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LOSAKO
27 mai 2008

Hillary Clinton gaffe en évoquant l’assassinat d’Obama... Incitation au meurtre ?

obama_20clinton_20cropped_thumbLa dernière remarque cynique de Hillary Clinton soulève des vagues. «Il y a des tabous en politique, et celui-ci est l’un des plus grands, écrit ce week-end une éditorialiste du Washington Post. Invoquer le spectre de l’assassinat d’un rival, même sans avoir l’intention de le faire […] donne l’impression qu’on attend une tragédie, même si ce n’est pas le cas. C’est presque l’aveu d’un désir dissimulé.»

Théorie du complot. L’épisode remonte à vendredi : des journalistes de Sioux Falls, dans le Dakota du Sud, demandent à Hillary Clinton pourquoi elle reste dans la course, alors même que ses chances de l’emporter sont infimes. La candidate rétorque qu’il n’y a pas de raison de s’impatienter. Son mari Bill, lors des primaires de 1992, n’a été investi par le parti qu’au cours du mois de juin, fait-elle remarquer en ajoutant «et on se souvient tous que Bobby Kennedy a été assassiné en juin en Californie» (en 1968, alors qu’il était candidat aux primaires). Après que le New York Post en eut fait la une de son site Internet, le lapsus a vite fait le tour du monde. Indulgent, Barack Obama a préféré mettre cette «gaffe inconsidérée» sur le compte de la fatigue éprouvée par sa rivale pour l’investiture démocrate. Hillary Clinton, pour sa part, s’est excusée en regrettant avoir «pris pour référence» ce «moment traumatisant pour la nation tout entière».

Alors que le sénateur de l’Illinois est sur le point d’obtenir l’investiture du Parti démocrate, beaucoup de ses partisans se frottent les yeux et appréhendent un attentat. Le candidat, qui aurait reçu des menaces de mort dont on ne connaît pas la nature exacte début 2007, est depuis lors protégé par les services secrets. Certains qu’il risque sa peau, des inconditionnels refusent de voter pour lui… «afin de lui sauver la vie». Cette théorie du complot, répandue dans la communauté noire, s’appuie sur l’histoire récente qui a vu trois de ses grands hommes politiques assassinés (Martin Luther King, John et Bobby Kennedy), et plusieurs tentatives déjouées (Ronald Reagan en 1981, Gerald Ford en 1975, Richard Nixon en 1974).

«Ticket». Hillary Clinton ne pouvait ignorer ce contexte. «C’est pourquoi ça pose des tas de questions sur sa capacité de jugement et ses motivations», estime Merle Black, un professeur de sciences politiques. Pour Stephen Hess, analyste de l’Institut Brookings, la bévue de Hillary met un terme à l’idée, mauvaise dès le départ selon lui, d’un «ticket» électoral Obama-Clinton.

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