Après Wazekwa, Koffi Olomide veut frapper chez Werrason
A l’ex-Zamba Playa, le collectif des fans de Werra déclare que ses missiles sont en alerte. Son camp rendra coup pour coup. De quelle manière ? Nul ne le sait encore.
Le refus de Werrason de jouer sur la même scène parisienne de l’Elysée Montmartre avec Koffi Olomide, il y a quelques semaines, a relancé de plus belle la guerre entre ces deux chanteurs. Egal à lui-même, le leader de Wenge MMM observe le silence, laissant à l’occasion réagir certains de ses collaborateurs. Pour sa part, le patron de Quartier Latin International y va lui-même des piques qu’il affectionne tant. Non sans laisser aussi aboyer ses chiens de garde en direction de l’ex-Zamba Playa, le Qg de Werrason. Virulents à l’égard de Koffi Olomide, le chanteur Héritier Watanabe et le drumer Kakol ont publiquement et violemment pris à partie par les porte-parole du Grand Mopao, notamment par l’inévitable Kissindjora. Qui ne se prive pas d’annoncer l’ « attaque » contre l’ex-Zamba Playa. Ici, on interprète l’attaque annoncée comme un débauchage du chanteur Héritier et du drummer Kakol mais, aussi du guitariste Flamme Kapaya.
On signale à ce propos que Koffi aurait effectivement, il y a plusieurs mois, approché Héritier et Flamme par des émissaires interposés. Par la faute de ces derniers, l’affaire avait capoté.
Mais, décidé à frapper Werrason, le Grand Mopao serait prêt à réveiller le dossier et à sortir le grand jeu. Le coup vaut la chandelle car, il s’agit non pas seulement de corriger le « Roi de la Forêt » en lui démontrant sa force de frappe mais, aussi de créer l’événement pour, doper son prochain concert au Zénith de Paris.
Emoustillé par la rafle opérée chez Félix Wazekwa, Koffi aurait donc pris goût au jeu, question aussi de faire de son groupe un Real Madrid, pour reprendre son propre mot ? Mais, cela serait-il sans conséquence ?
A l’ex-Zamba Playa, le collectif des fans de Werra déclare que ses missiles sont en alerte. Son camp rendra coup pour coup. De quelle manière ? Nul ne le sait encore.
Puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, les autorités tant politiques que culturelles du pays doivent intervenir avant que les choses ne dégénèrent gravement. Avant que les hooligans des camps en conflit n’entrent dans la danse. Evoquer ici du sang qui risque de couler ne relève pas d’une simple vue de l’esprit.