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LOSAKO
3 septembre 2007

Reprise de cours ce lundi 3 septembre: Sur décision du Synecat et Syeco pas de craie blanche ce lundi dans les écoles...

Eleves_Babudaa01

Les professionnels de la craie blanche, par le biais de leur Syndicat, le Syeco, sont formels : « Il n’y aura pas rentrée scolaire ce lundi 3 septembre 2007 ».
La raison avancée est que le gouvernement n’a pas tenu sa promesse vis-à-vis des Syndicats des enseignements de l’EPSP notamment, en ce qui concerne la satisfaction des préalables exigés lors de la rencontre du mois d’août dernier.
Le Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) s’est réuni le samedi 1er septembre dernier, en la Salle paroissiale St Alphonse de Matete pour statuer sur la position à adopter à propos de la rentrée scolaire 2007-2008 prévue pour ce lundi 3 septembre.
Plus de 500 enseignants venus de toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa ont pris part à cette réunion. Il y avait également la représentation des organisations syndicales telles que Syndicat National des Ecoles Catholiques (SYNECAT), la Confédération des Syndicalistes du Congo (CSC) ainsi que les syndicats affiliés à l’Organisation Mondiale de Travailleur.
Dans une déclaration faite à l’issue de cette rencontre M. Jean-Pierre Kimbuya, Secrétaire Général du Syeco, a fait savoir que les Syndicats du secteur de l’Enseignement Primaire et Secondaire ont convenu de la non reprise de travail dans le secteur public sur toute l’étendue du territoire national ce lundi 3 septembre 2007 et ce, jusqu’à nouvel ordre ».
Promesses du Gouvernement aux enseignants
Ce qu’il faut retenir et que, lors des assises du 18 août dernier, le Gouvernement de la RDC avait promis, à travers le ministre de l’EPSP, de réaliser un certain nombre d’exigences des enseignants, à savoir : la correction des irrégularités liées à la tension salariale et au calcul des échelons de tous les enseignants du pays, le paiement du vraie palier de Mbudi au plus tard le 30 août à minuit avec effet rétroactif en faveur de tous les enseignants de la République avec suppression des zones salariales, l’allocation des avantages sociaux contraignants ; indemnités de transport, indemnités de logement et autres ainsi que les sanctions sévères à l’endroit de certains chefs d’établissement commerçants qui continuent à rançonner les pauvres parents mal payés ou chômeurs.
A ce stade, le Gouvernement semble ne pas disposer des moyens pour honorer ses engagements et ce, à la veille de la rentrée scolaire. C’est pousse les enseignants à monter au créneau.
Pour sa part, M. Augustin Beya, Président Délégué de la CSC a mis en garde les syndicalistes qui ne respecteraient pas cet engagement.
En outre, le SYECO, le SYNECAT et le SCS se disposent à toutes les négociations avec le gouvernement afin de résoudre cette crise.
Pour certains observateurs, le gouvernement doit peser de tout son poids pour faire en sorte que l’avenir de la jeunesse congolaeleves_gise ne soit sacrifié.

Les irrégularités liées à la tension salariale et au calcul des échelons de tous les enseignants du pays, le paiement du vrai premier palier de Mbudi dont le délai a expiré le 30 août à minuit avec effet rétroactif en faveur de tous les enseignants de la République avec suppression des zones salariales, l’allocation des avantages sociaux contraignants : indemnités de transport, indemnités de logements et autres, les sanctions sévères à certains chefs d’établissement commerçants qui continuent à rançonner les pauvres parents mal payés ou chômeurs, restent des revendications qui fondent l’action des syndicats des enseignants pour un mouvement de grève ce matin à Kinshasa et, à travers la République.
Décidément, les positions des observateurs avertis sont mitigées. Les uns soutiennent que l’Etat congolais est de mauvaise foi. Il ne respecte nullement ses engagements. Les enseignants lisent, dans leur calepin, que le gouvernement s’est montré moins sérieux quant à la résolution de leurs problèmes. L’an passé, disent-ils, c’était pareil. Les enseignants avaient refusé de reprendre les activités voulant à tout prix voir Mbudi être mis en application. Mais le Gouvernement leur avait demandé de se mettre au travail tout en leur rassurant de répondre, dans un bref délai, à leurs réclamations. Chose jamais faite. Les uns, par contre, affirment que l’actuel Gouvernement est dépassé par les événements. Il n’est pas réaliste. D’où lui proviendront, par exemple, les moyens pour prendre les enseignants en charge ? Son budget étant modique ! Tenez. Un enseignant qui touche 200 dollars grâce au partenariat entre parents-enseignants, sera-t-il d’accord avec le Gouvernement, fût-il celui de Yandi ve, qui lui propose 50 dollars ? Encore faudrait-il qu’il soit capable de payer régulièrement. L’expérience a démontré que l’Etat congolais ne paie que quand il veut. Le nombre d’arriérés de salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat est une preuve indiscutable. Le mauvais paiement des enseignants par Gizenga va beaucoup les décourager à telle enseigne qu’ils pourront perdre la conscience professionnelle. Le plus grand perdant, c’est l’élève qui reçoit une formation bâclée. C’est dire que l’Etat est une cause lointaine de la mauvaise préparation de l’élite. Les parents, auront-ils le courage d’envoyer leurs enfants lundi à l’école quand ils savent que les enseignants en ont marre ? Voilà la question à laquelle Maker Mwangu aura du mal à répondre tant qu’il n’aura pas vidé les différends avec le Syeco et le Synecat.

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