Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LOSAKO
24 juillet 2007

Mobutu Nzanga : Il y a de beaux jours pour l’agriculture en RDC...

101898A l’issue d’une intense activité de travail à Kinshasa, où il est resté pendant quatre jours, le directeur général de la FAO, Dr Jacques Diouf s’est dit satisfait de sa visite en terre congolaise dont les objectifs ont été atteints. L’un de ses hôtes était le ministre de l’Agriculture, Mobutu Nzanga avec qui ils ont exploré la possibilité d’accroître la production du secteur agricole. C’est tout un programme pour la sécurité alimentaire des Congolais.

En marge de la récente visite du directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RDC, le ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage, Mobutu Nzanga a soutenu qu’ « il y a de beaux jours pour l’agriculture en RDC ». D’où, poursuit-il, la nécessité de relancer la production de certains produits comme la canne à sucre, le café, le caoutchouc, l’hévéa… pour être compétitif sur le marché international.

Au cours d’une conférence de presse tenue le samedi 21 juillet au Cercle Elaïses de Kinshasa/Gombe, Dr Jacques Diouf, a fait le point de son séjour à Kinshasa où il s’est entretenu avec diverses personnalités, notamment le président de la République, le Premier ministre, plusieurs membres du gouvernement, et d’autres partenaires bilatéraux. Avec toutes ces personnalités, il a échangé sur la sécurité alimentaire en RDC et sur d’autres programmes d’urgence.

SECURITE ALIMENTAIRE MENACEE

Durant son séjour, le diplomate sénégalais a échangé avec les ministres dont les activités sont liées à la FAO. Avec l’ensemble de ces personnalités, il a abordé les questions de ressources et l’idée de développer une coopération Sud-Sud.

Avec le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Mobutu Nzanga, la FAO a évalué la possibilité d’accroître la production dans le secteur agricole, de l’élevage et de la pêche. Dr Diouf a du reste annoncé que les grands projets de ce domaine seront financés. Ils ont également évoqué la question du Code agricole.

Avec le ministre de l’Environnement, Didace Pembe, l’échange s’est focalisé sur le Code forestier et la nécessité de mettre en place les textes réglementaires qui tiendront compte des besoins des populations congolaises. Avec le ministre du Développement rural, Charles Mwando Nsimba, les échanges ont porté sur le développement urbain et péri-urbain. A la Recherche scientifique, il était question de privilégier la recherche scientifique en soutenant les notions de l’Institut national d’études et de recherche agronomiques).

ACTIONS D’URGENCE

Dans le secteur agricole, il y a des actions d’urgence à mener notamment en ce qui concerne la maîtrise de l’eau, la promotion de l’horticulture avec un haut rendement. « L’agriculture contribue à 5 ou 6 % du PIB et le budget devra augmenter pour permettre à ce secteur d’être plus rentable », a déclaré Dr Diouf.

Pour sa part, Mobutu Nzanga a indiqué que « l’insécurité alimentaire menace près de 73 % de la population congolaise alors que le pays dispose de plus de 50 % de réserves en eau et 80 % des écosystèmes ». Il considère qu’en RDC l’agriculture est un secteur primaire qui devrait susciter la prise de conscience collective. Il faut la mise en place des réformes nécessaires dans le sens d’encourager la fiscalité agricole et de promouvoir le travail des agriculteurs.

Selon le ministre d’Etat, la lutte doit être engagée pour l’autonomie et endiguer l’insécurité alimentaire grandissante. Il faut également, selon lui, songer à la politique incitative, surtout pour la fiscalité agricole et le biocarburant qui introduisent une nouvelle donne dans l’approche du secteur agricole en RDC.

A GRANDS MAUX, GRANDS REMEDES

La République démocratique du Congo est un pays qui regorge d’immenses potentialités. Dans le domaine agricole, il est l’un des pays au monde, sinon le seul, où l’on peut cultiver toute l’année sans interruption. Il est un « scandale agricole ».

De cet aspect important et de sa grandeur géographique, ce pays mérite, pour le secteur agricole, un budget conséquent tant de la part du gouvernement que de ses principaux partenaires. La FAO, qui vient d’affecter 45 millions $US, devra viser plus s’il veut vraiment aider ce pays à maximiser ces ressources dans ce secteur capital. Pour sa part, le gouvernement devra se surpasser pour honorer ses engagements vis-à-vis de la Déclaration de de Maputo, en consacrant à l’agriculture les 10 % de son budget au lieu de 1,8 % actuel.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
LOSAKO
  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Catégories
Publicité