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LOSAKO
7 août 2008

Fâché, Katumbi Moïse sépare le zoo avec un bâton et ferme le Parc Muyambo à Lubumbashi !

president_kabila_and_governor_katumbi_arrivaing_at_jackAprès avoir exhumé les vieux démons du Katanga en imposant un visa aux Congolais d’autres provinces, considérés comme des étrangers ; accusé par le MLC de préparer une sécession rampante de la province ; Moïse Katumbi s’emploie désormais à détruire ses adversaires. Il veut rester le seul maître à bord. Refusant d’exécuter une lettre de Gizenga, le Gouverneur Katumbi a fermé, pour des raisons connues de lui, le Parc Muyambo. Pourtant, le RENADHOC demande aux Gouvernements central et provincial d’encourager la mise en route de ce Parc, pour l’intérêt général.

Les choses sont allées très vite, pour la seule journée d’hier mercredi 6 août 2008, à Lubumbashi où le Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a fermé le Parc Muyambo. Tôt le matin, c’est sa ministre des Affaires sociales et tourisme qui a effectué une visite dans le Parc Muyambo. Des sources ont confié à La Prospérité que l’accès de colère du Gouverneur a été provoqué par la divagation d’une hyène qui s’est nourrie d’une chèvre. Sans appeler le gestionnaire du Parc, sans une inspection sérieuse des lieux, le tout puissant Gouverneur, que nul ne peut plus arrêter, a pris la sanction extrême. Une sanction qui est tombée tel un couperet. Le Parc Muyambo est fermé, sans autre forme de procès. Les réactions n’ont pas tardé. Dans les milieux lushois de Kinshasa, ils sont nombreux à mettre cette décision dans la corbeille de la jalousie. « Un réflexe normal pour un dirigeant qui veut rester seul maître à bord. Il concentre son action pour détruire tous les adversaires qui peuvent autant ou mieux que lui ».

La thèse de la jalousie passe le plus facilement du monde parce qu’une équipe du Réseau National des Ong des droits de l’homme de la RD Congo (RENADHOC) vient de séjourner, du 20 au 27 juillet 2008, au Katanga dans le cadre d’une mission de revitalisation du REPRODHOC/Katanga. Les activistes des droits de l’homme ont enquêté sur trois dossiers qui renforcent un plus le dysfonctionnement du REPRODHOC/Katanga.

Un réseau provincial soumis aux pressions des acteurs politiques et économiques. Le dossier Parc Muyambo et l’exploitation politicienne qu’en font les adversaires du ministre des Affaires, Action humanitaire et Solidarité nationale, Jean-Claude Muyambo, ont fini par entamer la culture organisationnelle, l’image, la réputation et la crédibilité du REPRODHOC/Katanga, qui plus, le Réseau national.

D’après le Président du Conseil d’administration du RENADHOC, Jean Carlos Mbomba, la mise en valeur du Parc Muyambo ne peut souffrir d’aucune entorse, compte tenu de l’effectivité du projet en cours de réalisation indispensable par rapport aux écosystèmes et la protection des espèces endémiques dans le Katanga, une province minière. Jean Carlos Mbomba, poursuivant sur sa lancée, ajoute que le Parc Muyambo s’étend sur une superficie de 59,5 ha. C’est un investissement de haute facture et d’un intérêt public considérable. Ceci dit, la puissance publique devait soutenir la pérennisation du Parc Muyambo. Quant à Zenga Kongolo, qui s’oppose à ce projet, il devait être exproprié, conformément à l’article 34 de la Constitution et l’article 24 de la loi N° 73-021 du 20 juillet 1973. Pourquoi ?

Selon le rapport de la mission de pré accompagnement institutionnel du REPRODHOC/Katanga, tous les autres propriétaires des titres fonciers ont accepté de négocier à l’amiable tenant compte de l’importance du Parc Muyambo et c’est de mauvaise foi que Zenga Kongolo continue à poser problème. Déjà le 15 juillet dernier, le Premier ministre Antoine Gizenga a adressé une lettre au Gouverneur Katumbi lui demandant de suspendre l’exécution de son arrêté portant création d’une commission de vérification des terrains spoliés à Lubumbashi.

En réaction téléguidée, la Ligue contre la corruption et la fraude avait publié un Communiqué de presse intitulé : ‘‘Dossier Terrains spoliés à Lubumbashi : l’incapacité notoire du Gouvernement Gizenga’’. Dans cette affaire, comme dans le Dossier Immeuble Betamax, le Dossier Dutch International, la politisation des Ong des droits de l’homme est apparue au grand jour au Katanga.
O.M/La Prospérité

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