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LOSAKO
10 mai 2007

Bemba salue la victoire de Sarkozy

L’ancien vice-président de la République et sénateur élu, Jean-Pierre Bemba Gombo, se réjouit du pict_100403changement intervenu au sommet de l’Etat français. Il escompte une « rupture » avec la politique africaine menée ces dernières années par les autorités françaises.

De Faro, au Portugal, où il se trouve pour des soins médicaux, le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo, président du MLC (Mouvement de libération du Congo), principal parti d’opposition institutionnel, a adressé dimanche 6 mai ses félicitations à Nicolas Sarkozy, nouveau président élu de la République française. Les résultats officiels indiquent que le candidat de droite est élu avec 53,06 % de suffrage contre 46,94 % à sa rivale de gauche Ségolène Royal.
« Je me réjouis de cette victoire que je considère comme annonciatrice d’une rupture d’une politique, de la politique africaine de la France, vers plus de démocratie et pour la bonne gouvernance », a-t-il déclaré. « M. Sarkozy m’avait adressé une lettre de soutien lors de mon investiture par mon parti à la candidature pour la présidence congolaise. Je me réjouis ce soir de son élection, qui est un signe d’espoir », a-t-il souligné. Cet optimisme tranche avec l’accueil plutôt perplexe constaté chez la plupart des Africains pour lesquels Sarkozi est loin d’inspirer confiance. Dans une allocution prononcée, dimanche 6 mai, après l’annonce de son élection, le nouveau président français a lancé un appel « fraternel » aux Africains. « Nous voulons dire à l’Afrique que nous allons l’aider à vaincre la maladie, à vaincre la famine, à vaincre la pauvreté, à vivre en paix », a-t-il dit. Reprenant un des thèmes de sa campagne, il a rappelé sa volonté de « décider ensemble (avec les Africains) d’une politique d’immigration maîtrisée et d’une politique de développement ambitieuse ». Bemba a quitté Kinshasa dans la nuit du 10 au 11 avril derniers pour un séjour de 60 jours au Portugal. Ce départ est intervenu après des affrontements à l’armes lourdes dans la capitale entre les militaires affectés à sa protection et ceux de la garde présidentielle. Des combats qui ont fait plusieurs morts, entre 200 et 500, selon des sources hospitalières et diplomatiques. L’ancien vice-président de la République s’est refusé à toute déclaration sur la date de son retour au Congo ou sur la situation politique de son pays. Il s’était engagé auprès des autorités de Lisbonne à n’avoir aucune activité politique durant sa présence au Portugal. Depuis qu’il a quitté la capitale congolaise, le procureur général de la République a demandé la levée de son immunité parlementaire.

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