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LOSAKO
30 mai 2007

Le sénateur Jean-Pierre Bemba promet de rentrer bientôt au pays

96523L’annonce du retour imminent du sénateur Jean-Pierre Bemba intervient à quelques jours de l’expiration de l’autorisation de sortie lui accordée par le Bureau du Sénat. Des membres de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) refusent de politiser les menaces du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo. Abordés par le « Journal du Citoyen », des dépu­tés comme des sénateurs ou des anciens ministres, membres du camp présidentiel, se gardent de tout commentaire.

Pour certains, « l’heure étant à la décrispation politique, même relative, la presse ne doit pas chercher à attiser le feu ». Ce, en amenant les membres d’un camp ou de autre à faire des déclara­tions qui seraient peut-être pri­ses pour une provocation. Ce qui rendrait de nouveau le climat politique malsain et ne permettrait pas le bon fonctionnement des institutions, avec toutes les con­séquences qui en découleraient, notent-ils.

Pour d’autres, la CPI n’est qu’à la phase d’enquête. Si la conclu­sion de cette institution aboutit à l’implication des soldats de Jean-Pierre Bemba, ce dernier n’aura qu’à aller comparaître devant cette instance judiciaire interna­tionale.

Et l’un d’eux de renchérir « Comme il est dit dans le com­muniqué de la CPI, l’enquête est visé aucun suspect en particulier à ce stade et sera guidée exclusivement par les preuves qui se feront jour ».

Les ténors de l’AMP disent non à l’impunité

Façon indé­pendante, rassembler des preu­ves et poursuivre les principaux responsables. Et qu’une analyse préliminaire des crimes pré­sumés a mis en évidence qu’un pic de violence et de criminalité fut atteint en 2002 et 2003 ».

Les interlocuteurs du « Journal du Citoyen » ne manquera pas de faire observer le fait que l’AMP ne s’est pas constituée partie civile, encore moins le Parti du peuple pour la reconstruction et la dé­mocratie (PPRD), formation poli­tique à laquelle appartient le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

L’accusation émane plutôt des organisations de défense et de protection des droits de l’Homme de la République centrafricaine à Bangui, font-ils remarquer. Toutefois les membres du auteur des crimes commis sur toute l’étendue de la RDC. Pour eux, la CPI doit aller jus­qu’au bout pour que cesse défini­tivement le règne de l’impunité.

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LOSAKO
  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
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