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LOSAKO
11 février 2013

Les léopards du Congo... Miroir des échecs !

Léopards_rdcMais il semble que les échecs footballistiques confirment les déboires politico-sécuritaires qui sont devenus une légende en République Démocratique du Congo. Et l’on ne sait toujours pas combien de francs congolais a englouti cette politique au trésor public ?

Tandis que, la RDC est considérée une nation moyenne de football, des apprentis sourciers arnaquent le peuple pour lui vendre l’image d’un postulant potentiel au sacre final de cette CAN sud-africaine. Surgit alors cette élimination "précoce" plutôt normal qui stoppa net les ardeurs des voraces qui rôdent autour des Léopards. Ils chauffent les esprits, créent des illusions et alimentent des ambitions démesurées, parce qu’il y a trop d’argent en jeu. Et au fur et à mesure que le séjour de l’équipe nationale se prolonge au pays de Mandela, les profits se multiplieront. Heureusement que le sélectionneur français a berné tout le monde. Toutefois, Claude Leroy, lui gardera son salaire faramineux. Et d’ailleurs, l’on ne sait toujours pas combien coûte cette équipe nationale au contribuable congolais ?

L’argent au Congo est toujours dépensé, et sans compter. Des sommes faramineuses sont déboursées dans tous les domaines sans qu’il y ait une quelconque amélioration du cadre de la vie quotidienne. Tellement d’insatiables, d’inassouvis, de gloutons et d’affamés. Ceux-là gangrènent l’Etat secteur par secteur pour s’emparer en toute légalité d’une grande partie de l’argent public. Cet argent qui provient des minerais n’est nullement le produit du génie de ces prédateurs. Dieu merci !

Financer l'échec

L’art de dilapider l’argent public est ainsi érigé en mode de gouvernance. L’on dépense sans retenue pour financer l’échec, le déboire et la déception. A commencer par le sport roi. Des millions de francs ont été déboursés pour que le onze national sorte sans défaite, de cette dernière CAN 2013 après des stages dans le tourisme chèrement payés, en Arabie Saoudite et au Qatar.

Dans pratiquement tous les domaines, on fait un pas en avant et cent en arrière, mais en dépensant beaucoup plus. En politique, le pouvoir personnel antidémocratique se renforce davantage par la "planche à billet" qui achète allégeance, soumission, obéissance et servilité. C’est un grand recul par rapport à avril 1990. L’on parle de construction de logement tandis que des millions de Congolais demeurent toujours sans toit et, au même moment, les prix de l’immobilier flambent. L’on vante les programmes spéciaux pour l’agriculture, ayant englouti des milliards de francs congolais, mais le pays importe toujours sa nourriture, dont la facture alimentaire reste constamment salée. Tous les prix des produits alimentaires sont présentement très élevés. L’on glorifie le projet « 5 chantiers » qu’ils appellent du siècle, alors que le coût du kilomètre a dépassé la norme appliquée dans les pays ayant créé l’autoroute. Le surcoût convient bien pour les pots-de-vin qui ont produit, lors de la réalisation de ce projet, un scandale financier inédit.

L’on vante le recrutement de milliers de policiers, au moment même où la criminalité et l’insécurité règnent en maîtres absolus dans les quartiers et les villes. L’on loue la réforme de la justice avec des frais onéreux, bien que le justiciable demeure victime de tant de partialité et de non-droit. L’on évoque la réforme hospitalière, alors que le malade souffre davantage d’une prise en charge aléatoire. Pis encore, pour certains prédateurs, le patient est devenu un produit commercial incontournable pour arrondir les gains de leurs cliniques privées. L’on s’efforce à montrer les efforts et les frais déployés pour les nouvelles technologies, la fibre optique oblige alors que dans le pays plusieurs foyers vivent sans eau potable ni éléctricité.

L’on vante, l’on dépense et l’on produit toujours l’échec. Le pays est toujours parmi les derniers des classements opérés çà et là. Le politique est perverti, la diplomatie est figée, l’économie est à l’arrêt, la sécurité est absente, la justice est aux ordres, l’enseignement est médiocre, les diplômes ne servent à rien et enfin l’équipe nationale est humiliée par une élimination précoce… Mais l’on vante toujours, l’on dépense et l’on reproduit davantage d’échecs. C’est ainsi quand les esprits sont sans humilité. Car, ils ne craignent pas la honte, le déshonneur et la bêtise. Ils savent aussi qu’ils ne sont pas comptables de leurs errements. Et tant qu’ils ne rendent pas de comptes, ils sombreront davantage dans leurs folies dépensières et gaspilleuses.

O.M.. La coupe d’Afrique ne se joue pas, elle se gagne. Le terrorisme aussi, on ne négocie pas avec les miliciens tutsi rwandais, on les élimine.

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LOSAKO
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