1, 2, 3... les jours de papi Gizenga sont comptés...son maintien est conditionné !

L'édifice AMP-Palu se lézarde : le maintien d'Antoine Gizenga conditionné


Des sources dignes de foi, il nous revient que le gouvernement Antoine Gizenga connaîtra un chambardement d'ici la fin du mois de septembre en cours. C'est à ce prix que le Premier ministre pourrait sauver son poste.

Plusieurs sources ont, en effet, annoncé que des changements concernant notamment le Premier ministre Antoine Gizenga Fundji ou son équipe gouvernementale étaient en chantier.

A en croire certaines indiscrétions, les bailleurs des fonds auraient conditionné le déblocage des aides et assistance consenties à la République Démocratique du Congo soit par la compression de l'équipe gouvernementale en maintenant le Premier ministre, soit par le limogeage pur et simple de ce dernier avec toute son équipe.

La seconde alternative aurait pour effet, la nomination d'un autre Premier ministre et l'annihilation du pacte conclu entre le Parti Lumumbiste Unifié (Palu), parti cher au patriarche d'une part et le Parti du Peuple pour la Démocratie (Pprd) que dirige des mains de maître par le Président Joseph Kabila Kabange, d'une part.

Cette dernière option ne semble plus plausible pour plus d'un observateur. Car, les concepteurs redoutent des tensions politiques dans un pays déjà marqué par un malaise social profond dû à la détérioration toujours accrue des conditions de vie de la population. Dans le but d'éviter une explosion consécutive aux mécontentements des partisans du patriarche lumumbiste doublés du ras le bol du Congolais moyen, les têtes pensantes de l'AMP auraient finalement choisi de sacrifier quelques ministres et vice-ministres.

L'objectif serait donc de réduire l'équipe gouvernementale jugée pléthorique et incapable de mobiliser les fonds nécessaires pour la réalisation des cinq chantiers du Chef de l'Etat et pour résoudre les problèmes sociaux, en l'occurrence la paie des fonctionnaires et autre agents de l'Etat, ainsi que des enseignants.

D'autres griefs formulés à l'endroit d'Antoine Gizenga portant sur son manque de maîtrise des rouages du système des Nations Unies et particulièrement des Institutions de Bretton Woods où se négocient les financements des projets de développement présentés par les Etats du monde.

Il en a de même de la passivité affichée par le numéro un du gouvernement, au point d'obliger le chef de l'Etat de jouer à la doublure pour sauver la face et combler le vide. Présentant le danger, le secrétaire permanent du Palu, Robert Makina, a mis en garde " certains pêcheurs en eau trouble sur une éventuelle restructuration du gouvernement Gizenga ".
" L'accord du 26 septembre 2006 est invalidable et reste d'application et ce, durant toute la durée du mandat du Premier président de la IIIème République, Joseph Kabila Kabange ", a indiqué M. Robert Makina au cours de la cérémonie de célébration du 43ème anniversaire du Palu organisé le mercredi 22 août dernier.

Cette mise en garde vise, sans doute, à dissuader les détracteurs du patriarche du Palu qui cherchent une occasion pour le débarquer de la Primature.

En tout cas, s'il est vrai que certains membres du gouvernement actuel n'ont plus que quelques jours de prestation, il est aussi vrai que la présentation de Gizenga à la Primature est de plus en plus contestée, même si d'autres accordent encore quelques mois de règne.