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LOSAKO
25 août 2009

Avis de recherche de la CPI : panique et débandade totale à Kinshasa

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Une requête de la Cour Pénale Internationale, CPI en sigle, vient de créer la panique au sein de la classe politique congolaise toutes tendances confondues. Au sein de laquelle on assisterait à des préparatifs de départ. Question de se mettre à l'abri en attendant que la «tempête» puisse passer.

Les 48 Congolais réclamés par la CPI : une exigence

C'est depuis quelques années que la Cour Pénale Internationale s'est mise aux trousses de tous ceux qui auraient trempé dans les crimes de guerre, crimes contre l'humanité, enrôlement forcé des enfants au sein des milices...Lors des conflits armés qui ont déchiré certains pays.

Particulièrement africains. Au nombre desquels, la République Démocratique du Congo. C'est ce qui explique par exemple l'arrestation de l'ancien président Libérien Charles Taylor. Qui a été transféré à La Haye, siège de l'institution judiciaire internationale.

En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, notre pays, trois de nos compatriotes se trouvent incarcérés dans les règles de la CPI. En l'occurrence, Thomas Lubanga. Président de l'Union des Patriotes Congolais, UPC en sigle ; le colonel Ngoudjolo qui était à la tête d'une milice ayant écume l'Ituri. Sans oublier Jean-Pierre Bemba Gombo, Président du Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle. Il sied de préciser que ce dernier vient de bénéficier d'une liberté provisoire. Décision non encore exécutée à cause de l'appel du Procureur Argentin de la CPI, Monsieur Luis Moreno Ocampo.

Aujourd'hui, avec cette demande faite aux autorités congolaises par La Haye, d'autres congolais seraient en voie d'être harponnés par la justice internationale. Et iront de ce fait rejoindre leurs compatriotes au Pays-Bas. Afin d'y être inculpés et jugés.

Conformément aux lois internationales.

Les 48 Congolais sur la liste de la CPI constituent une exigence de l'institution judiciaire internationale. Dans la mesure où tous les pays ayant ratifié les statuts de Rome à la base de l'existence fonctionnelle de la Cour Pénale Internationale ont l'obligation de coopérer étroitement avec celle-ci. Raison de l'arrestation du Sénateur Congolais Jean-Pierre Bemba Gombo sur le territoire belge.

Kinshasa acceptera-t-il de coopérer ?

514_4Par respect des accords internationaux, le gouvernement congolais devra-t-il aujourd'hui coopérer avec la CPI et livrer les nouveaux clients congolais de la Cour internationale comme il l'a fait hier ? C'est là où les Romains vont s'empoigner. D'autant que certaines sources avaient, il y a peu, dénoncé une sorte de sélection quant aux personnes à livrer à la CPI. Au nom d'une réconciliation nationale aux contours mal définis.

Malheureusement pour ces seigneurs de guerre qui jouiraient du parapluie du gouvernement congolais, la Cour Pénale Internationale tiendrait au respect de la liste présentée. Serait-ce un bras de fer en perspective entre la CPI et la RDC ? On espère qu'il n'en sera pas le cas. Autant on avait accepté de livrer Thomas Lubanga et le colonel Ngoudjolo aux policiers de la CPI, autant répondre positivement à la récente requête de cette cour. Totalement. Autrement cela pourrait constituer un fâcheux précédent entre les institutions internationales et notre pays. Qui risquerait ainsi de se retrouver au.ban de la communauté internationale.

Qui sont ces 48 Congolais ?

Top secret ! A-t-on dit. Mais, justement, lorsqu'on n'a pas accès à l'information, c'est la rumeur que les analystes et l'opinion exploitent. C'est ce qui se passe présentement pour cette affaire. Pour laquelle, le gouvernement congolais garderait un mutisme jugé inexplicable. On se rappelle que c'est depuis près de cinq ans que la Cour Pénale Internationale, chargée de juger les auteurs des crimes en République Démocratique du; Congo, avait promis de lancer des mandats d'arrêt contre des responsables congolais. Et il n'était pas exclu que parmi ces derniers ne se retrouvent nos dirigeants actuels. C'est au jour d'aujourd'hui, le prix à payer pour la République Démocratique du Congo, appelée à mettre hors d'état de nuire ceux qui croient fonder leur pouvoir à s'abreuver du sang de leurs compatriotes.

Il est donc question pour la communauté internationale et le gouvernement congolais de soutenir la démarche de la CPI jusqu'au bout. Une manière aussi de mettre un terme à l'impunité. Car, notre pays a besoin d'être dirigé par des personnes à la moralité irréprochable. Concernant les noms de 48 personnes indexées par la CPI, nombre d'entre elles feraient partie des différentes institutions de la République. D'autres, au passé chargé, continuent à faire-pression sur le pouvoir. Question d'être récupérés et d'occuper des postes de responsabilité au sein de l'appareil étatique congolais. Une sorte de blanchisserie. A l'instar du CNDP. Dont certains membres sont déjà opérationnels au sein de l'Exécutif provincial du Nord-Kivu. Tandis qu'autres font des pieds pour y entrer au niveau national, lors du prochain réaménagement.

Joseph Kabila, Nkunda et Ntaganda aussi

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Le Conseil National pour la Défense du Peuple, CNDP en sigle, est cette organisation politico-militaire dirigée jadis par le général déchu Laurent Nkunda barware Mihigo. Dont les miliciens avaient endeuillé la République Démocratique du Congo dans sa partie Est.

Avec la signature des accords de «ihussi» et la neutralisation suivie de l'arrestation de l'ancien chairman Nkunda, le Cndp, mué en partie politique, est désormais dirigé par le général Jean-Bosco Ntaganda. Qu'à cela ne tienne, c'est du pareil au même ; blanc bonnet, bonnet blanc, soutient une grande frange de la population congolaise. A l'époque Où Laurent Nkunda dirigeait le Cndp, le général Jean-Bosco Ntaganda était son chef d'Etat-major. Lequel peaufinait des stratégies pour semer la mort et la désolation parmi les; paisibles populations congolaises. Qui ne demandent qu'à vivre en paix: et accompagner le Chef de l'Etat, Joseph' Kabila Kabange, dans son programme de développent du pays.

Nkunda arrêté par les autorités rwandaises, le gouvernement de la République Démocratique du Congo» n'a cessé de demander son extradition vers Kinshasa. Afin d'y être-jugé. Alors que le général Jean-Bosco. Ntaganda est l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé contre lui par la Cour Pénale Internationale pour les crimes commis alors qu'il se trouvait à la tête de l'Etat-major d'une milice qui avait, en ce temps là, décimé plusieurs de nos compatriotes en Ituri, en province orientale. Depuis quelque 10 mois, il se la coule douce quelque part dans la région du Nord Kivu. Attendant calmement sa prochaine «affectation».

Les analystes politiques ainsi que l'opinion publique ne soutiennent que les pieux compères du Cndp à savoir Laurent Nkunda batware Mihigo et Jean-Bosco Ntaganda, seraient parmi les 48 prochains clients de la Cour Pénale Internationale.

Débandade chez les politiques..."Tutsis soi-disant congolais"

140679A l'annonce de la requête de la Cour Pénale Internationale, une agitation sans pareil s'observe au sein de la classe politique de notre pays, toutes tendances confondues. Où ceux qui se sont compromis dans les conflits armés et qui se reprochent certainement des choses -pas catholiques- seraient sur le qui-vive. Des politiques aux mains sales et à la conscience moins tranquille, prêts à prendre la tangente. Après avoir enterré des congolais vivants violé des filles et des femmes Des pyromanes qui, après avoir mis l'Est de la Rdc à feu et à sang et s'être enrichis grâce au trafic illicite et illégal des minerais congolais ont finalement atterri, comme des cheveux dans la soupe, dans les institutions de l'a 'République. Bénéficiant ipso facto de  l’immunité due à leurs responsabilités.

Malheureusement, l'article 27 des statuts de Rome est on ne peut plus clair et explicite a ce sujet. En effet, cet article dispose qu'un ministre, un sénateur ou un chef d'Etat, même en fonction peuvent être arrêtés par la CPI. Le mandat d'arrêt contre l'actuel Président Soudanais Omar El Béchir est plus qu'éloquent.

Pour rendre justice et satisfaire ne-fut-ce que moralement les populations de I Est du Congo en particulier et tous les Rd Congolais en général, la CPI devra arrêter tout celui qui est auteur, co-àuteur, même autorité morale des violations des droits de l'homme en Rdc. La paix au Congo, passe par là.

Mais vers quelle destination ?

Mais quelle destination) prendraient ceux des politiques congolais qui seraient entrain de «préparer leurs valises» ? D'aucuns mettent en exergue les autres nationalités acquises par les potentiels candidats congolais au bagne de La Haye. Malheureusement, la plupart de ces pays d'adoption sont signataires des statuts de Rome. Et ne pourraient, de ce fait, les protéger.

Restent quelques rares pays, comme les Etats-Unis d'Amérique, qui n'ont jamais souscrit aux statuts de Rome. Dans le but de protéger ses citoyens, principalement ses militaires. Dans le lot, il faut citer aussi le Rwanda. Mais vu la nouvelle donne dans les Grands Lacs africains, nous doutons fort que le Président Paul Kagame puisse se mouiller et se mettre au banc de la communauté internationale. Au où cas des «fuyards» choisissaient d'aller lui quémander l'hospitalité.

O.M/Demain le Congo

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