Le sénateur Jean-Pierre Bemba promet de rentrer bientôt au pays
L’annonce du retour imminent du sénateur Jean-Pierre Bemba intervient à quelques jours de l’expiration de l’autorisation de sortie lui accordée par le Bureau du Sénat. Des membres de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) refusent de politiser les menaces du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo. Abordés par le « Journal du Citoyen », des députés comme des sénateurs ou des anciens ministres, membres du camp présidentiel, se gardent de tout commentaire.
Pour certains, « l’heure étant à la décrispation politique, même relative, la presse ne doit pas chercher à attiser le feu ». Ce, en amenant les membres d’un camp ou de autre à faire des déclarations qui seraient peut-être prises pour une provocation. Ce qui rendrait de nouveau le climat politique malsain et ne permettrait pas le bon fonctionnement des institutions, avec toutes les conséquences qui en découleraient, notent-ils.
Pour d’autres, la CPI n’est qu’à la phase d’enquête. Si la conclusion de cette institution aboutit à l’implication des soldats de Jean-Pierre Bemba, ce dernier n’aura qu’à aller comparaître devant cette instance judiciaire internationale.
Et l’un d’eux de renchérir « Comme il est dit dans le communiqué de la CPI, l’enquête est visé aucun suspect en particulier à ce stade et sera guidée exclusivement par les preuves qui se feront jour ».
Les ténors de l’AMP disent non à l’impunité
Façon indépendante, rassembler des preuves et poursuivre les principaux responsables. Et qu’une analyse préliminaire des crimes présumés a mis en évidence qu’un pic de violence et de criminalité fut atteint en 2002 et 2003 ».
Les interlocuteurs du « Journal du Citoyen » ne manquera pas de faire observer le fait que l’AMP ne s’est pas constituée partie civile, encore moins le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), formation politique à laquelle appartient le chef de l’Etat, Joseph Kabila.
L’accusation émane plutôt des organisations de défense et de protection des droits de l’Homme de la République centrafricaine à Bangui, font-ils remarquer. Toutefois les membres du auteur des crimes commis sur toute l’étendue de la RDC. Pour eux, la CPI doit aller jusqu’au bout pour que cesse définitivement le règne de l’impunité.