Les six Français condamnés à 8 ans de travaux forcés
Les six membres français de L'Arche de Zoé, accusés d'enlèvement d'enfants, ont
été condamnés mercredi à huit ans de prison assortis de travaux forcés par la
Cour criminelle de N'Djamena, qui a condamné un Tchadien et un Soudanais à
quatre ans de prison et acquitté deux Tchadiens.
Les six membres français de L'Arche de Zoé, accusés d'enlèvement d'enfants, ont
été condamnés mercredi à huit ans de prison assortis de travaux forcés par la
Cour criminelle de N'Djamena, qui a condamné un Tchadien et un Soudanais à
quatre ans de prison et acquitté deux Tchadiens.
Le président Ngarhondo Djidé a annoncé que la Cour avait reconnu les six Français coupables de "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil" et de "grivèlerie" pour avoir tenté le 25 octobre d'emmener 103 enfants en France depuis l'est du Tchad.
Souleimane Ibrahim Adam, un réfugié soudanais, et Mahamat Dagot, chef de quartier de la ville de Tiné, frontalière du Soudan, qui avaient servi d'intermédiaires, ont été reconnus coupables de "complicité de tentative d'enlèvement d'enfants" avec de "larges circonstances atténuantes", a ajouté le président de la Cour.
Les deux autres Tchadiens, Sinine Amadou Nassour et Ahmat Harane Gnoye, maire et secrétaire général de la mairie de Tiné, accusés eux aussi de complicité d'enlèvement, ont été acquittés. Eric Breteau, président de L'Arche de Zoé, et Souleimane Ibrahim Adam, ont par ailleurs été reconnus coupables de "faux et usage de faux en écriture publique".