq collectivités qui s’étendent du
village de Katobo (à quelques heures de Kiliba), jusqu’à Minembwe. Dans cette
contrée on peut voir flotter un drapeau différent du drapeau congolais. Toutes
les entrées et sorties de cette zone exigent un laissez-passer que seuls les
mercenaires peuvent délivrer.
Face à une telle situation les
Congolais sont à la croisée des chemins et ne savent plus à quel saint se
vouer. Le gouvernement qui a été élu démocratiquement ne parvient pas à
mobiliser les énergies salvatrices de la nation. Bien au contraire, chaque jour
qui passe certifie par des actions concrètes que le Congo retombe dans les mains
du Rwanda et de l’Ouganda.
Pour preuve, celui qui occupe le
poste de Chef d’Etat Major de l’armée congolaise, le Lieutenant Général
Kisempia, s’est entendu à Bujumbura avec les mêmes ennemis de la nation
congolaise, les autorisant à entrer au Congo pour recoloniser le peuple
congolais, et ceci sous le prétexte de la chasse aux éternels
interahamwe.
Dans la même ligne mais sur le plan
économique, les astuces de l’ennemi prennent le langage du développement des
pays des Grands-Lacs, par la résurrection de la CEPGL (Communauté Economique des
Pays des Grands Lacs). Ce slogan bien choisi passe désormais pour la première
priorité, avant celle qui préoccupe tous les congolais, à savoir le renforcement
de l’intégrité territoriale du pays et de l’intangibilité de ses frontières.
Des forces occultes étouffent toute émergence d’un leadership imprégné d’une conscience vraiment nationale. Ainsi, le gouverneur du Katanga, Moise Katumbi, subit des pressions et des menaces de toutes sortes pour avoir posé des actions efficaces qui redonnent la dignité au peuple congolais. Il a imposé aux multinationales un salaire minimum de 100 $ par mois pour les ouvriers congolais, a arrêté la fuite des minerais non traités vers la Zambie, a commencé la construction des routes et les travaux nécessaires pour fournir l’eau et l’électricité à la population. Cet exemple rappelle le départ curieusement précipité de Mbuza Mabe, qui avait réussi à sécuriser la région du Sud-Kivu, et a dû laisser la place aux facilitateurs des infiltrations des ennemis vers le Congo.
Les autorités de Kinshasa en fermant les yeux ce cancer qui ronge le Congo et donnent des preuves à la population qui vit sous l’occupation depuis 1996, d’une entente avec l’ennemi. Seul le temps nous dira vraiment qui gouverne aujourd’hui à Kinshasa.
GLM