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LOSAKO
18 mai 2007

Des absences remarquées et remarquables... Nzanga Mobutu et Léon Kengo wa Ndondo boudent le défilé du 17 mai

99633Hier, c’était le 17 mai 2007. Sur toute la République démocratique du Congo, la journée était fériée, chômée et payée. Il y a dix ans jour pour jour, les troupes de l’Afdl sous la houlette de Laurent-Désiré Kabila faisaient leur entrée triomphale à Kinshasa sans la moindre résistance des Forces armées zaïroises (Faz) après que le Maréchal Mobutu Sese Seko ait quitté la capitale en catastrophe la veille à destination de Gbadolite. Un grand défilé militaire eut lieu au Boulevard triomphal présidé par le président de la République Joseph Kabila qui est, selon la Constitution de la 3è République, le Commandant suprême des Forces Armées et de la Police.

Plusieurs personnalités nationales et expatriées dont les ambassadeurs et autres chefs de missions diplomatiques ont rehaussé de leur présence cette manifestation. Vous lirez par ailleurs le reportage de l’événement. Mais, ce qui a plus attiré l’attention à cette manifestation, ce sont des absences remarquées et remarquables au Boulevard triomphal. Il y a d’abord celle du tout nouveau président du Sénat, l’honorable Léon Lobitsh Kengo wa Dondo. C’aurait été sa toute première sortie en dehors du Palais du Peuple après sa brillante élection le vendredi 11 mai dernier. Même si le Bureau du Sénat était représenté par... le 2è vice-président en la personne de Mario Cardoso Losembe Batwanyele, on se demande bien ce qui a pu justifier l’absence toute remarquable et du président et du 1er vice-président. Pourtant, la veille, il était en bonne et due forme puisqu’il a présidé la toute première plénière de la Chambre haute. Il en est de même de son 1er vice-président Edouard Mokolo wa Mpombo.

Dès lors, l’opinion spécule : Kengo qui s’est déclaré pourtant au centre puisqu’il était le candidat indépendant, aurait boudé la manifestation. Car, elle commémorait le dixième anniversaire de la chute d’un régime dont il était l’un des bonzes. Soit il ne voulait pas avoir de la nostalgie soit qu’il est foncièrement opposé à la commémoration de la journée fériée et chômée du 17 mai pour laquelle l’opposition se bat becs et ongles pour sa suppression pure et simple. Si ces spéculations sont dénuées de tout fondemsent, il appartient au président du Sénat de rétablir la vérité. Car, à ce poste, il ne s’appartient plus mais appartient à l’Etat composé de tous les citoyens. Le même raisonnement vaut pour le 1er vice-président du Sénat Edouard Mokolo wa Mpombo qui, comme on le sait, coiffait sous la 2è République tous les services de sécurité.

Bien qu’il ait été élu au bureau de la Chambre haute sous les couleurs de l’Alliance pour la Majorité présidentielle (Amp), il aurait aussi boudé la cérémonie, son passé oblige. Une autre absence non moins remarquée et remarquable est celle du ministre d’Etat chargé de l’Agriculture, Pêche et Elevage, M. François-Joseph Nzanga Mobutu. Etant donné que son chef, le premier ministre Antoine Gizenga était présent, il est moins blâmable. Mais pour l’opinion, la deuxième personnalité du gouvernement congolais ne pouvait pas tout de même manquer à une manifestation d’une telle ampleur, raison d’Etat oblige. L’opinion croit savoir qu’ayant des sentiments comme tout homme, le ministre d’Etat François-Joseph Nzanga Mobutu se serait senti empêtré à l’idée qu’il s’agit de l’anniversaire de la chute du régime dont son père était le timonier. Ce n’est pas facile d’être un homme d’Etat.

Moralité : la date du 17 mai sera encore pendant longtemps au centre de la controverse entre les nationalistes et les mobutistes, même ceux qui ont fait allégeance au président Joseph Kabila. Et pourtant, c’est une date historique qui a marqué la fin d’une époque et le début d’une autre. Quel que soit le bord politique auquel on appartient, l’histoire d’un pays ne se renie jamais. Elle restera comme telle objective, immuable. Et nul n’a le droit de transformer l’histoire ni de la transgresser. Les jeunes générations ont le droit de savoir ce qui s’est réellement passé le 17 mai 1997 en lieu et place de faire oublier cette date de la mémoire collective des Congolais.

C’est un devoir de mémoire !

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Commentaires
P
Condamnez plutot les Congolais qui ont vote Kabila et non pas Nzanga. Laissez Joseph Kabila, le fils de Mzee tranquille. Il commence a construire le Congo. Mboka wna topkonga yango et Joseph akofanda libela na pouvoir aussi longtemps que vous resperz en Europe perdant votre temps dans les cyber. Soki bozali mibali, bozonga tobunda na ba elections. Bozobanga nini?
J
MALHEURS A CEUX QUI TRAHISSENT NOTRE PAYS. LES VRAIS COMPATRIOTES CONGOLAIS SOYONS UNIS POUR CHASSER NOS ENNEMIS DANS NOTRE TERRITOIRE NATIONAL. NZANGA MOBUTU POURQUOI ES-TU ALLÉ AUX ELECTIONS SACHANT QUE KANAMBE EST UN RUANDAIS ?
B
ZANGA AZALI ZOBA YA BA ZOBA BATU BAKIMISA TATA NA YE PE AKENDE KOKUFA MOSIKA YA MBOKA ANDIMAKI ASANGANA NA BANGO NA ELECTION BONGO LELO OYO ALOBA KE AKOTELEMA LIBOSO YA DEFILE TE EZA NA TINA TE OSALELAKI MUTU AKOMA NA BOKONZI LELO DATE WANA ESALI YE SOMO; NGANDO AKIMI MAYI AKANISAKI MBULA NA MOKILI EKOSALA EBALE . AMONI YANGO
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