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LOSAKO
24 juillet 2009

Justice internationale/Bemba : les dernières nouvelles de sa libération !

BembacpiLe délai accordé par la Cour à la Belgique pour déposer ses observations et éventuelles conditions liées à la présence de Bemba Gombo sur son sol, au cas où la décision de cette instance débouchait sur sa mise en liberté provisoire expire aujourd’hui. Mais, il reste que la Cour ne va pas se prononcer immédiatement.

Il y a encore un autre délai ; celui-là court jusqu’au 7 août 2009, pour que trois autres pays, notamment l’Italie, l’Allemagne, en Europe, et l’Afrique du Sud, sur le continent africain, fournissent leurs considérations sur cette question. Quant à la suite du dossier, Paul Madidi, le chargé des relations publiques au Bureau du Procureur de la CPI à Kinshasa, a fait savoir que dès lors que la chambre préliminaire II sera en possession de l’ensemble des éléments y relatifs, elle dispose de plusieurs tours de manche à sa portée. Elle peut soit préparer et prendre sa décision, c’est une des options, soit demander des réponses complémentaires aux pays concernés, ou soit encore convoquer des audiences. Ce qui donne de croire, de toute évidence, qu’au regard des procédures complexes suivies par cette instance pénale internationale, la décision prendra encore du temps. JP Bemba qui le sait très bien, attend seulement que la Cour décide pour qu’il aille passer des moments de méditation en Afrique du Sud.

C’est en principe aujourd’hui qu’expire le délai accordé par la chambre préliminaire II aux autorités belges pour présenter leurs observations et éventuelles conditions sur la libération provisoire du Sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo. Paul Madidi, le chargé des relations publiques au Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale à Kinshasa, a fourni d’autres précisions sur la question en indiquant que la Cour ne devait pas se prononcer avant d’avoir examiné, avec minutie, ces observations outre celles que doivent lui transmettre trois autres pays qui ont été sollicités dont l’Italie, l’Allemagne et l’Afrique du Sud, et pour lesquels le délai court jusqu’au 7 août 2009.

Et, dès lors que la Cour aura reçu l’ensemble de ces observations, a fait savoir Paul Madidi, elle dispose de plusieurs tours de manche à sa portée. Ainsi, elle peut soit préparer et prendre une décision, soit demander des réponses complémentaires aux Etats concernés ou soit encore, convoquer des audiences à cette fin. Pour tout dire, la décision de la Cour rendue, mais ça prendra certainement beaucoup de temps encore au regard des procédures complexes de cette jeune institution pénale internationale qui tient, d’une part, à garantir au maximum un procès équitable à toutes les parties et, de l’autre, à assurer sa crédibilité. Des lobbyings en danse La dernière audience de la Cour du 29 juin 2009, a donné lieu d’envisager une liberté provisoire du Sénateur Bemba Gombo.

Cela c’est non sans raison. En effet, la Cour a adressée une requête à trois pays, principalement la France, la Belgique et le Portugal. C’est pour que ces derniers lui fournissent des mesures qu’ils entendaient prendre à son encontre pour qu’il n’échappe pas à la justice internationale. Avant que d’autres pays ne viennent s’ajouter, l’inculpé avait donné des garanties personnelles. D’abord en Belgique, en raison de la présence de sa famille et de ses avoirs en banques. Ensuite, en France où il a des liens familiaux solides et, enfin au Portugal, pour ses comptes en banque et ses immeubles. Parallèlement à toutes ces garanties, il y a des lobbies puissants et sérieux qui s’activent en offrant à leur tour des garanties qui puissent amener la Cour à croire, de manière sans équivoque, que son justiciable ne pourra se soustraire par devant elle.

Par ailleurs, le leader du Mouvement de Libération du Congo, Jean-Pierre Bemba, aura déjà totalisé une année et vingt et un jours depuis qu’il est en détention au centre pénitencier de La Haye, au Pays-Bas. Sa détention est liée aux actes criminels perpétrés par ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003. C’est lorsque le régime du Président Ange-Félix Patassé, aux abois contre l’avancée de la rébellion de Bozizé, l’actuel Président de la République, avait recouru au service des hommes du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de JP Bemba. La Prospérité

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