Le Congo va revoir les contrats miniers
Dans le cadre d'une refonte de sa politique minière, le gouvernement a décidé de renégocier un certain nombre contrat.
La commission chargée du dossier recommande également l'annulation de
ceux signés illégalement dans des zones contrôlées par les rebelles
dans l'est du pays durant la guerre.
Le gouvernement souhaite que les richesses tirées des ressources naturelles bénéficient à toute la population.
L'association Global Witness avait dénonce l'opacité du secteur.
L'organisation se félicite de la publication du rapport du gouvernement
mais souhaite que le processus de renégociation des contrats associe
des représentants de la societé civile et des experts indépendants.
Le rapport indique que le "gouvernement de la République entend
désormais assurer la gestion efficiente et le controle adéquat
dunsecteur minier afin que les mines congolaises profitent pleinement
et rééllement à la nation congolaise".
Créée l'année dernière, la commission chargée de cette révision a passé
en revue 61 contrats signés pendant la guerre qui a duré de 1998 à
2003.
Parmi les contrats a renégocier, il y a celui passé entre la société
d'Etat, Gécamines et le groupe Freenport McRoRan dans le cadre du
projet d'exploitation de Tenke Fungurume, considéré comme la plus
importante réserve de cuivre et de cobalt au monde.