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LOSAKO
3 mai 2008

Comme leur chef... Bemba, les fourmis se font écraser par le régime de Kabila.

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La Voix des Sans-Voix dénonce : Des militaires «bembistes» victimes d’une politique d’extermination

L’association de défense des droits humains la « Voix des Sans-Voix » annonce le décès du major Simon Yawa Gomonza et du caporal Saolona Denangowe, les deux hommes, suspectés d’être des sympathisants du MLC de Jean-Pierre Bemba, ont péri suite à la torture subie durant leur détention. La VSV interpelle les autorités congolaises sur l’usage de la torture dans les lieux de détention et invite le staff dirigeant du Mouvement de libération du Congo de témoigner de leur solidarité aux personnes arrêtées pour leur appartenance ou sympathie à ce mouvement.

Dans un communiqué daté 1er mai, l’association de défense des droits humains «La Voix des Sans-Voix pour les droits de l’homme (VSV)» dénonce ce qu’elle appelle «la poursuite de la politique d’extinction directe ou à petits feux des civils et militaires» arrêtés «en raison de leur appartenance ou sympathie» pour le parti politique «Mouvement de Libération du Congo », (MLC) de l’ancien vice-président de la République et sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo.
Selon cette organisation, la liste des victimes de cette opération «s’allonge» avec le décès le 26 avril dernier du major Simon Yawa Gomonza à l’hôpital général de Kinshasa. Selon la VSV, trois jours auparavant, le caporal Saolona Denangowe a rendu l’âme à l’hôpital militaire du camp lieutenant Kokolo, sous le certificat de décès n°354/08. Les deux corps sont restés «plusieurs jours» à la morgue de ces deux centres hospitaliers, «en raison de l’absence de prise en charge financière pour couvrir les frais de l’hôpital et d’enterrement», souligne le communiqué.

Tortures

Dans un article, daté 14 novembre dernier, la section canadienne d’Amnesty International, écrivait sous le titre « Des soins médicaux urgents pour major Yawa Gomonza et le colonel Paul Ndokay» que ces deux officiers supérieurs de l’armée congolaise ont un besoin urgent de soins médicaux suite aux sévices corporels qu’ils ont subis dans les cachots de la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS). Amnesty International Canada tirait déjà la sonnette d’alarme sur le fait que les deux hommes sont détenus sans qu’une information judiciaire n’ait été ouverte à leur charge. Arrêté le 1er décembre 2006 à son domicile, le major Yawa a été emmené à l’immeuble Kin-Mazière, les pieds et les mains enchaînés. Battus copieusement, cet officier s’est entendu dire qu’il était accusé «de tentative de participation à un mouvement insurrectionnel» au profit de JP Bemba. Citant des sources à Kinshasa, Amnesty International Canada écrivait que Yawa était devenu infirme et qu’il avait perdu l’usage de ses jambes sous l’effet de la torture. L’officier souffrait par ailleurs de l’hypertension artérielle. «Il n’a pas reçu les soins appropriés depuis son arrestation», note cet article. Les activistes des associations de défense des droits humains de passage à la prison de Makala n’avaient pas manqué d’exprimer des inquiétudes sur l’état de santé de ce prisonnier que «quelqu’un» a manifestement laissé mourir. Qui donc ?

Non-assistance à personne en danger

En droit pénal, un tel agissement a un nom : non-assistance à personne en danger. Et dire que l’article 16 de la Constitution de la RD Congo promulguée en février 2006 stipule notamment : «La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. (…). Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant.» Du bla-bla ? Dans le même communiqué, la VSV annonce par ailleurs que l’Adjudant Mokili Ngamo a été extrait de l’hôpital de Makala (ex Sanatorium) après le décès de ses co-détenus Léonard Nyembo et sergent Mombili Ekutshu et ramené au CPRK où il lutte entre la vie et la mort. «La VSV craint que le délaissement manifeste par les dirigeants politiques du MLC et l’Etat congolais ne conduise à l’extermination de victimes des affrontements des 22 et 23 mars 2007 entre les militaires de la Garde Républicaine et les militaires de la garde de M. Jean-Pierre Bemba Gombo», peut-on lire. Ajoutant que «les victimes ont vu leur état de santé se détériorer de suite de torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants leur infligés par des militaires et policiers lors de leur détention au secret dans les cachots de la garde républicaine, sis camp militaire Tshatshi, du camp militaire Kokolo, du camp Lufungula, de la Direction des renseignements généraux et Services Spéciaux de la Police.»

Allégation d’empoisonnement

L’association lance un véritable cri d’alarme en relevant que les personnes arrêtées sont « maintenues en position courbée» et sont « enchaînées mains et jambes liées pendant plusieurs semaines.» «Elles ont fait l’objet de passage à tabac à l’aide de cordelettes et de crosses de fusils. Les femmes ont été violées par plusieurs policiers. Parfois, des victimes restaient enchaînées pendant l’interrogatoire sous menaces d’armes… durant leur séjour dans différents milieux de détention.» «A leur transfert au CPRK, plusieurs victimes ont présenté des séquelles de torture sous forme de fracture ou déformation de colonne vertébrale, des cicatrices de plaies causées par des chaînes, baïonnettes, cordelettes... C’est le cas notamment du capitaine Demodedo Kalagba Jean-Rémy, adjudant Folo Lotelu et capitaine Samba Koyagbia Dieudonné qui auraient été tous arrêtés à la résidence de M. Jean-Pierre Bemba Gombo à Maluku.» Citant des informations en sa possession, la VSV fait état d’«allégations d’empoisonnement» à la prison de Makala des personnes détenues dans le dossier appelé «22-23» par d’autres pensionnaires commis à cette «opération». L’objectif de celle-ci serait d’exterminer toutes les victimes détenues en rapport avec le MLC. La VSV exige « la libération de toutes les personnes détenues en rapport avec le MLC ou l’organisation, sans délai, d’un procès juste et équitable, en cas de griefs sérieux à leur charge». Elle exige également «l’organisation d’enquêtes indépendantes en vue des poursuites judiciaires et procès juste et équitable contre les auteurs, complices et commanditaires des actes d’enlèvements et de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux victimes en détention et décédées de suite des affrontements armés des 22 et 23 mars 2007 à Kinshasa.»

*On pourrait s'attendre à ce que ces "fourmis", comme on surnomme les gardes de Bemba reviennent chacune à la fourmilière << MLC >>... Mais mais mais les fourmis esclavagistes ont d'autres buts...

A savoir...les guerrières des régions tropicales n'ont pas de demeure permanente... A Bon Entendeur

O.M/B.A.W

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