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LOSAKO
20 février 2008

La République bananière de Joseph Kabila... Le harcèlement des acteurs politiques se poursuit. L’insécurité banalisée...

Politicienrdc2

Il (Joseph Kabila ) maintient la population congolaise dans la terreur grâce à une police aveugle, une milice << GSSP >> et une armée trufée d'espions rwandais au service exclusif du pouvoir...O.M

L’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) est vivement préoccupée par la situation d’insécurité et de harcèlement dont sont victimes les acteurs politiques de notre pays.

Dans la nuit du vendredi 15 et samedi 16 février 2008, un groupe d’au moins 20
policiers de la police d’intervention rapide (PIR) dont 6 étaient habillés en tenue civile ont pris position dans la parcelle de Monsieur Jean Pierre SINGO, Secrétaire particulier et conseiller du sénateur Jean-Pierre BEMBA située sur l’avenue Yahuma no 46 dans la commune de Kasa-Vubu.

D’après les informations en notre possession, ces policiers sont à la recherche de Monsieur Singo pour des raisons non encore connues.

Le samedi 16 février vers 10 heures, un autre groupe de policiers a procédé à l’arrestation de 3 personnes à savoir Madame Fellie PIMTO (l’épouse de Monsieur Singo), Mademoiselle Mamie SINGO (la petite sœur de Jean Pierre Singo) et de l’amie de son épouse (non autrement identifiée) qui était venue leur rendre visite. Les personnes arrêtées ont été acheminées au quartier général de la PIR où elles sont détenues dans des conditions précaires tandis que 3 enfants de moins 10 ans sont bloqués à la maison par les policiers et n’ont pas mangé depuis le matin.

deguerpi_zahidi_ngomaLes policiers ont aussi emporté l’ordinateur, les documents, les habits et les chaussures de Monsieur Singo.

L’ASADHO rappelle que plus de 200 personnes ont été arrêtées entre les 2 tours des dernières élections présidentielles et lors des affrontements armés à Kinshasa entre les éléments de la garde rapprochée du sénateur Jean Pierre BEMBA et ceux des Forces armées congolaises le 22 et 23 Mars 2007 et sont détenues jusqu’aujourd’hui à la prison centrale (CPRK) sans jugement. Parmi les victimes, on retrouve des officiers de l’armée, 6 mineurs de moins de 15 ans et d’autres personnes. Certains de ces enfants ont raté l’année scolaire passée et sont entrain de manquer une fois de plus l’actuel rendez-vous scolaire.

Nous avons constaté aussi plusieurs décès parmi ces personnes dont celui de Monsieur Léon NYEMBO, le jardinier de JP. BEMBA par manque de soins médicaux tandis que d’autres sont très malades et ne sont pas soignés tels que le colonel NDOKAYI, le Major YAWA et le capitaine DEMODEDO.

L’Asadho est surprise de constater que la mise en ballottage du processus démocratique et demande aux autorités de mettre fin au harcèlement contre les acteurs politiques ainsi que les membres de leurs familles particulièrement ceux du Mouvement de libération du Congo (MLC) et de mettre fin au pillage de la maison de Monsieur Jean Pierre SINGO et de la libérer.

GSSP1L’insécurité banalisée à Kinshasa

Dans les communes périphériques, le plus souvent habitées par des familles aux revenus modestes (Kisenso, Masina, Ndjili, Kimbanseke, Ngaba, Bumbu, Makala, Selembao), c’est avec surprise que des voisins aux maisons basses voient sortir subitement du sous-sol des colonnes de béton annonçant la construction d’un immeuble à plusieurs niveaux. Un nouveau voisin fortuné, couvert par les papiers officiels, vient ainsi se positionner en hauteur.

En principe, le voisinage devrait se réjouir de l’arrivée d’un bourgeois ou d’un opérateur économique ayant eu la bonne idée de changer en bien le décor des taudis. Hélas, la cohabitation ne va pas sans poser de problème. En fait, la maison à deux , trois, quatre étages ou plus se présente beaucoup plus comme un poste d’observation des toilettes en bois, en tôles, en sacs ou en planches sans toiture qu’un bijou architectural. Les utilisateurs et surtout utilisatrices des « kikoso «(douches de fortune) s’exposent, de jour et de nuit, à la vue des occupants de la maison à étages. Dans ce cas, leur intimité est constamment violée par des petits malins et de petites malignes cachés dans des pièces en hauteur qui se rincent l’oeil sans frais.

Lorsqu’un quartier se trouve ceinturé par des maisons à étages dans un rayon d’un kilomètre, leurs occupants s’érigent pratiquement en « clubs de voyeurs «. C’est malheureusement la situation qui se rencontre couramment non seulement dans les quartiers éloignés du centre-ville mais aussi dans les communes de Barumbu, Lingwala, Kinshasa, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Kalamu et Limete/Kingabwa. Des voisins et voisines des immeubles à plusieurs niveaux se savent épiés au moment de la satisfaction de leurs besoins naturels ou de la prise de leur bain au quotidien.
Des foyers d’insécurité

panoramaDes foyers d'insécurité

Les propriétaires d’immeubles à plusieurs niveaux qui commencent à pousser comme des champignons dans les quartiers populaires de Kinshasa ignorent souvent les intentions de leurs locataires, visiteurs, parents, amis et connaissances. Au lieu de servir à l’usage résidentiel ou commercial, ils sont quelquefois transformés en postes de guets par des voleurs voire des assassins. En effet, des compatriotes ou des expatriés à la recherche des personnes fortunées occupant des maisons basses à truander ou des ennemis de leurs commandiatires à éliminer physiquement, choisissent dans leur périmètre immédiat une maison à étages pour étudier leur emploi du temps et celui de leurs proches. Ils prennent suffisamment d’informations avant d’éxécuter leur coup, de jour comme de nuit.

A partir de leur poste de guet surélevé et au-dessus de tout soupçon, ils ont la latitude de frapper avec précision en pleine journée, quand ils constatent qu’une parcelle est complétement déserte, ou au milieu de la nuit, surveillant à distance tous les mouvements suspects. Dès que se présente un témoin gênant ou une circonstance imprévue, de manière à perturber leur plan, soit que le vigile posté dans la maison à étages alerte ses comparses au téléphone mobile pour qu’ils se replient en catastrophe, soit donne toutes les indications nécessaires pour qu’ils fassent front.

Des voleurs ou des assassins vident nuitamment ou journellement des maisons des particuliers en prenant appui sur des immeubles en hauteur dans des quartiers périphériques. Ils violent et tuent également en se servant du même tremplin. D’où, dans l’imagerie de nombreuses familles kinoises, la promixité d’une maison à étages constitue désormais une source d’insécurité permanente car elles ignorent ce qui se mijote au-dessus de leurs têtes.
Un obstacle à l’aération

Un obstacle à l'aération

Les immeubles à plusieurs niveaux implantés en désordre dans des sites inappropriés font à obstacle à la libre circulation de l’air ambiant. Bien souvent, les propriétaires de ce type de bâtisses investissent les avenues principales dans un rayon d’un kilomètre ou plus. Certaines maisons à étages forment pratiquement des haies devant des habitations basses, ce qui empêche les pensionnaires de ceux-ci d’humer l’air frais.

Or, les normes urbanistiques recommandent que des occupants d’un périmètre donné bénéficient, pour leur santé physique et morale, des conditions optimales d’aération. D’où, lorsque des immeubles se dressent en désordre dans un quartier populaire, ils ne permettent pas à l’air de circuler normalement. Respirer un air vicié n’est certes pas le meilleur moyen de garantir à un citoyen une bonne santé.

Parfois, on a la nette impression qu’ils forment un écran interdisant aux voisins de contempler l’horizon lointain, ce qui les oblige à se contenter d’un petit morceau du ciel. Autre désagrément émanant des maisons à étages placées aux croisements des rues ou avenues, c’est la forte gêne qu’ils causent aux conducteurs automobiles. En principe, l’on ne devrait pas autoriser l’érection de ces immeubles perçus comme générateurs d’accidents de circulation.

O.M/Phare

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