Exactions de Bangui : A. Ruberwa souhaite que Bemba se tire d’affaire !
Pour l’ancien Vice-président Azarias Ruberwa, une chose est de traquer, une autre
est de préserver la paix et la stabilité en RDC. Il espère que Bemba se tirera
d’affaire. Quoiqu’il arrive, les Congolais aimeraient que toute la lumière soit
faite sur tous les crimes de guerre commis, les 15 dernières années, en RDC.
Allusion faite aux victimes de la guerre de 1996 et celle du 2 août 1998 qui a
fait 4 millions de morts.
Des supputations vont bon train au sujet
de l’avenir politique de Jean-Pierre Bemba après l’annonce de l’ouverture d’une
enquête judiciaire, par la Cour Pénale Internationale (CPI), sur les violences
sexuelles commises à Bangui, lors de la tentative de renversement de l’ancien
Président centrafricain Ange Félix Patassé en 2002. Ces violences auraient été
commises par les troupes du MLC dépêchées par Jean-Pierre pour soutenir le
pouvoir issu des urnes de l’époque.
A Kinshasa, la nouvelle a fait la joie
des adversaires politiques du chairman quand bien même aucun nom n’a
officiellement été avancé par le service de communication de la CPI. La retenue
de la CPI n’a pourtant pas empêché certains médias internationaux, repris en
écho à Kinshasa, de citer Jean-Pierre Bemba et Ange Félix Patassé comme
d’éventuels coupables.
Ruberwa espère que rien n’arrivera à Bemba
Les
réactions n’ont pas tardé en rapport avec la démarche de la CPI. Parmi les
personnalités de premier plan à avoir donner de la voix, figure
l’ex-Vice-président Azarias Ruberwa Manywa. Celui-ci espère que Bemba se tirera
d’affaires. Il estime qu’une chose est de traquer, une autre est de préserver la
paix et la stabilité en RDC.
Bemba rejette toutes les accusations
Depuis
le Portugal où il se trouve en séjour médical, Jean-Pierre a dégagé sa
responsabilité dans les événements de Bangui. Il a affirmé que des éléments
impliqués dans les violences sexuelles avaient été jugés et condamnés par
l’administration mise en place dans le territoire contrôlé par le MLC pendant la
guerre. Il semble que la communauté internationale s’y était impliquée. En
outre, Jean-Pierre Bemba déclare qu’il n’était pas personnellement à Bangui en
ce temps-là.
Au MLC, on se veut serein. Les cadres du parti qui se sont
exprimés sur la question font confiance en la justice.
Faut-il se limiter
seulement aux événements de Bangui ? Les congolais aimeraient que toute la
lumière soit faite sur tous les crimes de guerre commis en RDC les 15 dernières
années. Allusion faite aux victimes de la guerre de 1996 et celle du 2 août 1998
qui a fait 4 millions de morts. Les enquêtes ont été menées et les rapports
traînent dans les tiroirs des onusiens et de l’UN.