JOSEPH KABILA SUR LE DÉPART... QUI SERA LE PROCHAIN PRÉSIDENT DE LA R.D.CONGO ?
<< Le président du Sénat est sur le plan protocolaire la deuxième personnalité de l’Etat car il assure l’intérim de la fonction présidentielle en cas de vacance du pouvoir, le temps d’organiser l’élection présidentielle qui élira le nouveau chef de l’Etat...>>
Toutes choses étant égales par ailleurs, personne ne croit plus que le Président Joseph KABILA a les capacités de diriger la République Démocratique du Congo ? Diriger ne veut pas dire qu’on est le numéro un d’une institution et que par conséquent, il faut que les autres se taisent et n’ont pas droit à la critique. La menace, l’intimidation et la brutalité sont le lot des faibles.
Il n’est plus un secret pour personne : des voix s’élèvent de partout pour dénoncer l'incapacité de Joseph KABILA de ramener la paix, le retour au régime militaire, l'insécurité totale en République Démocratique du Congo, le gouvernement fantoche de Gizenga, etc... Et réclament avec vigueur des changements, un régime démocratique et stable, des actions concrètes du gouvernement...
ÊTRE PLUS ROYALISTE QUE LE ROI
La Constitution prévoit des mécanismes clairs pour contraindre le président de la république de faire ses valises en cas de manquements graves ou haute trahison. Or, des manquements graves (Bas-Congo Bundu Dia Kongo plus de 200 morts, la guerre de Kinshasa plus de 600 morts, les assassinats et les arrestations arbitraires des hommes politiques, etc...) et des actes de haute trahison (Kahemba, Kivu...) sont les caractéristiques du Président KABILA. Le PPRD-AMP devrait oser regarder la réalité en face et se rendre compte que Joseph Kabila n’est pas le seul capable et intègre qui mérite de diriger le Congo.
Si on devait à effectuer un sondage d’opinions en République Démocratique du Congo pour savoir le niveau d’optimisme des congolais face à leur avenir, le score serait probablement un des plus bas au monde.
En effet, la situation qui prévaut actuellement en République Démocratique du Congo est l’une des plus négatives que le pays ait jamais connu, et rappelle tristement les années 1990 à 1997.
Jamais une classe politique au pouvoir n’a été aussi peu à la hauteur des aspirations de la population sur tous les plans : politique, économique, sécuritaire, juridique, etc.. Mais, quelle force se trouverait réellement au pouvoir ? Si l’on reconnaît qu’il existe trois pouvoirs dans une démocratie, il s’agit bel et bien de la médiocrité de tous les trois.
Un Président (démocratiquement) élu, des parlementaires et des sénateurs issus des urnes, une presse soit disant libre, une société civile active et libre, un peuple travailleur et une administration publique compétente. Bref, tous les ingrédients étaient présents pour redorer le blason de la République Démocratique du Congo dans le monde, endiguer la corruption et la pauvreté pour remettre les congolais sur le chemin du développement. Cependant, rien ne va au Congo et le Pouvoir Exécutif est incapable d’inspirer l’espoir.
POLITIQUE DE L'AUTRUCHE... NE RIEN VOIR, NE RIEN ENTENDRE, LAISSER FAIRE.
L'entrée au gouvernement des partis PALU, CODECO et UDEMO...(malgré le faible poids de son parti dans l’échiquier politique), quittant ainsi l’opposition pour devenir des partis de la Mouvance Présidentielle, ressemble beaucoup plus à une équipe qui rejoint un navire à la dérive. Certains analystes politiques s’accordent sur le fait que ces formations politiques ont fait un mauvais calcul politique, mais sachant que les positions politiques au Congo sont des tremplins pour s’enrichir, les calculs faits par les formations ci-haut cités n’ont pas dépassé le bout de leurs ventres. Ceci signifie que les partis (AMP) qui ont choisi de se coaliser avec l’actuel gouvernement assumeront en entièreté et solidairement tous les dérapages du système d’un président dictateur, corrompu et populiste Joseph KABILA.
ÉGLISE CATHOLIQUE: << DEBOUT CONGOLAIS... KINSHASA TELEMA >>
La sauvegarde des intérêts de la population a été reléguée au second plan. Sinon, comment expliquera-t-on le SON de CLOCHE de l'Église Catholique << DEBOUT CONGOLAIS, KINSHASA TELEMA..! >>. La dégradation de la situation sécuritaire est, de manière générale, le fait des tribulations mafieuses de la kitchen cabinet du président Joseph Kabila. On ne peut pas prendre à la légère les révélations des plusieurs ONG (JED, VSV, HRW...) de l'ampleur et la gravité de l'insécurité qui règne en République Démocratique du Congo en particulier, à l'Est.
L'ASSEMBLÉE NATIONALE... QUI SE RESSEMBLE S'ASSEMBLE !
Dans un système démocratique, d’autres pouvoirs ou plutôt contre-pouvoirs, sont là pour éviter des dérives de l’Exécutif. Dans le contexte congolais, ces pouvoirs semblent paralysés et incapables de sonner le glas: le pouvoir Judiciaire est entièrement assujetti à l’Exécutif tandis que le pouvoir Législatif ne semble pas saisir à sa juste valeur la mission de représentation du peuple qui lui est assignée. Aucune motion de censure n’a, à ce jour, été votée contre le gouvernement malgré les dérives en cours. De quoi se soucient les parlementaires ? On dit souvent que dans les grands moments, surgissent de grands hommes. Où sont ces grands hommes dans le cas de la RDC ? Proposer une motion de censure, la motiver suffirait à en faire de grands hommes. "Qui ne dit mot consent" dit-on. Nos Elus entérineraient les agissements du gouvernement Gizenga I & II ? Le peuple congolais mérite mieux. Il n’a pas besoin d’un gouvernement fantoche et irresponsable.
Les incapacités notoires du Président Joseph KABILA et le fait que malgré tout, il reste au pouvoir, dénote au moins un aspect positif de l’évolution politique de la RDC : Joseph KABILA reste le Président de la République seulement parce qu’il a été (démocratiquement) élu. C’est pour cette raison que sa souveraineté est respectée. L’ironie dans tout cela est que le peuple accepte de souffrir de tous les maux (CINQ SENTIERS) plutôt que de répudier, par la force s’il le faut, un Président incapable. Voilà au moins un signe d’espoir vers la voie de la démocratie au Congo.
Cela signifierait-il pour autant qu’un Président de la République élu (démocratiquement) peut se permettre de recourir à toutes les exactions physiques, économiques et à des violations flagrantes des lois de la République, et s’en tirer aussi facilement ? Ce serait trop beau !
Le Président KABILA devrait démissionner immédiatement dans l’intérêt supérieur de la Nation. A défaut de poser ce geste patriotique volontairement, le PPRD-AMP dont il est issu devrait lui demander de le faire dans l’intérêt du peuple et celui de ce parti. Le départ de Président KABILA permettra aux Congolais de mettre en place un autre leadership capable de répondre aux aspirations du peuple.
Si le Président KABILA prétend invoquer le soutien d’une clique des généraux ex-FAZ/RCD, c’est juste un leurre et une intimidation qui ne valent rien. Ces généraux n’ont aucun pouvoir dans un contexte démocratique. Ils ne pourraient même pas faire bouger un seul blindé pour intervenir contre un acte légal et constitutionnel contre le Président KABILA. Où se trouverait donc leur prétendue force ou influence ? Ces généraux ex-FAZ/RCD risquent aussi de sombrer avec un pouvoir en perdition.
Dernièrement, le Président KABILA a invoqué non pas le soutien du peuple, mais celui des forces de défense et de sécurité. C’est honteux pour un Président de la République. L’ancien président MOBUTU avait le soutien d’une réelle armée et non pas d’un leurre... Mais... On connaît la suite...
Joseph KABILA ferait mieux de préparer son départ avant de s’y être contraint.
Suivez mon regard... Alors qui sera le prochain président ?
O.M...droit au but ÉCLAIRE L'OBSCURITÉ