Joseph Kabila ses origines... A vrai dire, le raïs est congolais et fils de Mzée Laurent Désiré Kabila.. Foutaise !!
L’homme de Ngbanda, le néo-fasciste Cocriamont, faisant le salut hitlérien au conseil communal d’Anderlecht
Rappelons que le parti fasciste de Hitler a été le principal instigateur de la seconde guerre mondiale qui a fait 50.000.000 de morts, dont 25 millions dans la seule Union Soviétique !
Et Ngbanda ose s’afficher publiquement à côté d’un individu aussi lugubre…
Cocriammont a déclaré : … « Monsieur Joseph Kabila est connu par nos services de renseignements comme un sujet d’origine rwandaise ». Ngbanda ajoute, pour impressionner les gens naïfs, que « Cockriamont a accès aux archives de l’état belge ».
En réalité, Cockriamont n’a accès à aucune « archive secrète» où il serait question de la « nationalité rwandaise » du Président Kabila. Comme les archives dont parle le néo-fasciste Cockriamont sont du domaine public, il est évident que si une « révélation » aussi sensationnelle s’y trouvait, elle aurait été publiée depuis longtemps… Une fois de plus, nous avons à faire avec de l’intoxication signée par Ngbanda-le-Terminator.
Les Congolais doivent savoir que les fascistes et néo-fascistes sont les pires ennemis de l’Afrique.
Cockriamont, l’allié de Ngbanda, a osé écrire ceci : « Je confirme mon point de vue concernant le bien fait de la colonisation belge, …le fait que Lumumba était un bandit, Kasavubu un incompétent, … Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila deux dictateurs sanguinaires. … Il est facile de sortir un nègre de la jungle, mais il est très difficile de sortir la jungle qu’il y a dans sa tête. … Mon parti souhaite que les conditions sociales des Congolais s’améliorent en R.D.C. afin que les 25 à 30.000 Congolais vivant en Belgique puissent retourner dans leur pays. La Belgique ne peut pas indéfiniment supporter toute la misère de Congo. »
Les nazis et néo-fascistes ont toujours été des racistes de la pire espèce. Ils veulent une Europe « racialement pure » où il n’y a pas de place pour des Noirs, ni pour des Chinois, ni pour des Arabes…
Les 25.000 Congolais qui vivent et travaillent en Belgique, contribuent, par leur travail sous-payé, à la richesse de la Belgique. La droite et l’extrême droite belge, appuyés par les Cocriamont’s, veulent chasser ces Congolais de la Belgique… Pour cette salle besogne, ils inventent un « bon » argument : bientôt les conditions s’améliorent au Congo, et nous pourrons chasser de la Belgique, tous ces « nègres» dont nous n’avons jamais voulu….
Ngbanda, qui faisait jadis de la démagogie sur « l’authenticité zaïroise », est tombé si bas qu’il doit avoir recours aujourd’hui à un fasciste et raciste anti-noir…
Ngbanda n’a plus aucun avenir.
Qu’il se retire en paix là où il peut trouver l’âme de son cher ami Eric Lenge…
3. Plus congolais et patriote que Joseph Kabila ça n’existe pas.
L’expérience de trois générations de Kabila’s
Le Président lui-même a dit un jour : « Plus congolais que moi, ça n’existe pas. Plus patriote, non plus ! » Et cette phrase résume en effet l’expérience de trois générations de Kabila’s…
Né en 1900, Taratibu, le grand-père de Joseph Kabila, a été un homme remarquable.
Il est entré en 1927 à la Poste d'Elisabethville comme commis. En 1952, il était commis principal de deuxième classe, le degré le plus élevé qu'un Noir pouvait atteindre à la poste et dans l’administration. Faisant aussi du commerce, il a atteint un standard de vie très élevé pour un Congolais.
Lors de la création du Secteur Kamalondo, chef-lieu Ankoro, Taratibu est devenu le premier chef de secteur. Ayant compris l'importance décisive de l'instruction dans le monde moderne, Taratibu donnait à ses enfants une éducation sur le modèle des Blancs. A la maison, il les habituait à parler le français. Le jeune Laurent Kabila était un lecteur assidu qui fréquentait les bibliothèques publiques. Jeune, il y lisait les meilleurs auteurs français.
Laurent est aussi devenu président de plusieurs Associations Sportives de jeunes et il montrait déjà ses talents de dirigeant. Selon un témoin, 'le jeune Kabila n'acceptait pas la défaite, il était tenace et déterminé et il avait un ascendant sur nous tous'.
Monsieur Rosy était gouverneur du Katanga en 1958. Sendwe lui a demandé en 1958 : 'Monsieur Rosy, ne voudriez-vous pas mettre au bloc cette jeune crapule de Kabila ? C'est un agitateur, il ameute les jeunes de la Balubakat !' Pour se faire remarquer dans la colonie comme agitateur politique à 17 ans, Laurent devait être exceptionnel !
Lors de la lutte pour l’indépendance et contre la sécession katangaise, l'administration coloniale est remplacée par des 'Sénats', des comités formés par des nationalistes.
L'opération décisive des nationalistes au Nord Katanga est la prise de Kabalo, réalisée début octobre 1960, par trois colonnes de la Jeunesse de Kamalondo, une colonne étant dirigée par Laurent Kabila, appelé 'général d'Ankoro'.
Laurent a 19 ans !
Joseph Kabila est né le 4 juin 1971 dans le maquis de Hewa Bora dans une famille révolutionnaire.
Son père a été, à côté de Pierre Mulele, le deuxième responsable de la révolution populaire de 1964, révolution qui fut noyé dans le sang par des interventions de l’armée belge et américaine, appuyées par des mercenaires.
Son père Laurent Kabila a eu en 1965 l’honneur extra-ordinaire de recevoir le grand révolutionnaire Che Guevara, venu soutenir la lutte de libération au Congo. La mère de Joseph Kabila était une jeune militante de Kabambare au Maniema qui avait rejoint le maquis de Hewa Bora.
Les Congolais qui répètent les mensonges de Ngbanda : « Joseph Kabila Rwandais », ne se rendent pas compte qu’ils se couvrent de ridicule.
Joseph Kabila peut, plus facilement que n’importe quel autre Congolais, prouver qu’il est congolais à 100 % et nous l’avons démontré dans ce document.
Laurent Kabila dirigeait en 1970 le maquis de Hewa Bora et il y a marié Sifa, une jeune militante mubango bango de Kabambare. Elle n’avait pas encore mis au monde.
Toute la communauté révolutionnaire de Hewa Bora connaissait leur union.
Tous les militants et cadres du PRP avaient le plus haut respect pour leur chef. En plus, pour des raisons de sécurité, Laurent et sa femme vivaient un peu à l’écart des autres combattants. Quel maquisard aurait pu faire un enfant à la jeune épouse du chef ?
Tous les maquisards ont vu les deux bébés de Laurent et Sifa à leur naissance. Dans toutes les organisations du maquis, il y a eu une fête à cette occasion. Tous les partisans et partisanes ont vu grandir Jaynet et Joseph, puis s’engager chez les Pionniers.
Fort de l’héritage de son grand-père Taratibu et de son père Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila, né à Hewa Bora, le berceau de la révolution congolaise, a donc raison de clamer haut et fort : « Plus congolais que moi, et plus patriote, ça n’existe pas ! »
M’MOLELWA Justin : « A 19 ans, Joseph Kabila était déjà pleinement associé aux activités révolutionnaires de son père »
Justin M’Molelwa a participé à toutes les entreprises révolutionnaires de Laurent Kabila de 1968 à Hewa Bora jusqu’à la guerre de libération de 1996-97.
Les ennemis de la révolution congolaise prétendent que les Rwandais sont aller « chercher » Kabila en 1995 pour le mettre à la tête d’une entreprise manipulée par Kagame.
Le témoignage de Justin M’Molelwa montre que Laurent Kabila n’a jamais été « cherché » par qui que ce soit : il a été constamment aux cœur de la lutte politique et armée au Congo et cela de 1964 jusqu’au triomphe de la guerre de libération le 17 mai 1997…
A chaque étape, c’est Laurent Kabila qui a cherché des alliés et qui les a convaincus de rallier le combat qu’il dirigeait. Laurent Kabila a une place unique dans l’histoire révolutionnaire du Congo.
Justin M’Molelwa témoigne : « En 1964, Adrien Kanambe, était déjà dans la révolution muleliste dirigée à l’Est par Laurent Kabila. Kanambe luttait dans un groupe dirigé par Kalukula, un Murega.
Après la révolution de 1964-65, Lwetscha est resté au maquis. Des combattants de Kisangani, de Kabambare et de Ngandji, près de Fizi, l’ont rejoint. C’est Lwetscha qui a uni tous ces groupes. Il était le principal chef sur le terrain quand Laurent Kabila a créé PRP en 1967.
Kalukula ne voulait pas l’unité. Il y a eu une guerre avec son groupe. Nous avons fait des prisonniers de guerre et beaucoup se sont ralliés à Mzee, et notamment Kanambe. C’était un homme courageux et discipliné et convaincu que la ligne indiquée par Mzee était correcte.
Adrien Kanambe a été un grand révolutionnaire congolais, depuis 1964 il est resté fidèle au combat révolutionnaire de Mzee jusqu’à sa mort au front de Moba II en 1984…
Après l’échec de la révolution de 1964-65, des combattants se sont retirés sur le plateau de l’Itombe. Chaque groupe avait « son » chef ! Nous nous sommes dit : nous sommes des combattants, des militaires, il faut un seul commandant ! En 1966, nous avons élu Lwetscha comme notre chef.
Plus tard, à Hewa Bora, le commandant Kilenda Saleh a rejoint le PRP avec 56 armes. Il est devenu le premier chef d’état-major, c’était au village Kitoga.
Vieux Kabila était en Ouganda et il connaissait le président Obote qui a donné son accord pour que les révolutionnaires congolais ouvrent un front dans le Ruwenzori.
A ce moment, Museveni combattait déjà le régime d’Obote vers Lwezo, en Ouganda.
A Kanyampala Kasese, un des nôtre a été responsable pour la fuite d’information et l’état-major d’Obote été au courant…Et Obote a rompu avec Kabila…
Kabila a alors dit à ses hommes qu’ils retournent à Kampala. Beaucoup se sont dirigés ensuite vers l’ancienne base de Wimbi Dira.
Justin M’Molelwa : « En 1981, j’étais à Ruwenzori, à Kanyampala Kasese. Il y avait aussi Simon Maboko et Jean Mugimba du PRP.
En 1984, j’étais à nouveau à Ruwenzori, toujours à Kanyampala Kasese, avec Katuta Oscar, qui était de ce coin. Mais nous subissions beaucoup d’attaques et ce garçon a quitté.
A cette époque, Mzee faisait la navette entre Kampala et Das Es Salaam.
De 1984 à 1995, je vivais en Ouganda. Joseph Kabila Kabange s’y trouvait déjà. La police de Mobutu avait traqué Mzee et sa famille en Tanzanie. Joseph a terminé l’école secondaire en Ouganda, comme sa sœur Jaynet.
Laurent Kabila permettait que Joseph, des l’age de 13 ans, reste dans la maison, lorsque les cadres du PRP venaient discuter. Joseph écoutait les discussions que nous avions. C’est le cadre familial qui l’a très tôt poussé à s’intéresser à la politique révolutionnaire. »
En Ouganda, Selemani Kanambe vivait chez Mzee, tout comme les enfants du combattant Jean Mugimba qui avait été tué. Après la mort de Oscar Katuta, ses enfants ont aussi été pris en charge par Mzee. Des membres du PRP comme Kambale Barnaba et Salomon Kasereka du Nord Kivu et Philippe Banyaye étaient avec Mzee en Ouganda. »
Fin 1986, Kabila, accompagné de Justin M’Molelwa, a relancé le maquis dans la région de Ruwenzori. Ngbanda protesta en 1987 auprès de Museveni contre les opérations militaires lancées contre le Zaïre à partir de Ruwenzori.
En août – septembre 1988, des membres du PRP, dirigés par M’Molelwa et Katuta, ont gagné la zone contrôlée par le Parti de la Libération du Congo (PRL) de Marandura.
Jusqu’en 1988, une centaine de combattants du PRP ont maintenu le maquis de Wimbi Dira.
A 19 ans, Joseph Kabila est associé aux préparatifs de la Guerre de libération...
A partir de 1990, Joseph Kabila avait des réunions avec des combattants qui visitaient la Tanzanie. Il était déjà associé à tout le travail révolutionnaire de Mzee. Quand des combattants de Wimbi passaient à Dar Es Salaam, Joseph organisait leur séjour et mettait une voiture à leur disposition.
En 1991, Mzee Kabila a fait une tentative pour implanter des combattants PRP dans la zone frontalière Zaïre-Zambie. Il y a recrute des jeunes dans région Kasenga, au sud du Lac Moëro. Les cadres PRP ont rencontré, à Kashikishi, en Zambie Laurent Kabila et son fils Joseph qui avait juste 20 ans. Sikatenda et Bondho Pascal se sont dirigés alors vers Kilwa-Pweto et y ont recruté un grand nombre de jeunes.
Justin M’Molelwa : « En 1992 également, j’étais à Ruwenzori. Mzee nous visitait de temps en temps, parfois accompagné de son fils Joseph.
Kissasse Ngandu opérait là-bas dès 1990-92. Mzee Kabila lui a envoyé Sikatenda pour prendre contact en vue de coordonner les actions. Kissasse Ngandu a remis 12 armes pour Kabila. »
Il y a eu une réunion importante à Dar Es Salaam en 1995 du 17 au 24 août. Mzee y était, Joseph aussi, Lwetscha, Sikatenda, Katota Oscar, Kanefu Gervais et M’Molelwa Justin. On y préparait déjà ce qui va devenir l’AFDL… L’objectif était de monter une opération pour prendre Uvira.
Laurent Kabila et Joseph, accompagnés de M’Molelwa, étaient à Kigali 11 novembre 1995. Dan Munyoza était responsable pour leur séjour. Le projet d’une opération congolaise pour éliminer le régime dictatorial et anti-africain de Mobutu, appuyé par des régimes de la région qui ont souffert du mobutisme, y est né.
Lors de la préparation de la guerre de libération en 1995, Sikatenda proposa de commencé la lutte à Kasenga, près de Pweto. Il argumentait : « Je peux y réunir 1.000 combattants, je suis bien connu là-bas. » Mais c’est finalement Lwetscha qui a rallié la majorité pour lancer la guerre à partir d’Uvira. La population y était acquise à la cause et le Rwanda et le Burundi étaient déjà en confrontation avec Mobutu. En mai 96, Sikatenda lui-même a recruté 397 jeunes à Lueba, au nord de Baraka. Il était en contact avec Nyangoma.
Justin M’Molelwa : « Je veux affronter n’importe quel individu qui prétend que Joseph n’est pas le fils de Laurent Désiré Kabila. Si je suis une vache, le crapaud dans l’eau ne va pas m’empêcher de faire ce que je veux. Quand j’arrive près du crapaud, il se tait. Depuis la naissance de Joseph et Jaynet, à Hewa Bora, en Tanzanie ou en Ouganda, personne, mais alors personne n’a jamais dit qu’ils n’étaient pas les enfants de Mzee ! J’ai entendu ce mensonge pour la première fois après la guerre de libération, ici à Kinshasa… »
Joseph Kabila et la défense de Kinshasa en août 1998
Le général-major Lwetcha en concertation avec le général-major Joseph Kabila Kabange
Au Rwanda, Mzee a appris à connaître les talents militaires de deux officiers supérieurs particulièrement doués : Kagame et Kabarebe.
Au début de la guerre de libération en 1996-97, Kabarebe a reçu le commandement des troupes de l’Alliance. Mzee a placé son fils aux cotés de Kabarebe pour qu’il apprenne à commander une armée moderne. Mzee Kabila a toujours estimé que la meilleure école militaire est la pratique sur le champ de bataille.
Le 2 août 1998, les troupes rwandaises et ougandaises attaquent le Congo de Mzee Kabila.
Peu après, ayant survolé tout le territoire congolais, des troupes aéroportées prennent la base de Kitona, à 2.000 km de la frontière rwandaise.
Mais elles seront encerclées et battues par les forces angolaises.
Les survivants marchent à pieds sur Kinshasa. Ils foncent aussi sur Inga, occupent le site et coupent l’électricité pour les 8 millions d’habitants de la capitale. Un crime de guerre dont Kagame et Kabarebe répondront un jour.
Le 22 août, la ville stratégique de Kisangani tombe...
Le 26 août, tôt le matin, des centaines d’agresseurs et rebelles entrent à Kimbanseke et Masina. Le même jour, Abdoulaye Yerodia annonce le couvre-feu dans la capitale.
C’est le début de la résistance populaire héroïque de la population de la Tshangu et des autres communes de la capitale contre l’agression – rébellion…
Au moment de l’agression, Joseph Kabila suivait une formation dans une Académie militaire en Chine. Il a été rappelé d’urgence par le Président Mzee Laurent Désiré. Joseph Kabila a étudié pendant six mois en Chine.
De retour au pays, le commandant Joseph Kabila reçoit, dans les circonstances dramatiques où les agresseurs et rebelles veulent s’emparer de la capitale congolaise, la lourde tâche de chef d'état-major des Forces armées congolaises. Il succède au général Kifwa.
A ce moment, Joseph Kabila est face à face avec son ancien maître en art militaire, Kabarebe, dont il connaît parfaitement les tactiques et les ruses…
Le premier objectif de Kabarebe est la prise de l’aéroport de Ndjili, qui permettra l’envoi de troupes fraîches du Rwanda et de l’Ouganda.
C’est Joseph Kabila qui dirige la défense de l’aéroport dans des combats très rudes qui durent trois jours. Kabarebe doit décrocher, battu par son élève…
Récemment, des intoxicateurs qui suivent Ngbanda et Bemba, ont prétendu que 'Joseph Kabila a insulté les Kinois.' L’accusation est ridicule. A un des moments les plus dramatiques de la guerre, lorsque les agresseurs et rebelles avaient déjà pénétré dans la Tshangu, c’est Joseph Kabila qui dirigeait les Forces Armées Congolaises pour défendre la capitale et c’est lui qui organisait le soutien à l’autodéfense populaire à Masina, Ndjili, Kimbanseke…
Joseph Kabila, qui n’a jamais insulté qui que ce soit, pourquoi insulterait-il une population courageuse dont il a appuyé la résistante en dirigeant les Forces Armées Congolaise de la capitale ?
En plein combat pour la Tshangu, le 28 août, Joseph Kabila fait une déclaration à la radio. « Nous lançons un appel patriotique aux soldats congolais impliqués dans cette aventure rwandaise contre notre pays à déposer les armes immédiatement et à regagner les rangs de l'armée régulière ».
Au même moment, à Luanda, dos Santos, Kabila et Sam Nujoma discutent du danger de déstabilisation de la région. Les ministres de la Défense du Zimbabwe, de l'Angola, de la Namibie et du Congo se rencontrent à Harare dans le cadre de la SADC.
Ils déclarent : « Nous avons pris une décision collective que toutes sortes d'aides doivent être accordées au Président Kabila, y compris un soutien militaire. Il y a une guerre là-bas qui doit être arrêtée. Les ministres de la Défense de la SADC ont décidé d'intervenir et cela doit être fait. » Avec à cette phrase, le destin du Congo bascule. Les agresseurs ne pourront jamais occuper le Congo…
Mzee a tracé alors la stratégie à suivre pour vaincre des agresseurs disposant d’une grande expérience militaire et de puissants alliés sur le plan international.
Mzee déclara : « Nous devons être préparés à une guerre longue, très longue, une guerre prolongée, une guerre populaire où le peuple tout entier devra défendre sa Patrie et sa souveraineté. Le peuple devra s'armer pour repousser l'agresseur. Il devra refuser toute coopération avec les envahisseurs. Une force de défense appelée 'autodéfense populaire' va être mise sur pieds et les armes seront distribuées à ceux qui pensent encore pouvoir se défendre au lieu de s'aliéner. »
Mzee envoie son fils sur tous les fronts décisifs. Joseph Kabila dirigera le front de Mbandaka en Equateur et celui de Mbuyi Maji au Kasaï. Il participe à la bataille cruciale pour la ville stratégique de Kabinda
Zadain