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LOSAKO
17 mai 2007

LOSAKO TV: Cotazo , le Mapuka made in Kinshasa brûle la politesse et brave l’interdit


Même si le contenu des chansons laissait à désirer, l’allusion au sexe était faite de manière directe surtout sur fonds de tournures parfois indéchiffrables. « Et si c’était Koffi Olomide qui l’avait fait ? C’est non sans pincement au cœur que les téléspectateurs vivent depuis quelques temps une série de clips osés balançant des images à la limite de la pornographie. Dans les salons, des parents ont de plus en plus difficile à assurer l’éducation de leur progéniture lorsqu’on connaît la fascination qu’exerce la télévision sur les enfants. Ceux-ci limitent, parfois sans discernement les frasques de ces artistes impudiques qui puisent l’essentiel de leur inspiration dans le sexe. C’est cela la génération « Cotazo » qui vient bousculer les données établies. En effet, jusque-là, les artistes observaient des limites dans leurs frasques en s’abstenant de ne pas enfreindre certaines règles d’éthique et de la morale. Même si le contenu des chansons laissait à désirer, l’allusion au sexe était faite de manière indirecte sur fond des tournures parfois indéchiffrables par le commun des mélomanes. Actuellement, ces réserves ont été battues en brèche. Les artistes vont plus loin. Présentement une chanson fait rage dans les milieux kinois. C’est une mixture de rap et de Coupé décalé sur fond d’une animation très chaude. La chanson manque de cohérence et aborde plusieurs sujets à la fois passant du coq à l’âne sans tronc commun. C’est cela le style Cotazo qui fait l’apologie des gangs des quartiers. Le rythme est soutenu par une danse toute aussi particulière. « Le Cotazo » ou la danse des « Pomba ». Elle se danse sous forme des mimiques empruntées aux boxeurs, judokas et autres karatékas sur leur terrain d’affrontement. Le plus écoeurant dans tout ceci, ce sont les insanités qui meublent cette animation de bout en bout. Le gestuel utilisé dans le clip est tellement manifesté que l’allusion est vite décodée. Le Mapuka made in Kins­hasa est né. Des femmes à peine habillées laissent entrevoir leurs parties intimes à grand renfort de convulsions empruntées des rites sexuels. Ces deux clips sont ba­lancés à longueur des journées à l’écran sans que cela n’émeuve la fameuse Commission de censure. « Et si c’était Koffi Olomide qui l’avait fait ? », s’interrogent maints observateurs. Qu’à cela ne tienne. La génération « Cotazo » est le reflet du dérèglement social actuel du pays stigmatisé par la dégradation continue de la morale pu­blique. En attendant, il appartient au mi­nistère de l’information d’assainir réellement l’espace audiovisuel en épargnant les familles des telles scènes avilissantes qui ne font que  péricliter la musique congolaise dans les méandres de la mauvaisure.

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Commentaires
D
je ne suis pas du tout d'accord avec ton article!!!! comment peux tu comparer cette nouvelle danse avec le mapouka????? comme tu le dis ce sont des gestuels empruntées aus boxeurs, karateka etc qu'y at'il de vulgaire la dedans???? regarde bien le clip.....
W
sisi en force tro style cotazo ya biso moko
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