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LOSAKO
5 juin 2009

A. Muzito doit démissionner ou Joseph Kabila doit partir ?

MUZITOLe président de la République vient de taper du poing sur la table. Il conditionne tout ordonnancement des dépenses publiques à son autorisation préalable. Il dénonce les dérapages substantiels et répétés des Finances publiques et de la monnaie nationale. Il vient de dépouiller le Premier ministre, chef du Gouvernement, de ses prérogatives essentielles. Un véritable désavoeu. Il doit démissionner.

Dans une lettre N/Réf./065/2009 du 28 mai 2009 du Cabinet du président de la République, le directeur de cabinet, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu, sur instruction de la Haute Hiérarchie, entendez le chef de l’Etat, informe le Premier ministre, Adolphe Muzito, que « désormais, tout ordonnancement des dépenses publiques devra, avant paiement, requérir l’autorisation préalable de son Excellence Monsieur le Président de la République. Il en est de même des plans de trésorerie mensuels ».

Cette instruction, souligne la lettre en question, « est dictée par le souci majeur d’endiguer à très court terme, les dérapages substantiels et répétés des Finances publiques et de la monnaie nationale, observés au cours de derniers mois… ». La copie de cette lettre a été adressée aux ministres des Finances, du Budget ainsi qu’au gouverneur de la Banque centrale du Congo.

Il n’y a pas meilleur désavoeu du président de la République à l’endroit du Premier ministre que cette lettre qui intervient juste 24 heures après la fin de mission (du 23 au 26 mai 2009) de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international, FMI. Cette mission émaillée par des « vérités d’un ami » consistait à obtenir du président de la République des « garanties politiques sur la bonne gouvernance » dans la perspective de la signature d’un nouveau programme économique avec le Gouvernement. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le directeur général du FMI a présenté au président de la République des « insuffisances graves » qui caractérisent le Gouvernement Muzito tant il est vrai que lors des discussions de Washington, les négociations achoppaient sur le « plan de la trésorerie et les dépenses publiques ». « Un ami est celui qui vous conseille lorsque vous commettez des bêtises », avait clairement dit Dominique Strauss-Kahn. Les «bêtises », le chef de l’Etat vient de les relever : « dérapages substantiels et répétés des Finances publiques et de la monnaie nationale ».

Cette lettre d’instruction tombe également comme un verdict sur le bras de fer entre le Premier ministre et le gouverneur de la Banque centrale du Congo. Bras de fer marqué par l’affectation refusée de 40 millions de Fc à la BCC à titre de subvention d’équilibre comme l’exigeait le FMI, et la dispute autour de la gestion des appuis de la Banque mondiale qui, logiquement, sont affectés à la Banque centrale, mais que l’on souhaitait les voir logés dans une banque commerciale.

corruption1UNE GESTION CALAMITEUSE

La décision du chef de l’Etat ne surprend personne. C’est le contraire, donc son silence, qui aurait surpris. Tout simplement parce que la gestion du Gouvernement Muzito est calamiteuse. Elle n’est caractérisée par aucune initiative courageuse ni incitative susceptibles d’arrêter la dépréciation continue de la monnaie nationale.

Elle est également émaillée des décisions controversées autour de la gestion de l’OFIDA, à travers le partenariat avec CTC ; la réforme des Entreprises publiques, pour ne citer que ces deux cas. Mais là où la gestion du Gouvernement Muzito étonne tout le monde, c’est la constitution de son cabinet avec près de 1000 agents dont la moitié constituée des « experts ».

Un cabinet qui concurrence celui du président de la République et le gouvernement, composé d’une multitude de « super conseillers » avec rang de vice-premiers ministres, ministres et vice-ministres. Sans oublier un « porte-parole » comme si le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, n’accomplissait pas avec sa satisfaction son devoir de porte-parole. On se retrouve ainsi, non pas avec « un seul mais deux gouvernements parallèles », dont l’un à la présidence comme on a l’habitude de le dire et un autre à la Primature. Du jamais vu depuis l’accession de ce pays à l’indépendance. La conséquence néfaste est là : la saignée à blanc des finances publiques. Dire que le pays est en récession et à court de ressources financières pour imposer une gestion orthodoxe.

SIGNAL FORT DU REMANIEMENT

Pour ceux qui savent lire les signes des temps, le président de la République vient de donner un signal fort sur de profonds bouleversements très attendus. Le remaniement est donc imminent et le Premier ministre, rattrapé par l’immobilisme de son gouvernement, est bel et bien sur la ligne du départ.

En fait, après réception de cette lettre, le Premier ministre devrait avoir l’élégance de déposer purement et simplement sa démission. Son cas n’a rien de commun avec « l’Affaire Kamerhe ». Il est désavoué pour sa mauvaise gestion. Premier ministre, chef de gouvernement, l’on vient de lui priver des gestes essentiels de son imperium. Que lui reste-t-il encore à faire ? La démission. Par extension, son gouvernement peut se considérer « démissionnaire ».

Il s’agit ici de l’intérêt supérieur de l’Etat. Les faits parlent d’eux-mêmes, les chiffres sont têtus et les partenaires extérieurs sont indignés par la gestion hasardeuse et calamiteuse des finances publiques. Pour preuve, la RDC est recalée alors que la prochaine session du Conseil d’administration du FMI s’ouvre à Washington le 10 juin 2009 sans se saisir du « Dossier RDC ».

S’il faut remettre le pays sur les rails, le président de la République n’a plus d’autres choix : remanier dans les meilleurs délais, dénicher des oiseaux rares. Mais surtout prouver, dans l’intérêt général de la Nation, qu’il n’est pas otage d’une alliance qui a prouvé ses limites et pourrait conduire ce pays vers un suicide collectif.

zimbabwe_cash_inflationTout pour protéger le Plan de trésorerie

La chaîne de la dépense publique est momentanément mise en veilleuse. En effet, toutes dépenses publiques, même celles filtrées par la chaîne de la dépense publique, incluant les ministères des Finances et du Budget ainsi que la Banque centrale du Congo, doivent désormais avant tout paiement requérir « l’autorisation préalable » du président de la République. Ainsi en a décidé la présidence de la République par une « instruction » sur l’ordonnancement des dépenses publiques adressée au Premier ministre et les trois principaux intervenants de la chaîne de la dépense.

La motivation de cette procédure d’exception tient à la volonté « d’endiguer à très court terme les dérapages substantiels et répétés des finances et de la monnaie nationale». De cette manière, la présidence – dépouillant le Gouvernement, donc le chef de l’exécutif d’une bonne partie de ses prérogatives – pense, par cette mesure, éviter de « compromettre les engagements de la République, souscrits auprès des partenaires multilatéraux ».

L’on se rappelle qu’en avril dernier à Washington, le bouclage du plan de trésorerie pour l’année 2009 a été l’un des points sensibles des discussions engagées avec les experts du département dans la voie d’un nouvel accord avec le FMI.

D’un besoin de financement initial de 156 milliards Fc, les travaux sur le plan de trésorerie ont permis de dégager, au plan interne, des moyens de financement de 74 milliards Fc à la suite des mesures de réduction des dépenses (report de l’unification de salaires, etc.) et de mobilisation des recettes additionnelles (vente de participations de l’Etat dans certaines entreprises, etc.). Au plan externe, des financements extérieurs à hauteur de 50 milliards Fc ont été identifiés, portant ainsi l’écart résiduel à 32 milliards Fc.

La partie congolaise a demandé au FMI de l’aider à mobiliser les moyens de financement requis, auprès des partenaires bilatéraux. Dans le nouveau cadrage, le taux budgétaire est à 825 FC/USD, le déficit de la BCC reste à 20 milliards mais le gouvernement est tenu de couvrir intégralement le solde négatif du plan de trésorerie de la BCC afin de maintenir à zéro le crédit net l’Etat. La procédure actuelle des dépenses urgentes sera remplacée par la « procédure accélérée des dépenses publiques », prévue dans la loi budgétaire. Enfin, il a été soulevé le problème de régularisation des dépenses urgentes relatives aux exercices antérieurs.

La nouvelle mesure de l’ordonnancement est bien en déphasage des options dégagées à Washington, pour des raisons que seule la présidence est en mesure de justifier. Mais, l’on estime que les querelles répétitives entre, notamment la Primature et la Banque centrale du Congo sur des fonds extérieurs alloués à la RDC pour faire face à la crise serait l’un des mobiles. De même, la forte implication du Premier ministre – ancien ministre du Budget – dans les opérations financières de l’Etat aurait motivé sa neutralisation pour protéger des rapaces le plan de trésorerie durement débattu à Washington. O.M/Le Potentiel

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Commentaires
L
BILAN DE 50 ANS D’INDEPENDANCE DE LA R.D.C ET <br /> <br /> <br /> PERSPECTIVES D’AVENIR :<br /> DE LA FAILLITE DE L’ETAT CONGOLAIS AUX <br /> PROBLEMES SOCIAUX INSOLUBLES <br /> <br /> LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE <br /> MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET COMMANDANT SUPREME DES FORCES ARMEES<br /> <br /> Lettre personnelle de <br /> CIKWANINE BAHUNDE Marcellin<br />  Major<br />  Spécialiste des relations internationales<br />  Défenseur des droits de l’homme<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> BUKAVU <br /> 30 JUIN 2011<br /> <br /> <br /> Monsieur le Président,<br /> L’honneur m’échoit de venir auprès de votre haute personnalité pour vous présenter l’objet repris en page ci-précédente, à ce jour où nous commémorons cinquante et une année depuis que notre cher Pays a accédé à l’indépendance. C’est aussi un grand honneur pour moi, à travers cette correspondance adressé au Commandant suprême des FARDC que vous êtes, de partager avec mes compagnons d’armes mes convictions ainsi que mes réflexions sur les problèmes qui font la honte d’une nation pour laquelle nous nous sommes tous engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême .<br /> <br /> Dans un régime démocratique, personne ne peut se présenter comme un « guide » qui possède toutes les solutions à tous les problèmes. Les citoyens doivent avoir le courage d’étudier ces problèmes et de proposer les solutions qui leurs paraissent les meilleures. Il faut donc pouvoir expliquer aux autres, en conformité avec la loi, ce que l’on pense. <br /> <br /> Monsieur le Président, contrairement aux certains usages hérités, soit de l’armée coloniale, soit de l’Armée du « guide suprême » Mobutu, et en conformité à la constitution de la République, spécialement en ses articles 17, 23, 27 et 83, et aux règlements régissant notre armée ; je vous fait parvenir mes réflexions, ci-dessous, afin d’espérer des réponses qui seront à la hauteur de nos problèmes liés à la puissance de l’Etat congolais. Cette dernière étant facteur du développement.<br /> <br /> Je souhaite vous le dire d’emblée et en toute franchise et conscience : cinquante et une année d’indépendance de la RDC, c’est cinq décennies perdues. C’est cinq décennies gaspillées par nos politiciens. Ce qui manque aux congolais à cette date du 30juin 2011 ce sont les références (politiques) positives. De notre vivant tout ce que nous avons vu et vécu après la colonisation ce sont : le néo-colonialisme, les sécessions, la démagogie et les guerres successives.<br /> <br /> La « première guerre africaine », si pas la « troisième guerre mondiale » aura été sur le territoire congolais. Les guerres ont été caractérisées par une cruauté impitoyable: massacres, viols, enlèvements, tortures, pillages, destructions et déplacement forcé des populations. Voilà tout ce qui constitu l’inventaire politique, le résultat politico - sécuritaire de ces 50 ans et plus, de l’indépendance de la RDC.<br /> <br /> Toutefois, il faut souligner le nationalisme de notre premier premier ministre démocratiquement élu à qui on a livré la « chasse à l’homme ». Saluons aussi le courage, et surtout, l’amour de la nation que nous a témoigné Mzee KABILA, celui qui s’était mis en devoir de faire de la résistance pour ne pas se livrer pieds et poings liés au commerce international. Ces deux héros, auxquels je rends hommage, nous ont légués les références positives et les acquis que, malheureusement, nous n’avons pas pu conserver.<br /> <br /> Je serai incomplet, à ce moment-ci, de ne pas pouvoir saluer votre courage à continuer avec le processus de paix, dès votre investiture à la présidence de la République en 2001, que Mzee avait déjà lancé avec le sommet de Victoria Falls II. Vos qualités diplomatiques nous ont conduits à l’unification du Pays et à l’organisation de premières élections générales, libres et démocratiques. Dans les années 2001 – 2006 vous aviez certainement réussi à conserver l’espoir suscité par notre père de la nation, le feu Mzée Désiré KABILA.<br /> <br /> Cependant, Monsieur le Président, l’un des défaillances de l’Etat congolais, il faut le souligner sans fausse modestie, est que, jusqu’à présent la clé des problèmes économiques et sociaux est restée insaisissable alors que les espoirs étaient portés sur votre personnalité.<br /> En effet, à son accession à l’indépendance le Congo était comparable à l’Afrique du Sud, à la Corée du Sud, à la Suède, à l’Inde et au Canada en matière de croissance économique. Ces derniers se sont véritablement développés à la manière de « grandes puissances ». La RDC, quant à lui, figure à la deuxième place de pays les plus pauvres du monde. Les choix de nos politiciens ont progressivement entraînés le pays à la dérive.<br /> <br /> La période des années 60 – 65 a été marquée par la guerre civile très meurtrière qui a désorganisée la vie économique du pays. L’éclatement du pays en plusieurs pouvoirs sécessionniste a rendu peu fiable les données économiques du reste très contestables sur la période. Cependant, les années 1967 – 1973 ont été des années glorieuses marquées par des vastes programmes ambitieux d’industrialisation<br /> <br /> Le retournement des incertitudes apparus à partir de 1974 avec la crise mondiale et la zaïrianisation qui marque la profondeur de la crise économique. Dès 1983 – 1990 le pays est confronté à l’impasse des politiques d’ajustement qui fait basculer la RDC dans l’hyper – infation. L’instabilité politico – sécuritaire croissante qui a dégénérée avec deux guerres successives, « guerre de libération » en 1996 et « guerre de rectification » en 1998, a fini par consacrer ce marasme. La chute de l’indicateur de développement atteint 80 % de 1990 - 2010 .<br /> <br /> Dans ce contexte actuel, caractérisé par la croissance démographique négative ( le Congo avait + 14.000.000 d’habitants en 1960, il en a + 65.000.000 aujourd’hui), par le fléchissement de l’activité économique, le salaire réel et l’emploi continuent inexorablement leur tendance à la baisse tandis que le chômage progresse fortement (94 %) et le secteur informel prend de l’ampleur ; les effets sociaux induits sont proprement dramatiques.<br /> <br /> Le vaste réseau de transport hérité de l’époque coloniale reste gravement détérioré malgré vos efforts pour réhabiliter quelques kms. Et cela avec des conséquences désastreuses pour le pays. Les services sociaux se sont dégradés. L’accès aux services essentiels de santé et d’éducation est mieux nantis. Quant aux services d’électricité, d’alimentation en eau potable et de télécommunication, ils sont peu répandus, irréguliers et de plus en plus inaccessibles aux pauvres.<br /> Monsieur le Président, Mon Commandant, cinquante et une année après l’indépendance de la RDC, la pauvreté gagne de plus en plus du terrain et la clase politique est favorisée au détriment des autres groupes sociaux. En témoigne, les conditions de vie des militaires congolais. Pourtant, ils constituent une classe sociale indispensable pour la survie de la nation congolaise<br /> <br /> Nous avons comme profession : Militaire. C’est une occupation exclusive à laquelle nous devrions tirer les moyens d’existence. Ce service que nous rendons à la nation congolaise devrait nous procurer un certain prestige social comme ça se fait partout à ailleurs dans le monde. L’exemple qui devrait interpeler la conscience de nos décideurs politiques est à deux pas de nous : Le Rwanda, l’Uganda et d’autres pays de la région qui n’ont même pas le un centième de nos richesses naturelles. Mzee KABILA constitu même une référence pour l’encadrement des militaires.<br /> <br /> Les présupposés fondamentaux de la vision de Mzee, étaient la perfectibilité de la capacité et la restauration de la dignité de militaires. Autrement dit, le progrès, sous la conduite de Mzee, de notre armée produisait nécessairement une amélioration, à la fois individuelle et collective, de la capacité dissuasive, de l’amélioration de conditions de vie et de la moralité humaine des militaires congolais. En dehors de ces acquis et d’autres que malheureusement nous n’avons pas pu conserver, les militaires congolais ont progressivement été plongé dans un naufrage social.<br /> <br /> Monsieur le Président, selon une enquête effectuée par certaines organisations humanitaires au Kivu: 90 % des ménages militaires vivent avec moins de 0,5 $ par jour et par personne. L’apport calorique moyen serait de 1.000 cal/jour/militaire alors que la norme minimale est de 2.500. Quelque 80 % des militaires ne mangent qu’un jour sur deux où, par luxe, un repas par jour. Un enfant de militaire sur trois meurt avant l’âge de 5 ans et 10 femmes meurent en couches pour 80 naissances vivantes. Plus de 50 % des militaires n’ont pas accès aux soins de santé primaires. Le taux de scolarisation des enfants des militaires serait de 10 % et près de 80 % des enfants de la rue de Bukavu et Goma sont des enfants des militaires. Près de 50 % des militaires ne savent pas lire et écrire. Seu
R
moyibe kabila doki he is a fuckin
H
LA HONTE EST POUR NOUS.un habit prefere MUZITO NE FAIT QUE SON DEVOIR ABSOLU COMME IL LE FAIT A L INSPECTION DES FINANCES CE SON HABITUDE QU IL DEMISSIONNE DANS LE CAS CONTRAIRE IL FAUT LE CHASSER
F
mettez kamerhe car il a la confiance des tous les opposant et meme du peuple il est meme plus populaire que raiis il ya que lui et katumbi qui sont aimes actuellement au pays
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  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
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